Top 5 Wednesday • Auteurs favoris

Cela fait quelques semaines que je n’ai pas proposé un Top 5 Wednesday. Le thème de cette semaine me tentait énormément. J’ai déjà évoqué par-ci, par-là mes auteurs préférés, ceux dont j’achète les livres yeux fermés, mais sans jamais en faire un article.

1. Philipp Kerr

J’ai connu cet auteur avec la Trilogie berlinoise il y a une dizaine d’années. Depuis, j’ai attendu avec impatience chacune de ses nouvelles parutions avec impatience. J’achetais dès leurs sorties poches les tomes de série Bernie Gunther. J’ai lu le dernier la semaine dernière, Metropolis, avec un énorme pincement au coeur en sachant qu’il n’y aura plus jamais d’autres tomes.

Mon préféré : Prague fatale

2. Christina Henry

Je suis une grande admiratrice de ses réécritures aux univers inquiétants et violents. J’achète sans me poser de questions ses nouveaux romans. En 2021, elle en a publié deux que j’ai adoré : Near the Bone et Horseman que j’ai lu au début du mois. Je suis impatiente de savoir ce qu’elle va proposer cette année.

Mon préféré : Lost Boy

3. Mandy Robotham

C’est une auteur que j’ai découvert récemment, il y a un an ou deux, mais dont j’ai tout de suite apprécié les romans. À Noël, j’ai eu son dernier livre, The girl behind the wall que je n’ai pas encore lu. En mars prochain, elle sort un autre ouvrage, The Resistance Girl que j’ai hâte de découvrir.

Mon préféré : The Berlin Girl

4. Ben Aaronovitch

J’adore sa série Peter Grant qui m’a accompagné pendant quelques années. Elle fait partie de mes guilty pleasures avec de l’action, de l’humour et des références à la pop culture anglaise. Le dernier tome se trouvait sous le sapin et il me tarde de connaître le dernier mot sur les aventures de mon apprenti sorcier préféré.

Mon préféré : Rivers of London

5. Éric Giacometti et Jacques Ravenne

J’aime tout particulièrement les thrillers ésotériques et ils font clairement partie de mes auteurs préférés dans ce domaine. J’achète chacune de leurs nouvelles parutions en poche, les attendant avec impatience.

Mon préféré : Soleil Noir, Les reliques du chaos

Bilan des sorties VO lues • Juillet à décembre 2021

Chaque mois, je partage les sorties VO qui ont attisé ma curiosité et j’en lis un certain nombre d’entre elles durant l’année. Mon avis ne se retrouve pas toujours sur le blog, d’autant plus que j’accumule aussi un énorme retard dans la publication de mes articles. Ce dernier est l’occasion de faire un tour d’horizon des dernières sorties que j’ai lu entre juillet et décembre. J’ai fait un premier billet pour mes lectures de janvier à juin. [lien]

Mes lectures sont rangées par mois de sortie, d’où le fait que l’article commence à janvier. En cliquant également sur les mois, vous tomberez sur les sorties correspondantes.

Janvier

Livres lus

Publié en français sous le titre Le train des enfants, il s’agit d’un roman historique sur un fait méconnu de l’après guerre en Italie où des familles napolitaines envoyaient leurs enfants plus au nord. J’ai eu du mal à accrocher au style de l’auteur. Le roman est écrit à la première personne du singulier et selon le point de vue d’un enfant d’une dizaine d’années. Je n’ai pas réellement eu d’atomes crochus avec lui, ou son histoire.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The last garden in England de Julia Kelly
  • The Historians de Cecelia Eckbäck
  • In the garden of spite de Camilla Bruce

Février

Livres lus

Je suis totalement passée à côté de ce roman. J’ai eu du mal avec l’histoire, mais surtout avec le personnage principal, Megan. Nos expériences de vie sont totalement différentes et cela m’a quelque peu empêché de réellement ce livre à sa juste valeur. Je ne comprenais pas Megan qui m’a plutôt énervée, son comportement et ses revendications. J’ai fini par abandonner.

J’étais impatiente de découvrir ce nouveau roman de Sylvain Neuvel. Cet auteur m’a introduite à la science-fiction, il y a quelques années, avec sa première trilogie autour de géants venant de l’espace… Malheureusement, ce premier tome de sa nouvelle série ne m’a pas du tout charmé alors qu’il avait de nombreux éléments en sa faveur : le contexte historique, des personnages principaux venus d’un autre monde, l’écologie… Cependant, c’est très lent, très scientifique et je n’ai pas compris grand chose. J’ai tout de même envie de retenter.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • While Paris slept de Ruth Druart

Mars

Livres lus

L’auteur s’inspire d’une histoire vraie, celle de sa famille. C’est un roman que j’aurais vraiment voulu apprécier, mais, malheureusement, je n’ai pas du tout apprécié ce roman. Il y a des passages qui sont très longs et qui n’apportent rien à l’intrigue. Je ne me suis absolument pas attachée aux deux personnages principaux, Nina et Pietro, dont l’histoire d’amour est au coeur du livre.

Sorti en français sous le titre Le village perdu.

Lien vers mon article

Il a également été traduit en français, et publié sous le titre de La petite boutique aux poisons. Une excellente lecture ! J’ai beaucoup aimé suivre ce mystère et découvrir petit à petit les réponses avec le personnage principal. Les changements de narrateur sont bien amenés et ils apportent quelque chose à l’intrigue. J’ai vraiment apprécié ces trois personnages féminins, qui sont attachants. Le coup de coeur n’est pas très loin.

J’avais noté ce titre, car c’était un roman historique qui changeait de ce que j’ai l’habitude de lire en terme de lieux et d’époque. Le livre commence bien, avant de s’essouffler très vite. Il manque de perspectives à long terme et il en devient rapidement ennuyeux.

Ceux que j’aimerais lire en 2022

  • The Rose Code de Kate Quinn (pré-commandé et en attente de réception)

Avril

Livres lus

Je l’ai mis dans les nouveautés VO, mais sans faire attention qu’il a déjà été publié en français en 2019. Le livre s’intitule Le Voyageur.

[Lien vers mon article]

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The dictionary of lost words de Pip Williams
  • The Mary Shelley Club de Goldy Moldavski
  • Ariadne de Jennifer Saint (PAL)

Mai

Livres lus

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant ce livre, notamment du point de vue des créatures fantastiques. Néanmoins, cette histoire m’a totalement transporté dans la ville de Prague (que j’ai encore plus envie de visiter depuis). C’est prenant et dynamique. J’ai trouvé l’univers très sympa et les personnages attachants. Un très moment de lecture et je ne dirai pas non à un autre tome.

