

Le Père Noël s’appelle Basile • Pierre Pelot • Castelmore • 2013 • 61 pages
Basile voudrait être Père Noël. Le soir, devant les lumières qui illuminent les rues, il rêve. Mais l’homme qu’il rencontre « par hasard » sur un trottoir, est un Père Noël tout à fait particulier : genre « rouge sang ».
Et Basile lui même le conduit vers sa victime !
Décidément, ce challenge me permet de vider ma liseuse d’ouvrages qui y traînent depuis longtemps, parfois plus de cinq ans. Le Père Noël s’appelle Basile est un autre achat effectué lors des opérations que menaient Bragelonne et Milady, en proposant des titres à moins d’un euro. Je pensais le lire plus tôt, mais vaut mieux tard que jamais. Il était parfait pour cette semaine dédiée aux crimes de Noël.
Pourtant, en ouvrant mon exemplaire numérique, j’ai quelque peu pris peur en voyant le nombre de pages. Une soixantaine ! En le chargeant, je m’attendais à un roman et non à une nouvelle pour cette enquête policière. Je pensais que l’histoire n’allait pas être assez développée. Cependant, mes craintes se sont révélées infondées, l’auteur m’a totalement transporté dans son intrigue.
Ce livre est plutôt un drame qu’une réelle enquête policière. Il n’y a pas de meurtre, mais un presque enlèvement qui aurait vraiment pu sur une note plus terrible. Pierre Pelot maîtrise parfaitement la tension. Elle monte crescendo au fil des pages. Dans les dernières, elle devient insoutenable et comme dans un film, le lecteur a envie de fermer les yeux pour ne pas voir ce qui va arriver.
L’auteur nous plonge directement dans les événements et il ne perd pas un seul instant, tout en développant ce qu’il faut : la psychologie des personnages, des événements passés. Finalement, en soixante pages, il donne l’impression d’arriver en plein milieu de vies qui ont un passé, un présent et un avenir. L’histoire, par conséquent, n’est pas linéaire et elle est étoffée. J’ai refermé le livre en ayant l’impression que les personnages vont poursuivre leur route et moi la mienne.
En effet, les personnages, pour un roman aussi court, sont plutôt bien travaillés et cela m’a agréablement surprise. Je me suis rapidement attachée aux personnages de Basile et de sa maîtresse d’école. En aussi peu de pages, Pierre Pelot arrive à nous les rendre sympathiques, à craindre pour leurs vies. Ça était un point positif pour ma part, surtout que mes lectures de décembre m’ont quelque peu laissé un sentiment plus que mitigé, notamment concernant les personnages.
Cette nouvelle m’a agréablement surprise après la petite frayeur passée au vu du nombre de pages. Pierre Pelot l’a écrite au début des années 90 et pourtant, elle n’a pas pris une ride puis et nous pouvons très bien transposer cette histoire en 2021. Le sujet est d’actualité, car il est question des violences domestiques. Une découverte que j’aurai aimé faire depuis longtemps.
Ton avis me donne envie de relire cette nouvelle dont je ne garde aucun souvenir, si ce n’est une ou deux scènes.
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Elle est sympa, mais je t’avoue qu’elle ne m’a pas non plus fait une forte impression. Je pense que je n’en garderai pas un souvenir impérissable non plus.
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Je pensais qu’il s’agissait aussi d’un roman. J’étais assez tenté par cette lecture mais je ne suis pas un adepte des nouvelles même si celle-ci semble avoir eu son effet et se dévoile travaillée malgré sa durée.
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Je ne suis pas adepte de nouvelles également, préférant des romans, un peu plus étoffé. C’est vrai qu’elle est plutôt sympathique et développée, mais en soit, elle ne m’a pas non plus marqué.
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C’était dans ta PAL que je l’avais vu celui-ci (le seul billet que je n’avais pas loupé je crois ^^), je l’ai trouvé mais il était corrompu et je n’ai pas pu le lire
J’espère me le retrouver parce que je suis vraiment curieuse, et encore plus en lisant ton billet !
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Oh mince. C’est dommage, car c’est une nouvelle assez chouette, qui a souvent fait l’objet de republication. J’espère que tu la trouveras.
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