Top 5 Wednesday • Five Stars Read

Cette semaine, le thème proposé est d’évoquer nos coups de coeur, des lectures auxquelles on a donné la plus haute note. J’avais très envie de proposer mes derniers coups de coeur.

Berlin, 1928. Les corps de quatre prostituées sont retrouvés massacrés dans le même quartier. Bernie Gunther, jeune flic idéaliste à la brigade des mœurs est invité à rejoindre le chef de la Kripo pour enquêter sur cette sinistre affaire.

Alors que ces meurtres laissent la population indifférente, le père de l’une des victimes, un chef de la pègre très influent, est prêt à tout pour se venger de l’assassin de sa fille.

Dès lors qu’une nouvelle vague de victimes, des vétérans de guerre handicapés, déferle sur la ville, Bernie est confronté au silence imposé par la voix montante du nazisme.

Une première enquête aux allures de course contre la montre dans un Berlin sous tension, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.


Exiled to a far-flung island by the whims of the gods, Medusa has little company except the snakes that adorn her head instead of hair. But when a charmed, beautiful boy called Perseus arrives on the island, her lonely existence is disrupted with the force of a supernova, unleashing desire, love, betrayal and destiny itself.

Filled with glorious full-colour illustrations by award-winning Olivia Lomenech Gill, this astonishing retelling of Greek myth is perfect for readers of Circe and The Silence of the Girls. Illuminating the girl behind the legend, it brings alive Medusa for a new generation. 


Edward Fosca is a murderer. Of this Mariana is certain. But Fosca is untouchable. A handsome and charismatic Greek Tragedy professor at Cambridge University, Fosca is adored by staff and students alike—particularly by the members of a secret society of female students known as The Maidens. 

Mariana Andros is a brilliant but troubled group therapist who becomes fixated on The Maidens when one member, a friend of Mariana’s niece Zoe, is found murdered in Cambridge. 

Mariana, who was once herself a student at the university, quickly suspects that behind the idyllic beauty of the spires and turrets, and beneath the ancient traditions, lies something sinister. And she becomes convinced that, despite his alibi, Edward Fosca is guilty of the murder. But why would the professor target one of his students? And why does he keep returning to the rites of Persephone, the maiden, and her journey to the underworld?

When another body is found, Mariana’s obsession with proving Fosca’s guilt spirals out of control, threatening to destroy her credibility as well as her closest relationships. But Mariana is determined to stop this killer, even if it costs her everything—including her own life.


Voici un texte qui, par la controverse qu’il suscita dès sa parution chez les historiens, eut le mérite essentiel de contraindre ceux-ci à entreprendre des recherches nouvelles sur le génocide des Juifs par les nazis.

En effet, le reportage d’Hannah Arendt, envoyée spéciale du New Yorker au procès de Jérusalem, philosophe américaine d’origine juive allemande, auteur d’un ouvrage célèbre sur les origines du totalitarisme, fit scandale à New York et à Londres, en Allemagne comme en Israël.

Dans son procès du procès, l’auteur – qui ne fait siens ni tous les motifs de l’accusation ni tous les attendus du jugement – est entraîné d’abord à faire apparaître un nouvel Eichmann, d’autant plus inquiétant qu’il est plus «banal» ; puis à reconsidérer tout l’historique des conditions dans lesquelles furent exterminés des millions de Juifs. Et à mettre en cause les coopérations, voire les «complicités», que le lieutenant-colonel S.S. a trouvées dans toutes les couches de la population allemande, dans la plupart des pays occupés, et surtout jusqu’au sein des communautés juives et auprès des dirigeants de leurs organisations.


August 1914. England is at war. As Evie Elliott watches her brother, Will, and his best friend, Thomas Harding, depart for the front, she believes—as everyone does—that it will be over by Christmas, when the trio plan to celebrate the holiday among the romantic cafes of Paris.

But as history tells us, it all happened so differently…

Evie and Thomas experience a very different war. Frustrated by life as a privileged young lady, Evie longs to play a greater part in the conflict—but how?—and as Thomas struggles with the unimaginable realities of war he also faces personal battles back home where War Office regulations on press reporting cause trouble at his father’s newspaper business. Through their letters, Evie and Thomas share their greatest hopes and fears—and grow ever fonder from afar. Can love flourish amid the horror of the First World War, or will fate intervene?