Encore un autre roman qui est sorti en français avant l’anglais. Il est disponible depuis 2019 sous le titre Les trois vies de Josef Klein. En le commençant, je m’attendais à un vrai roman d’espionnage avec de l’action, beaucoup de rebondissements, mais le roman ne prend pas du tout cette direction. Malgré tout, c’est une lecture que j’ai aimé faire et que j’ai trouvé intéressante.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Madam de Phoebe Wynne

Juin

Livres lus

J’attendais l’automne pour découvrir ce roman. Il y a de très bonnes idées : des sorcières dont les pouvoirs dépendent des saisons, l’écologie avec le temps qui se dérègle, et une école de magie… Le livre a un rythme très lent et contemplatif, qui s’accorde bien avec le passage des saisons. Néanmoins, l’intrigue est redondante et même à une centaine de pages de la fin, il n’y a pas de grosses révélations ou une énorme révélation pour venir donner un petit coup de fouet à l’intrigue.

Publié en français, sous le titre Les Muses. Encore un thriller autour des universités qui ont renfermé beaucoup de tueurs en 2021. J’ai été happée dès les premières pages et j’ai beaucoup aimé le fait de s’inspirer de la mythologie grecque.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Daughter of Sparta de Claire M. Andrews
  • The Wolf and the Woodsman d’Ava Reid

Juillet

Livres lus

Encore un très bon thriller psychologique, très prenant. Le fait de connaître dès le début l’identité du tueur n’est pas un problème, car l’auteur apporte tout de même beaucoup de tensions et de suspens. Quasiment un coup de coeur.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The Book of Accidents de Chuck Wendling
  • Half sick of shadows de Laura Sebastian
  • The forest of vanishing stars de Kristin Harmel
  • The Final Girl Support Group de Grady Hendrix

Août

Livres lus

Je découvre cette auteur avec ce roman qui m’a tenu en haleine du début à la fin. J’ai adoré les va-et-vient entre aujourd’hui et quand les personnages étaient étudiants. Le suspens est parfaitement maîtrisé d’un bout à l’autre et une mention toute particulière pour la révélation finale qui m’a vraiment étonnée.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The real Valkyrie: The hidden history of Viking warrior woman de Nancy Marie Brown
  • The women of Troy de Pat Baker
  • The woods are always watching de Stephanie Perkins

Septembre

Livres lus

J’ai traîne ce livre pendant plus d’un mois sans avoir réussi à lire plus de cent pages. Au final, j’ai abandonné alors que je suis plutôt amatrice de romans d’horreur, mais je n’ai pas du tout réussi avec celui-ci qui m’a clairement ennuyé. Le début est très lent et il n’a pas su capter tout de suite mon attention.

Je sors de ma zone de confort avec cette romance de Hannukah. C’est tout mignon et parfait pour le mois de décembre. J’ai vraiment bien accroché à l’histoire et aux personnages. Il y a juste un petit passage problématique au regard du conflit israélo-palestinien, mais il ne faut pas oublier aussi que l’auteur est de confession juive.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • All these bodies de Kendare Blake (PAL)
  • The girl behind the wall de Mandy Robotham (PAL)

Octobre

Livres lus

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Medusa de Jessie Burton (PAL)
  • Whe we fought: Inspiring stories of resisting Hitler and defending freedom de Jerry Borrowman
  • The lighthouse witches de C.J. Cookes

Novembre

Livres lus

Ceux que j’aimerais lire :

  • All of us villain d’Amanda Foody et Christine Lynn Herman
  • Parting the veil dePauletteKennedy
  • The Haunting of Leigh Harker de Darcy Coates

Décembre

Livre lus

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Learwife de J.R. Thorpe
  • Accidental gods: On men unwillingly turned divine d’Anna della Subin
  • The Bright Ages: A new history of medieval Europe de Matthew Gabriele et David M. Perry
  • The Ballerinasde Rachel Kapelke-Dale
  • Hidden Treasures de Michelle Adams
  • The sorority murders d’Allison Brennan
  • Inheritance of secrets de Sonya Bates

Bilan 2021

2021 a été une année chargée et cruciale, notamment sur le plan professionnel. Je suis retournée en Haute-Savoie, où j’ai pu accomplir d’autres missions. J’ai passé le concours de catégorie B dans la culture. Je ne l’ai pas eu d’un point, mais j’y suis allée sans réviser, donc je suis plutôt contente. D’autres projets n’ont pas abouti, comme mon entreprise, mais ce n’est que partie remise.

En cliquant sur [lien], vous avez accès à l’article correspondant.

Moins de confinements (non que je m’en plains) et un peu plus de responsabilité au travail… J’ai beaucoup moins lu que l’année précédente [Bilan 2020]. J’ai lu 185 livres pour un total d’environ 60.000 pages. Sur Goodreads, je m’étais fixée un objectif d’une centaine de livres lus… Largement dépassé ! Comme l’année, j’étais curieuse de connaître quel était le genre littéraire le plus lu, ou la thématique la plus représentée dans mes lectures…


Encore une fois, les essais représentent le plus gros de mes lectures, puisque j’en ai lu 43, soit environ 24% des livres lus cette année. Les thématiques varient très peu, en revanche : beaucoup d’histoire (Moyen-Âge et Renaissance, surtout pour le travail et Seconde Guerre mondiale, la période historique qui me fascine le plus), et d’art (je prépare le concours de conservateur du patrimoine) et un peu d’essais politiques ou de philosophie. Même si c’est le genre le plus lu, c’est clairement celui qui est le moins représenté sur le blog.

Mes trois essais préférés de 2021 : Eichmann à Jérusalem d’Hannah Arendt ; Le marché de l’art sous l’Occupation d’Emmanuelle Pollack ; Charlotte Salomon. Vie ? ou théâtre ?

En 2020, le deuxième genre littéraire le plus lu a été les classiques. J’en ai un peu moins lu cette année, seulement une vingtaine au compteur. J’ai continué ma découverte des Rougon-Macquart. J’avais pour objectif de terminer la série en 2021, mais cela n’a pas été le cas. J’ai bien avancé, il m’en reste une dizaine à lire. J’ai également relu un certain nombre de mes pièces de Shakespeare préférées, m’inspirant un objectif pour 2022.

Mes trois classiques de 2021 : Guerre & Paix de Léon Tolstoï [lien] ; Faust de Johann von Goethe ; L’Assomoir d’Emile Zola


Au niveau des thématiques, la Seconde Guerre mondiale reste en tête des thématiques, tous genres confondus. J’ai lu 43 ouvrages dans ce domaine. Je pensais, en revanche, avoir lu beaucoup plus de livres autour des réécritures mythologiques ou de contes, mais elles représentent en définitif même pas une dizaine de livres… J’ai eu quelques livres sur ce sujet à Noël et j’ai une idée de série d’articles dans ce domaine, donc sûrement plus de lectures à venir. En revanche, j’ai lu énormément autour d’un sujet bien spécifique : des thrillers psychologiques prenant place dans des lycées, mais surtout des universités… J’ai eu de nombreux coups de coeur dans le domaine !

