Mon expérience Erasmus #6 • Des difficultés de l’Erasmus

Partir, quitter son pays pour aller à l’étranger ne se fait pas sans quelques difficultés. Même si j’ai adoré mon année en Erasmus, tout n’a pas été rose pour autant. Il y a eu des moments où j’ai eu envie de rentrer en France et de ne plus retourner en Irlande. Jusqu’à maintenant, j’ai beaucoup évoqué des bons côtés. Voilà un article qui change un peu.

Le mal du pays

C’est peut-être la première chose qui vient à l’esprit de toutes les personnes expatriées : les moments où nous avons le mal du pays. Je ne l’ai pas eu forcément les premiers jours où j’étais encore sous le coup de l’excitation d’être dans une nouvelle ville, dans un autre pays. En revanche, quand j’étais surchargée de travail pour l’université ou qu’il y avait une fête dans la famille, j’avais un pincement au coeur à chaque fois et l’envie de rentrer se faisait sentir. Bon, parfois, je voulais juste une baguette de pain décente ou un croissant pur beurre digne de ce nom…

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Le regret de ne pas avoir pu visiter entièrement le pays

Le Trinity College de Dublin me traitait comme une étudiante normale et je n’avais pas de traitement de faveur par rapport aux autres. Je me suis retrouvée avec pal mal de travail à fournir et certains de mes week-ends ont été passées à travailler et pas forcément à visiter. Du coup, je n’ai pas pu visiter Cork, Limerick, Derry, par exemple, ou les îles Arran… Cependant, ce n’est que partie remise pour plus tard. En revanche, j’ai profité de Dublin.

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La colocation

Ce fut aussi la première fois que je testais la colocation et j’ai détesté. J’ai testé l’année d’après et je m’arrête là. Sur cinq personnes, nous étions uniquement deux à faire le ménage. La plupart ne faisait pas attention. La fille avec qui je partageais la chambre ne l’a jamais nettoyé, par exemple. Rentrer à la maison me filait parfois le bourdon. J’ai une liste d’anecdotes longue comme le bras de cette année en colocation qui m’a sensiblement dégoûté par la suite de retenter l’expérience.

12 réflexions sur “Mon expérience Erasmus #6 • Des difficultés de l’Erasmus

  1. « Marion disait toujours : la collocation, c’est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber » 😀 .
    Le pain était vraiment si peu appréciable ? Il n’y a pas de boulangers français qui ont eu l’idée de s’installer en Irlande et de monter une boulangerie ?

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  2. Oh ma pauvre, c’est très dur la vie en communauté. D’autant plus si les règles ne sont pas établies à la base. Et même quand elles le sont… J’ai été en coloc avec 2 copines, on avait programmé un roulement du ménage des parties communes : évidemment, nous étions deux à le faire réellement et la 3ème faisait sa chambre toutes les semaines mais pour faire les pièces à vivre, il a fallu que je lui sorte l’aspirateur et que je le mette en plein milieu du couloir pour qu’elle comprenne.

    Bref, l’Erasmus a été une expérience enrichissante et maintenant, tu connais tes limites. Je me dis que j’aurais dû le faire aussi si j’avais eu plus de courage et mon ex en moins ^^’

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    • Mon colocataire me faisait la même chose l’année dernière, mettre l’aspirateur devant ma chambre pour que je fasse le ménage de l’appartement (ce qui incluait aussi sa chambre), alors que c’était son tour et, tu comprends, il était bien trop occupé et c’est à la femme de faire le ménage… Bah non !

      L’Erasmus a été une des meilleures expériences de ma vie et j’ai appris beaucoup de choses, notamment sur moi. Je suis de celles qui ne s’embrassent pas d’un petit ami quand une opportunité s’offre à moi. Je dois être un peu trop égoïste. ^^

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  3. C’est vrai que c’est dur de vivre loin de sa famille … Ca fait trois ans que je suis à Dublin et j’ai eu beaucoup de fois le mal du pays ! La colocation, j’ai testé une fois et j’étais dans une famille irlandaise. C’est vraiment dur de ne pas avoir son chez soi et de vivre avec des personnes qui n’ont pas le même sens de la propreté que soi ! Dans tous les cas, il faut se dire que ce n’était pas permanent et puis pour ce qui est de visiter le reste de l’Irlande, tu peux revenir quand tu veux pour voyager pleinement sur l’île 😉

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    • Je n’étais qu’avec une seule autre Erasmus qui était aussi travailleuse. Mais il est vrai que les autres Irlandaises avec qui je partageais la maison étaient plutôt fétardes et ne faisaient pas toujours attention quand elles rentraient à respecter le sommeil des autres…

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