Christmas 1968. With failing health, Thomas returns to Paris—a cherished packet of letters in hand—determined to lay to rest the ghosts of his past. But one final letter is waiting for him…

Bilan des sorties VO lues • Juillet à décembre 2021

Chaque mois, je partage les sorties VO qui ont attisé ma curiosité et j’en lis un certain nombre d’entre elles durant l’année. Mon avis ne se retrouve pas toujours sur le blog, d’autant plus que j’accumule aussi un énorme retard dans la publication de mes articles. Ce dernier est l’occasion de faire un tour d’horizon des dernières sorties que j’ai lu entre juillet et décembre. J’ai fait un premier billet pour mes lectures de janvier à juin. [lien]

Mes lectures sont rangées par mois de sortie, d’où le fait que l’article commence à janvier. En cliquant également sur les mois, vous tomberez sur les sorties correspondantes.

Janvier

Livres lus

Publié en français sous le titre Le train des enfants, il s’agit d’un roman historique sur un fait méconnu de l’après guerre en Italie où des familles napolitaines envoyaient leurs enfants plus au nord. J’ai eu du mal à accrocher au style de l’auteur. Le roman est écrit à la première personne du singulier et selon le point de vue d’un enfant d’une dizaine d’années. Je n’ai pas réellement eu d’atomes crochus avec lui, ou son histoire.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The last garden in England de Julia Kelly
  • The Historians de Cecelia Eckbäck
  • In the garden of spite de Camilla Bruce

Février

Livres lus

Je suis totalement passée à côté de ce roman. J’ai eu du mal avec l’histoire, mais surtout avec le personnage principal, Megan. Nos expériences de vie sont totalement différentes et cela m’a quelque peu empêché de réellement ce livre à sa juste valeur. Je ne comprenais pas Megan qui m’a plutôt énervée, son comportement et ses revendications. J’ai fini par abandonner.

J’étais impatiente de découvrir ce nouveau roman de Sylvain Neuvel. Cet auteur m’a introduite à la science-fiction, il y a quelques années, avec sa première trilogie autour de géants venant de l’espace… Malheureusement, ce premier tome de sa nouvelle série ne m’a pas du tout charmé alors qu’il avait de nombreux éléments en sa faveur : le contexte historique, des personnages principaux venus d’un autre monde, l’écologie… Cependant, c’est très lent, très scientifique et je n’ai pas compris grand chose. J’ai tout de même envie de retenter.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • While Paris slept de Ruth Druart

Mars

Livres lus

L’auteur s’inspire d’une histoire vraie, celle de sa famille. C’est un roman que j’aurais vraiment voulu apprécier, mais, malheureusement, je n’ai pas du tout apprécié ce roman. Il y a des passages qui sont très longs et qui n’apportent rien à l’intrigue. Je ne me suis absolument pas attachée aux deux personnages principaux, Nina et Pietro, dont l’histoire d’amour est au coeur du livre.

Sorti en français sous le titre Le village perdu.

Lien vers mon article

Il a également été traduit en français, et publié sous le titre de La petite boutique aux poisons. Une excellente lecture ! J’ai beaucoup aimé suivre ce mystère et découvrir petit à petit les réponses avec le personnage principal. Les changements de narrateur sont bien amenés et ils apportent quelque chose à l’intrigue. J’ai vraiment apprécié ces trois personnages féminins, qui sont attachants. Le coup de coeur n’est pas très loin.

J’avais noté ce titre, car c’était un roman historique qui changeait de ce que j’ai l’habitude de lire en terme de lieux et d’époque. Le livre commence bien, avant de s’essouffler très vite. Il manque de perspectives à long terme et il en devient rapidement ennuyeux.

Ceux que j’aimerais lire en 2022

  • The Rose Code de Kate Quinn (pré-commandé et en attente de réception)

Avril

Livres lus

Je l’ai mis dans les nouveautés VO, mais sans faire attention qu’il a déjà été publié en français en 2019. Le livre s’intitule Le Voyageur.

[Lien vers mon article]

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The dictionary of lost words de Pip Williams
  • The Mary Shelley Club de Goldy Moldavski
  • Ariadne de Jennifer Saint (PAL)

Mai

Livres lus

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant ce livre, notamment du point de vue des créatures fantastiques. Néanmoins, cette histoire m’a totalement transporté dans la ville de Prague (que j’ai encore plus envie de visiter depuis). C’est prenant et dynamique. J’ai trouvé l’univers très sympa et les personnages attachants. Un très moment de lecture et je ne dirai pas non à un autre tome.