Trois ouvrages coups de coeur autour de la Seconde Guerre mondiale : The Berlin Girl de Mandy Robotham [lien] ; Par amour de Valérie Tuong Cong ; Le fauteuil de l’officier SS de Daniel Lee

Trois ouvrages coups de coeur autour des réécritures : Lore d’Alexandra Bracken [lien] ; Near the bone de Christina Henry [lien] ; L’Odyssée de Pénélope de Margaret Atwood


Mes trois meilleures lectures de 2021

Il n’est malheureusement pas chroniqué sur le blog, mais ce petit ovni littéraire a su me passionner d’un bout à l’autre. Il retourne quelque peu le cerveau et il faut se laisser porter, accepter qu’il ne faut pas toujours tout vouloir comprendre pour apprécier ce roman. Cependant, l’univers est absolument incroyable et je lirai très prochainement le deuxième tome, Numérique.

Ce classique de la littérature américaine m’a terrorisé pendant des années, et j’ai enfin sauté le pas. Je m’en veux presque d’avoir attendu aussi longtemps avant de le découvrir. Il m’a tenu en haleine et j’ai adoré le personnage de Scout. Elle est d’une intelligence vive et elle est très attachante. Le fait que le procès ne prenne pas autant de place que ce à quoi je m’attendais ne m’a pas dérangé.

Le roman s’inspire d’une histoire vraie et n’est pas sans rappeler La vague de Todd Strasser que j’avais lu quand j’étais adolescente et qui m’avait profondément marqué. C’est également le cas pour celui-ci. Il permet au lecteur de se poser des questions, de s’intéresser à ce qu’il aurait fait à la place des différents personnages… Des mois après, il me trotte encore dans la tête.

Christina Henry • Near the bone (2021)

Near the bone • Christina Henry • Titan Books • 2021 • 336 pages

Mattie can’t remember a time before she and William lived alone on a mountain together. She must never make him upset. But when Mattie discovers the mutilated body of a fox in the woods, she realizes that they’re not alone after all.

There’s something in the woods that wasn’t there before, something that makes strange cries in the night, something with sharp teeth and claws.

When three strangers appear on the mountaintop looking for the creature in the woods, Mattie knows their presence will anger William. Terrible things happen when William is angry.


Near the bone est une des dernières publications de Christina Henry, une auteur que j’apprécie énormément. À part sa série bit-lit, je possède tous ses autres romans. Elle est connue pour ses réécritures de contes aux univers glauques et violents. Depuis Ghost in the tree, elle s’éloigne des contes pour aller vers des légendes urbaines et je me régale toujours autant.

Le roman prend place dans les grands sommets des montagnes. L’idée qui nous vient quand on pense à ce genre de paysages est celle de liberté, une impression de grandeur. Et pourtant, c’est un tout autre sentiment que Christina Henry donne à son lecteur. En effet, la montagne est plutôt vue comme une prison pour Martha. L’immensité des espaces l’empêche de s’enfuir et elle ne saurait pas dans quelle direction se rendre, car elle n’a jamais connu que sa cabine. Ses contacts humains sont limités à son mari. Finalement, Near the bone est presque un huis-clos qui s’ouvre progressivement au monde.

Un autre qualificatif qui vient à l’esprit en évoquant les montagnes est celui de danger. Il y a différents types : le froid, les avalanches, le sol, le changement rapide du temps et la violence des éléments. D’autres viennent s’ajouter, dont William, le mari de Martha et une (ou plusieurs ?) créature mystérieuse. Cela apporte une tension dans l’intrigue, qui est présente du début à la fin et qui est parfaitement maîtrisée. J’avoue que la grande question derrière le roman reste classique. Qui est le monstre ? L’homme ou la bête ? Cependant, dans ce roman, ça fonctionne bien. Le rythme est effréné et, une fois commencé, le livre est impossible à mettre de côté, car le lecteur prend rapidement le parti de Martha.

La tension et le danger sont renforcés par l’atmosphère qui se dégage de ce roman. J’apprécie cette dernière pour les ambiances qu’elles donnent à ses livres. Elles sont dérangeantes, malsaines et creepy à souhait. Elles sont également empruntes de beaucoup de violences, à la fois physiques et psychologiques. C’est le cas de Near the bone qui parle des violences domestiques. William la bat, la rabaisse constamment, la viole… Il assure sur elle une emprise physique et psychologique qui met le lecteur vraiment mal à l’aise. Pour avoir lu quasiment tous ses romans, celui-ci est clairement l’un des plus difficiles que j’ai pu lire. Il n’est pas à mettre à toutes les mains. Il est très dur.

Christine Henry signe encore un très bon roman. Il ne s’agit pas forcément de son meilleur, Lost boy étant pour moi le plus parfait dans le domaine. En revanche, malgré une atmosphère et des scènes très difficiles, le livre est prenant avec une tension et un suspens parfaitement maîtrisés. Elle en a sorti un autre cette année que j’aimerais retrouver sous le sapin, Horseman. Elle retourne dans la réécriture avec celle du Cavalier sans tête du roman d’Irvin Washington.

Top 5 Wednesday • Underrated authors

Le thème de cette semaine met en avant les auteurs que l’on pense « sous-côté » ou qui méritent plus d’attention. Pour créer ce top 5, qui ne comprend en réalité que quatre auteurs, je me base surtout sur les blogs que j’ai l’habitude de lire.

Christina Henry

Elle revient systématiquement sur mon blog, car je lis toujours ses nouvelles publications dès leurs sorties. Ce sont souvent des réécritures de contes ou autour d’un mythe comme Alice au Pays des Merveilles, le Yéti ou Peter Pan. Ses univers sont malsains, sombres et torturés. Ils peuvent mettre mal à l’aise, mais j’adore ça. Je n’ai pour l’instant jamais été déçue par ses romans et je les recommande chaudement. J’avais d’ailleurs écrit un article à son sujet. [lien]

Philip Kerr

Il est peut-être un peu plus connu que Christina Henry. C’est aussi un des auteurs les plus représentés dans mes bibliothèques. Sa série Bernie Gunther m’a tenu en haleine pendant de longues années. Je me suis énormément attachée à ce personnage et son humour noir, cynique. Le contexte historique est parfaitement documenté. J’en avais aussi parlé sur le blog il y a quelques années. [lien]

Émile Zola

Je redécouvre cet auteur depuis quelques mois. Alors qu’il était ma bête noire de mes années lycée, je l’apprécie de plus en plus. J’avance doucement mais sûrement dans les Rougon-Macquart, mais, pour le moment, rares sont les tomes que je n’ai pas apprécié.

Ben Aaronovitch

Il signe aussi une des séries que j’adore, les Peter Grant. Elle mêle magie, humour anglais et références à la pop culture britannique à coup de Sherlock Holmes, Doctor Who ou Harry Potter. Je me régale à chaque tome, et il m’en reste que quelques uns avant de l’avoir définitivement terminée… Pour mon plus grand regret, car c’est le type de livres que j’adore lire un cas de coup de mou.

Top 5 Wednesday • Halfway there!

Je reviens avec le Top 5 Wednesday (et un article en retard). Les thèmes de Juillet ne m’ont guère inspiré, contrairement à ceux d’août. Le premier est Halway there! Il consiste à présenter les cinq meilleurs livres publiés depuis le début d’année. Je ne les ai pas forcément rangés dans un ordre d’appréciation.

Don’t tell a soul – Kristen Miller

Goodreads

J’ai adoré ce roman d’un bout à l’autre. L’ambiance est parfaite, bien dosée avec le suspens. Ce dernier est présent et parfaitement maîtrisé. Impossible de mettre le livre de côté pendant quelques secondes.

Sistersong • Lucy Holland

Goodreads

Un très bon roman sur trois soeurs très différentes. Des jalousies, des drames, le tout sous fond de Bretagne historique et mythique… J’ai vraiment beaucoup aimé et j’ai vraiment envie de lire d’autres ouvrages dans cette veine.

The lost village • Camilla Sten

Goodreads

Un thriller psychologique avec énormément de suspens et de tension. Il est haletant et un vrai page-turner. Il est juste dommage que la fin ne soit pas à la hauteur de mes espérances.

Near the bone • Christina Henry

Goodreads

Christina Henry est une de mes auteurs préférés et chacune de ses nouvelle publications finies entre mes mains. J’avais très envie de découvrir celui-ci et je ne suis pas déçue. Encore un livre avec une ambiance sombre, des passages pas toujours facile. Un autre mythe est exploré.

The Lights of Prague • Nicole Jarvis

Goodreads

Je découvre une nouvelle auteur avec ce roman. Prague est une ville que je rêve de pouvoir visiter, et encore plus après cette lecture. J’ai adoré l’univers, l’ambiance et les personnages. Je serai bien partante pour un deuxième tome.

Sorties VO • Avril 2021

Le mois d’avril est rempli de nouvelles parutions plus prometteuses les unes que les autres avec des réécritures de la mythologie grecque, la publication d’un nouveau roman pour une auteur que j’adore, Christina Henry, des ouvrages autour de la Seconde Guerre mondiale qui ont l’air passionnant (dont une réécriture d’Hamlet qui est une de mes pièces de théâtre préférée)… Laquelle de ces nouvelles sorties VO vous fait le plus envie ?

Eva & Eve: A Search for My Mother’s Lost Childhood and What a War Left Behind • Julie MetzAtria Books • 6 avril • 320 pages

To Julie Metz, her mother, Eve, was the quintessential New Yorker. Eve rarely spoke about her childhood and it was difficult to imagine her living anywhere else except Manhattan, where she could be found attending Carnegie Hall and the Metropolitan Opera or inspecting a round of French triple crème at Zabar’s. 

In truth, Eve had endured a harrowing childhood in Nazi-occupied Vienna. After her mother passed, Julie discovered a keepsake book filled with farewell notes from friends and relatives addressed to a ten-year-old girl named Eva. This long-hidden memento was the first clue to the secret pain that Julie’s mother had carried as a refugee and immigrant, shining a light on a family that had to persevere at every turn to escape the antisemitism and xenophobia that threatened their survival. 

Interweaving personal memoir and family history, Eva and Evevividly traces one woman’s search for her mother’s lost childhood while revealing the resilience of our forebears and the sacrifices that ordinary people are called to make during history’s darkest hours.

Ariadne • Jennifer Saint • Wildfire • 29 avril • 400 pages

As Princesses of Crete and daughters of the fearsome King Minos, Ariadne and her sister Phaedra grow up hearing the hoofbeats and bellows of the Minotaur echo from the Labyrinth beneath the palace. The Minotaur – Minos’s greatest shame and Ariadne’s brother – demands blood every year.

When Theseus, Prince of Athens, arrives in Crete as a sacrifice to the beast, Ariadne falls in love with him. But helping Theseus kill the monster means betraying her family and country, and Ariadne knows only too well that in a world ruled by mercurial gods – drawing their attention can cost you everything.

In a world where women are nothing more than the pawns of powerful men, will Ariadne’s decision to betray Crete for Theseus ensure her happy ending? Or will she find herself sacrificed for her lover’s ambition?

Near the bones • Christina Henry • Berkley Books • 13 avril • 331 pages

Mattie can’t remember a time before she and William lived alone on a mountain together. She must never make him upset. But when Mattie discovers the mutilated body of a fox in the woods, she realizes that they’re not alone after all.

There’s something in the woods that wasn’t there before, something that makes strange cries in the night, something with sharp teeth and claws.

When three strangers appear on the mountaintop looking for the creature in the woods, Mattie knows their presence will anger William. Terrible things happen when William is angry.

Sistersong • Lucy Holland • MacMillan • 15 avril • 400 pages

535 AD. In the ancient kingdom of Dumnonia, King Cador’s children inherit a fragmented land abandoned by the Romans.

Riva, scarred in a terrible fire, fears she will never heal.
Keyne battles to be seen as the king’s son, when born a daughter.
And Sinne, the spoiled youngest girl, yearns for romance.

All three fear a life of confinement within the walls of the hold – a last bastion of strength against the invading Saxons. But change comes on the day ash falls from the sky, bringing Myrddhin, meddler and magician, and Tristan, a warrior whose secrets will tear the siblings apart. Riva, Keyne and Sinne must take fate into their own hands, or risk being tangled in a story they could never have imagined; one of treachery, love and ultimately, murder. It’s a story that will shape the destiny of Britain.

Ophelia • Norman Bacal • Barlow Books • 15 avril • 312 pages

To be or not to be, that is the question Ophelia faces in this Hamlet modernization.

The story opens in Nazi-occupied Denmark: a fisherman and his son risk their lives on dark, stormy seas to transport the family of a Jewish merchant to safety. When the fisherman refuses any reward, the merchant makes a vow that will transcend generations.

Sixty years later the fisherman’s son, Geri Neilson has built an international pharmaceutical company. When Geri dies in mysterious circumstances, his son Tal is convinced that Geri’s business partner, Red King, orchestrated murder as part of a scheme to take control of the company. Geri’s voice in Tal’s head, urges him to fight for the legacy and seek vengeance.

Enter Ophelia, the granddaughter of the merchant Geri and his father saved. She is sworn to protect Tal without his knowledge, in accordance with the vow that has become a secret family obsession.

And she’s been trained to risk her life to do it.

The battles between good and evil, addiction and independence, ambition and love, play out in an international epic. Twists and turns abound in this study of obsession, secrecy, romance, and duty to family.

The Venice sketchbook • Rhys Bowen • Lake Union Publishing • 13 avril • 412 pages

Caroline Grant is struggling to accept the end of her marriage when she receives an unexpected bequest. Her beloved great-aunt Lettie leaves her a sketchbook, three keys, and a final whisper…Venice. Caroline’s quest: to scatter Juliet “Lettie” Browning’s ashes in the city she loved and to unlock the mysteries stored away for more than sixty years.

It’s 1938 when art teacher Juliet Browning arrives in romantic Venice. For her students, it’s a wealth of history, art, and beauty. For Juliet, it’s poignant memories and a chance to reconnect with Leonardo Da Rossi, the man she loves whose future is already determined by his noble family. However star-crossed, nothing can come between them. Until the threat of war closes in on Venice and they’re forced to fight, survive, and protect a secret that will bind them forever.

Key by key, Lettie’s life of impossible love, loss, and courage unfolds. It’s one that Caroline can now make right again as her own journey of self-discovery begins.

Courage, my love ! • Kristin Beck • Berkley Books • 13 avril • 336 pages

Rome, 1943

Lucia Colombo has had her doubts about fascism for years, but as a single mother in an increasingly unstable country, politics are for other people–she needs to focus on keeping herself and her son alive. Then the Italian government falls and the German occupation begins, and suddenly, Lucia finds that complacency is no longer an option. 

Francesca Gallo has always been aware of injustice and suffering. A polio survivor who lost her father when he was arrested for his anti-fascist politics, she came to Rome with her fiancé to start a new life. But when the Germans invade and her fiancé is taken by the Nazis, Francesca decides she has only one option: to fight back.

As Lucia and Francesca are pulled deeper into the struggle against the Nazi occupation, both women learn to resist alongside the partisans to drive the Germans from Rome. But as winter sets in, the occupation tightens its grip on the city, and the resistance is in constant danger. 

The Passenger • Ulrich Alexander Boschwitz • Metropolitan Books • 13 avril (réédition d’un livre de 1939) • 288 pages

Berlin, November 1938. Jewish shops have been ransacked and looted, synagogues destroyed. As storm troopers pound on his door, Otto Silbermann, a respected businessman who fought for Germany in the Great War, is forced to sneak out the back of his own home. Turned away from establishments he had long patronized, and fearful of being exposed as a Jew despite his Aryan looks, he boards a train.

And then another. And another . . . until his flight becomes a frantic odyssey across Germany, as he searches first for information, then for help, and finally for escape. His travels bring him face-to-face with waiters and conductors, officials and fellow outcasts, seductive women and vicious thieves, a few of whom disapprove of the regime while the rest embrace it wholeheartedly.

Clinging to his existence as it was just days before, Silbermann refuses to believe what is happening even as he is beset by opportunists, betrayed by associates, and bereft of family, friends, and fortune. As his world collapses around him, he is forced to concede that his nightmare is all too real.

The Mary Shelley Club • Goldy Moldavsky • Henry Holt & Company • 13 avril • 480 pages

New girl Rachel Chavez is eager to make a fresh start at Manchester Prep. But as one of the few scholarship kids, Rachel struggles to fit in, and when she gets caught up in a prank gone awry, she ends up with more enemies than friends.

To her surprise, however, the prank attracts the attention of the Mary Shelley Club, a secret club of students with one objective: come up with the scariest prank to orchestrate real fear. But as the pranks escalate, the competition turns cutthroat and takes on a life of its own.

When the tables are turned and someone targets the club itself, Rachel must track down the real-life monster in their midst . . . even if it means finally confronting the dark secrets from her past.

The last night in London • Karen White • Berkley Books • 20 avril • 480 pages

London, 1939. Beautiful and ambitious Eva Harlow and her American best friend, Precious Dubose, are trying to make their way as fashion models. When Eva falls in love with Graham St. John, an aristocrat and Royal Air Force pilot, she can’t believe her luck – she’s getting everything she ever wanted. Then the Blitz devastates her world, and Eva finds herself slipping into a web of intrigue, spies and secrets. As Eva struggles to protect everything she holds dear, all it takes is one unwary moment to change their lives forever.

London, 2019. American journalist Maddie Warner travels to London to interview Precious about her life in pre-WWII London. Maddie, healing from past trauma and careful to close herself off to others, finds herself drawn to both Precious and to Colin, Precious’ enigmatic surrogate nephew. As Maddie gets closer to her, she begins to unravel Precious’ haunting past – and the secrets she swore she’d never reveal…

Lost in Paris • Elizabeth Thompson • Gallery Books • 13 avril • 352 pages

Hannah Bond has always been a bookworm, which is why she fled Florida—and her unstable, alcoholic mother—for a quiet life leading Jane Austen-themed tours through the British countryside. But on New Year’s Eve, everything comes crashing down when she arrives back at her London flat to find her mother, Marla, waiting for her.

Marla’s brought two things with her: a black eye from her ex-boyfriend and an envelope. Its contents? The deed to an apartment in Paris, an old key, and newspaper clippings about the death of a famous writer named Andres Armand. Hannah, wary of her mother’s motives, reluctantly agrees to accompany her to Paris, where against all odds, they discover great-grandma Ivy’s apartment frozen in 1940 and covered in dust.

Inside the apartment, Hannah and Marla discover mysterious clues about Ivy’s life—including a diary detailing evenings of drinking and dancing with Hemingway, the Fitzgeralds, and other iconic expats. Outside, they retrace her steps through the city in an attempt to understand why she went to such great lengths to hide her Paris identity from future generations.

The Divide, The last watch • J.S. Dewes • Tor Books • 20 avril • 480 pages

The Divide.

It’s the edge of the universe.

Now it’s collapsing—and taking everyone and everything with it.

The only ones who can stop it are the Sentinels—the recruits, exiles, and court-martialed dregs of the military.

At the Divide, Adequin Rake, commanding the Argus, has no resources, no comms—nothing, except for the soldiers that no one wanted.

They’re humanity’s only chance.

Churchill’s secret messenger • Alan Hlad • John Scognamiglio Book • 27 avril • 304 pages

London, 1941: In a cramped bunker in Winston Churchill’s Cabinet War Rooms, underneath Westminster’s Treasury building, civilian women huddle at desks, typing up confidential documents and reports. Since her parents were killed in a bombing raid, Rose Teasdale has spent more hours than usual in Room 60, working double shifts, growing accustomed to the burnt scent of the Prime Minister’s cigars permeating the stale air. Winning the war is the only thing that matters, and she will gladly do her part. And when Rose’s fluency in French comes to the attention of Churchill himself, it brings a rare yet dangerous opportunity.

Rose is recruited for the Special Operations Executive, a secret British organization that conducts espionage in Nazi-occupied Europe. After weeks of grueling training, Rose parachutes into France with a new codename: Dragonfly. Posing as a cosmetics saleswoman in Paris, she ferries messages to and from the Resistance, knowing that the slightest misstep means capture or death.

Soon Rose is assigned to a new mission with Lazare Aron, a French Resistance fighter who has watched his beloved Paris become a shell of itself, with desolate streets and buildings draped in Swastikas. Since his parents were sent to a German work camp, Lazare has dedicated himself to the cause with the same fervor as Rose. Yet Rose’s very loyalty brings risks as she undertakes a high-stakes prison raid, and discovers how much she may have to sacrifice to justify Churchill’s faith in her…

The End of Men • Christina Sweeney-Baird • Double Day Canada • 27 avril • 416 pages

The year is 2025, and a mysterious virus has broken out in Scotland–a lethal illness that seems to affect only men. When Dr. Amanda MacLean reports this phenomenon, she is dismissed as hysterical. By the time her warning is heeded, it is too late. The virus becomes a global pandemic–and a political one. The victims are all men. The world becomes alien–a women’s world.

What follows is the immersive account of the women who have been left to deal with the virus’s consequences, told through first-person narratives. Dr. MacLean; Catherine, a social historian determined to document the human stories behind the male plague; intelligence analyst Dawn, tasked with helping the government forge a new society; and Elizabeth, one of many scientists desperately working to develop a vaccine. Through these women and others, we see the uncountable ways the absence of men has changed society, from the personal–the loss of husbands and sons–to the political–the changes in the workforce, fertility and the meaning of family.

The last bookshop in London • Madeline Martin • Hanover Square Press • 6 avril • 320 pages

August 1939: London prepares for war as Hitler’s forces sweep across Europe. Grace Bennett has always dreamed of moving to the city, but the bunkers and blackout curtains that she finds on her arrival were not what she expected. And she certainly never imagined she’d wind up working at Primrose Hill, a dusty old bookshop nestled in the heart of London.

Through blackouts and air raids as the Blitz intensifies, Grace discovers the power of storytelling to unite her community in ways she never dreamed—a force that triumphs over even the darkest nights of the war.

The Dictionary of lost words • Pip Williams • Ballantine Books • 6 avril • 400 pages

Esme is born into a world of words. Motherless and irrepressibly curious, she spends her childhood in the « Scriptorium, » a garden shed in Oxford where her father and a team of dedicated lexicographers are collecting words for the very first Oxford English Dictionary. Young Esme’s place is beneath the sorting table, unseen and unheard. One day a slip of paper containing the word « bondmaid » flutters to the floor. She rescues the slip, and when she learns that the word means slave-girl, she withholds it from the OED and begins to collect words that show women in a more positive light.

As she grows up, Esme realizes that words and meanings relating to women’s and common folks’ experiences often go unrecorded. And so she begins in earnest to search out words for her own dictionary: The Dictionary of Lost Words. To do so she must leave the sheltered world of the university and venture out to meet the people whose words will fill those pages.

The Light of Days: The Untold Story of Women Resistance Fighters in Hitler’s Ghettos • Judy Batalion • William Morrow • 6 avril • 560 pages

Witnesses to the brutal murder of their families and neighbors and the violent destruction of their communities, a cadre of Jewish women in Poland—some still in their teens—helped transform the Jewish youth groups into resistance cells to fight the Nazis. With courage, guile, and nerves of steel, these “ghetto girls” paid off Gestapo guards, hid revolvers in loaves of bread and jars of marmalade, and helped build systems of underground bunkers. They flirted with German soldiers, bribed them with wine, whiskey, and home cooking, used their Aryan looks to seduce them, and shot and killed them. They bombed German train lines and blew up a town’s water supply. They also nursed the sick and taught children.

Yet the exploits of these courageous resistance fighters have remained virtually unknown.

Pourquoi lire Christina Henry ?

Parmi les auteurs largement présents dans ma bibliothèque, il y a Christina Henry. Sa bibliographie se compose majoritairement d’une série bit-lit et d’autres ouvrages plus orientés vers l’horreur avec notamment des réécritures de contes comme base de départ. C’est sur cet aspect que je la connais le plus et que je l’adore, attendant avec impatience chacune de ses nouvelles publications. En 2020, elle m’a régalé avec pas moins de deux parutions : un recueil de nouvelles autour de l’univers d’Alice au pays des Merveilles et un roman d’horreur, The Ghost Tree. Voici quelques bonnes raisons de se pencher sur ses romans.

Des réécritures de contes

Personnellement, c’est un genre littéraire que j’adore, car il permet de revisiter des histoires connues sous des angles parfois très différents ou avec des univers multiples. Je pense aussi à Marissa Meyer qui a réécrit certains contes dans un univers futuristes. Christina Henry s’est inspiré d’un certain nombre d’entre eux. Elle a proposé un monde post-apocalyptique pour The Girl in Red qui reprend l’histoire du Petit Chaperon rouge. The Mermaids se passe dans notre monde, mais dans le passé. Elle fait revivre P.T. Barnum, les cirques de curiosités… Lost Boy se déroule au Pays Imaginaire. Dans sa bibliographie, il y a juste The Ghost Tree, son dernier roman, qui n’est pas une réécriture de contes, mais tout de même un très bon roman d’horreur.

Des atmosphères creepy

C’est un peu la spécialité de l’auteur. Elle excelle dans des ambiances très sombres et torturés. Parmi ses romans, certains sont vraiment très dérangeants et « malaisants ». Pour ma part, celui qui remporte le premier prix est Lost Boy. Elle adopte un point de vue sur cette histoire qui est vraiment gênant, mais qui colle parfaitement à l’univers aussi. L’histoire de base contient aussi des éléments déstabilisants que Christina Henry exploite. Elle y ajoute aussi des thèmes contemporains et pas faciles : le viol, la drogue, la prostitution, les abus affectifs…

Christina Henry crée en quelques phrases un univers complet et une intrigue prenante, impossible à mettre de côté. Ce sont des histoires avec beaucoup de rythme, de tension, avec de nombreuses révélations et rebondissements. Tout est maîtrisé, et je ne suis jamais déçue par l’une ou l’autre de mes lectures. Elle doit sortir un nouveau roman en 2021 chez Titan Books, Near the Bones. Il ne me rappelle aucun conte, mais ce sera un autre roman horreur.

Liste des romans de Christina Henry que j’ai lu

  • The Mermaid, inspiré de La Petite Sirène
  • The Girl in Red, inspiré du Petit Chaperon rouge
  • Lost Boy, inspiré de Peter Pan
  • Alice, Red Queen et Looking Glass, inspirés d’Alice au pays des Merveilles
  • The Ghost Tree

Quels sont les plus « creepy » ?

  • Alice
  • Lost Boy

Lequel est le plus soft ?

  • The Mermaid

Sorties VO • Avril 2020

Une petite sélection des sorties VO du mois d’Avril avec, au programme, de la littérature contemporaine, des romans historiques, des essais…

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Afterlife • Julia Alvrarez • Algonquin Books • 7 avril • 256 pages

Antonia Vega, the immigrant writer at the center of Afterlife, has had the rug pulled out from under her. She has just retired from the college where she taught English when her beloved husband, Sam, suddenly dies. And then more jolts: her bighearted but unstable sister disappears, and Antonia returns home one evening to find a pregnant, undocumented teenager on her doorstep. Antonia has always sought direction in the literature she loves—lines from her favorite authors play in her head like a soundtrack—but now she finds that the world demands more of her than words.

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The German Heiress • Annika Scott • William Morrow Paperbacks • 7 avril • 384 pages

Clara Falkenberg, once Germany’s most eligible and lauded heiress, earned the nickname “the Iron Fräulein” during World War II for her role operating her family’s ironworks empire. It’s been nearly two years since the war ended and she’s left with nothing but a false identification card and a series of burning questions about her family’s past. With nowhere else to run to, she decides to return home and take refuge with her dear friend, Elisa. Narrowly escaping a near-disastrous interrogation by a British officer who’s hell-bent on arresting her for war crimes, she arrives home to discover the city in ruins, and Elisa missing.

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The Ancestor • Danielle Trussonni • William Morrow • 7 avril • 349 pages

A bewitching gothic novel of suspense that plunges readers into a world of dark family secrets, the mysteries of human genetics, and the burden of family inheritance. It feels like a fairy tale when Alberta ”Bert” Monte receives a letter addressed to “Countess Alberta Montebianco” at her Hudson Valley, New York, home that claims she’s inherited a noble title, money, and a castle in Italy. While Bert is more than a little skeptical, the mystery of her aristocratic family’s past, and the chance to escape her stressful life for a luxury holiday in Italy, is too good to pass up.

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Don’t call the wolf • Aleksandra Ross • HarperTeen • 28 avril • 512 pages

When the Golden Dragon descended on the forest of Kamiena, a horde of monsters followed in its wake. Ren, the forest’s young queen, is slowly losing her battle against them. Until she rescues Lukasz—the last survivor of a heroic regiment of dragon slayers—and they strike a deal. She will help him find his brother, who vanished into her forest… if Lukasz promises to slay the Dragon. But promises are all too easily broken.

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The Women with silver wings: The inspiring true story of the Women Airforce Service Pilots of World War II • Katherine Sharp Landdeck • Crown Publishing Group • 21 avril • 448 pages

When Japanese planes executed a sneak attack on Pearl Harbor in December 1941, Cornelia Fort was already in the air. At twenty-two, Cornelia had escaped Nashville’s debutante scene for a fresh start as a flight instructor in Hawaii. She and her student were in the middle of their lesson when the bombs began to fall, and they barely made it back to ground that morning. Still, when the U.S. Army Air Forces put out a call for women pilots to aid the war effort, Cornelia was one of the first to respond. She became one of just over 1,100 women from across the nation to make it through the Army’s rigorous selection process and earn her silver wings.

In The Women with Silver Wings, historian Katherine Sharp Landdeck introduces us to these young women as they meet even-tempered, methodical Nancy Love and demanding visionary Jacqueline Cochran, the trailblazing pilots who first envisioned sending American women into the air, and whose rivalry would define the Women Airforce Service Pilots. For women like Cornelia, it was a chance to serve their country–and to prove that women aviators were just as skilled and able as men.

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The Lost Orphan • Stacey Halls • Mira Books • 7 avril • 352 pages

London, 1754. Six years after leaving her newborn, Clara, at London’s Foundling Hospital, young Bess Bright returns to reclaim the illegitimate daughter she has never really known. Dreading the worst—that Clara has died in care—the last thing she expects to hear is that her daughter has already been reclaimed. Her life is turned upside down as she tries to find out who has taken her little girl—and why.

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The Chronicles of Alice, Looking Glass • Christina Henry • Titan Books • 21 avril • 336 pages

In four new novellas, Christina Henry returns to the universe she created for Alice and Red Queen, where magic runs more freely than anyone suspects, but so do secrets and blood.

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The Glass Magician • Caroline Stevermer • Tor Books • 7 avril • 288 pages

What if you could turn into the animal of your heart anytime you want? With such power, you’d enter the cream of New York society, guaranteed a rich life among the Vanderbilts and Astors, movers and shakers who all have the magical talent and own the nation on the cusp of a new century. You could. If you were a Trader. Pity you’re not.

Thalia is a Solitaire, one of the masses who don’t have the animalistic magic. But that is not to say that she doesn’t have talent of another kind—she is a rising stage magician who uses her very human skills to dazzle audiences with amazing feats of prestidigitation. Until one night when a trick goes horribly awry…and Thalia makes a discovery that changes her entire world. And sets her on a path that could bring her riches. Or kill her.

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Three Hours in Paris • Cara Black • Soho Crimes • 7 avril • 350 pages

Kate Rees, a young American markswoman, has been recruited by British intelligence to drop into Paris with a dangerous assignment: assassinate the Führer. Wrecked by grief after a Luftwaffe bombing killed her husband and infant daughter, she is armed with a rifle, a vendetta, and a fierce resolve. But other than rushed and rudimentary instruction, she has no formal spy training. Thrust into the red-hot center of the war, a country girl from rural Oregon finds herself holding the fate of the world in her hands. When Kate misses her mark and the plan unravels, Kate is on the run for her life—all the time wrestling with the suspicion that the whole operation was a set-up.

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Pretty Things • Janelle Brown • Random House • 21 avril • 496 pages

Nina once bought into the idea that her fancy liberal arts degree would lead to a fulfilling career. When that dream crashed, she turned to stealing from rich kids in L.A. alongside her wily Irish boyfriend, Lachlan. Nina learned from the best: Her mother was the original con artist, hustling to give her daughter a decent childhood despite their wayward life. But when her mom gets sick, Nina puts everything on the line to help her, even if it means running her most audacious, dangerous scam yet.

Vanessa is a privileged young heiress who wanted to make her mark in the world. Instead she becomes an Instagram influencer—traveling the globe, receiving free clothes and products, and posing for pictures in exotic locales. But behind the covetable façade is a life marked by tragedy. After a broken engagement, Vanessa retreats to her family’s sprawling mountain estate, Stonehaven: a mansion of dark secrets not just from Vanessa’s past, but from that of a lost and troubled girl named Nina.

Nina’s, Vanessa’s, and Lachlan’s paths collide here, on the cold shores of Lake Tahoe, where their intertwined lives give way to a winter of aspiration and desire, duplicity and revenge.

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Conjure Women • Afia Atakora • Random House • 7 avril • 416 pages

Conjure Women is a sweeping story that brings the world of the South before and after the Civil War vividly to life. Spanning eras and generations, it tells of the lives of three unforgettable women: Miss May Belle, a wise healing woman; her precocious and observant daughter Rue, who is reluctant to follow in her mother’s footsteps as a midwife; and their master’s daughter Varina. The secrets and bonds among these women and their community come to a head at the beginning of a war and at the birth of an accursed child, who sets the townspeople alight with fear and a spreading superstition that threatens their newly won, tenuous freedom.

Christina Henry • The Mermaid (2018)

The Mermaid • Christina Henry • Titan Books • Juin 2018 • 321 pages

Once there was a mermaid called Amelia who could never be content in the sea, a mermaid who longed to know all the world and all its wonders, and so she came to live on land. Once there was a man called P. T. Barnum, a man who longed to make his fortune by selling the wondrous and miraculous, and there is nothing more miraculous than a real mermaid. Amelia agrees to play the mermaid for Barnum and walk among men in their world, believing she can leave anytime she likes. But Barnum has never given up a money-making scheme in his life, and he’s determined to hold on to his mermaid.

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2019 a été une année placée sous le signe de l’auteur américaine Christina Henry, et notamment de ses réécritures sombres, torturées voire malsaines de contes. Elle a déjà sévi dans les univers d’Alice au pays des merveilles avec la duologie Alice et Red Queen (le seul qui me reste à lire à l’heure actuelle) et celui de Peter Pan avec Lost Boy. Ils se prêtent parfaitement à des visions très noires et glauques. Avec The Mermaid, elle s’attaque à l’univers des sirènes.

Elle ne tire pas son inspiration du conte de Hans Christian Andersen, car les points de ressemblance sont peu nombreux : une sirène qui choisir la vie sur terre, quelques touches de magie… Le véritable point de départ est une histoire vraie, celle de P.T. Barnum, personnage historique rendu célèbre par le film The Greatest Showman. Dans son musée, il a présenté une sirène qui avait fait scandale, la sirène des Fidji. Et si après, il découvre l’existence d’une authentique sirène ?

La sirène des Fidji, présentée par Barnum, en 1842. Elle est en réalité un montage taxidermiste, avec le buste d’un singe et la queue d’un poisson (lien).

L’univers des sirènes est très peu développé ainsi que la vie d’Amelia sous l’océan. J’ai été un peu étonnée au départ. Christina Henry se concentre surtout sur la vie terrestre, la manière dont elle s’est plus ou moins adaptée au fil des années. Elle crée un fort contraste entre sa vie dans le Maine, où le gens ne semblent attacher guère d’importance à ses origines et bizarreries, et la ville de New York, foisonnante de monde et où elle est perçue comme un objet de curiosité. En définitif, la vie d’une sirène sur terre est presque plus intéressante.

L’auteur développe la question, certes classique, de ce qui sont, en réalité, les monstres : les hommes et les créatures magiques. À plusieurs reprises, le texte insiste sur le fait qu’elle n’est pas une « créature de Dieu », même si la plupart du temps, elle est sous sa forme humaine. Pour créer ce contraste, Amelia est opposée à P.T. Barnum. Elle place la majeure partie de son intrigue dans le musée des « monstres » de ce dernier. La vision que donne Christina Henry de cet homme est différente de celle de la comédie musicale. J’ai beaucoup aimé cette dernière. Barnum est un homme proche de sa famille et il semble donner une deuxième famille aux personnes dont il a la charge. Pourtant, il a aussi quelques scandales à son actif. Le roman est loin de cette image policée et lisse de celui a inventé le show business.

En effet, l’auteur convoque un homme plus intéressé par son enrichissement personnel, au détriment de ses employés et notamment ceux qui réalisent des performances autour de certaines de leurs particularités. Il est présenté comme avare, aimant accumuler les richesses, mais non les dépenser… Même pour améliorer quelque peu le quotidien de sa femme et de ses filles, ou pour la sécurité d’Amelia. C’est un homme austère, antipathique, arrogant et prêt à tout pour s’enrichir. Cet aspect est très bien développé dans les différents rapports de force entre lui et la sirène, concernant sa performance, sa rémunération…

Le lecteur sent qu’il veut se l’attacher, non comme une personne humaine, mais comme un objet. Surtout qu’elle lui rapporte beaucoup. Cette dualité entre les créatures surnaturelles plus humaines que les hommes et les hommes qui sont des bêtes sauvages est un peu grossière, très manichéenne. La pureté et la gentillesse d’Amelia s’opposent à la grossièreté et la dureté de Barnum. Elle n’est pas subtile, mais, dans la dynamique du roman, elle fonctionne. En tant que lectrice, je me suis prise au jeu, car c’est un des enjeux de l’intrigue : savoir si Amelia va réussir à sortir des griffes de Barnum, si elle va retourner à l’océan ou dans son village du Maine…

Ce point a été une de mes motivations à continuer ce roman. Amelia est terriblement attachante, même si elle parle peu et dévoile peu ses sentiments. Il y a quelque chose de pur et d’innocent en elle. Par conséquent, le lecteur prend vite son partie et déteste très rapidement Barnum qui l’arrache à sa tranquillité pour en faire un objet de musée, qui prend aucune précaution pour la protéger. Malgré ce côté manichéen, il y a du suspense.

Le roman est impossible à lâcher pour connaître le fin mot de l’histoire, même si j’ai eu rapidement quelques idées sur la manière dont l’intrigue allait se conclure. Certaines de mes hypothèses se sont révélées justes. Outre le fait de vouloir connaître le destin d’Amelia, le roman est aussi bien écrit. Christina Henry a une écriture fluide et prenante. Elle arrive parfaitement à mélanger la part de fantastique et de magie avec l’époque historique qui voit le développement, avec une population encore proche de la religion. Le contexte a également beaucoup joué dans mon appréciation globale de ce roman, qui reste une très bonne lecture.

The Mermaid est peut-être le roman de Christina Henry le moins torturé et glauque que j’ai pu lire d’elle… Surtout après Alice. Il y a quelques défauts, mais, globalement, l’ambiance mise en place reste très bonne. Au niveau de l’intrigue, elle me rappelle un film avec William Moseley et Poppy Dayton, La petite sirène. Elles son vraiment très proches, sauf du point de vue de l’atmosphère.