Encore un autre roman qui est sorti en français avant l’anglais. Il est disponible depuis 2019 sous le titre Les trois vies de Josef Klein. En le commençant, je m’attendais à un vrai roman d’espionnage avec de l’action, beaucoup de rebondissements, mais le roman ne prend pas du tout cette direction. Malgré tout, c’est une lecture que j’ai aimé faire et que j’ai trouvé intéressante.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Madam de Phoebe Wynne

Juin

Livres lus

J’attendais l’automne pour découvrir ce roman. Il y a de très bonnes idées : des sorcières dont les pouvoirs dépendent des saisons, l’écologie avec le temps qui se dérègle, et une école de magie… Le livre a un rythme très lent et contemplatif, qui s’accorde bien avec le passage des saisons. Néanmoins, l’intrigue est redondante et même à une centaine de pages de la fin, il n’y a pas de grosses révélations ou une énorme révélation pour venir donner un petit coup de fouet à l’intrigue.

Publié en français, sous le titre Les Muses. Encore un thriller autour des universités qui ont renfermé beaucoup de tueurs en 2021. J’ai été happée dès les premières pages et j’ai beaucoup aimé le fait de s’inspirer de la mythologie grecque.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Daughter of Sparta de Claire M. Andrews
  • The Wolf and the Woodsman d’Ava Reid

Juillet

Livres lus

Encore un très bon thriller psychologique, très prenant. Le fait de connaître dès le début l’identité du tueur n’est pas un problème, car l’auteur apporte tout de même beaucoup de tensions et de suspens. Quasiment un coup de coeur.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The Book of Accidents de Chuck Wendling
  • Half sick of shadows de Laura Sebastian
  • The forest of vanishing stars de Kristin Harmel
  • The Final Girl Support Group de Grady Hendrix

Août

Livres lus

Je découvre cette auteur avec ce roman qui m’a tenu en haleine du début à la fin. J’ai adoré les va-et-vient entre aujourd’hui et quand les personnages étaient étudiants. Le suspens est parfaitement maîtrisé d’un bout à l’autre et une mention toute particulière pour la révélation finale qui m’a vraiment étonnée.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The real Valkyrie: The hidden history of Viking warrior woman de Nancy Marie Brown
  • The women of Troy de Pat Baker
  • The woods are always watching de Stephanie Perkins

Septembre

Livres lus

J’ai traîne ce livre pendant plus d’un mois sans avoir réussi à lire plus de cent pages. Au final, j’ai abandonné alors que je suis plutôt amatrice de romans d’horreur, mais je n’ai pas du tout réussi avec celui-ci qui m’a clairement ennuyé. Le début est très lent et il n’a pas su capter tout de suite mon attention.

Je sors de ma zone de confort avec cette romance de Hannukah. C’est tout mignon et parfait pour le mois de décembre. J’ai vraiment bien accroché à l’histoire et aux personnages. Il y a juste un petit passage problématique au regard du conflit israélo-palestinien, mais il ne faut pas oublier aussi que l’auteur est de confession juive.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • All these bodies de Kendare Blake (PAL)
  • The girl behind the wall de Mandy Robotham (PAL)

Octobre

Livres lus

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Medusa de Jessie Burton (PAL)
  • Whe we fought: Inspiring stories of resisting Hitler and defending freedom de Jerry Borrowman
  • The lighthouse witches de C.J. Cookes

Novembre

Livres lus

Ceux que j’aimerais lire :

  • All of us villain d’Amanda Foody et Christine Lynn Herman
  • Parting the veil dePauletteKennedy
  • The Haunting of Leigh Harker de Darcy Coates

Décembre

Livre lus

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Learwife de J.R. Thorpe
  • Accidental gods: On men unwillingly turned divine d’Anna della Subin
  • The Bright Ages: A new history of medieval Europe de Matthew Gabriele et David M. Perry
  • The Ballerinasde Rachel Kapelke-Dale
  • Hidden Treasures de Michelle Adams
  • The sorority murders d’Allison Brennan
  • Inheritance of secrets de Sonya Bates

Bilan 2021

2021 a été une année chargée et cruciale, notamment sur le plan professionnel. Je suis retournée en Haute-Savoie, où j’ai pu accomplir d’autres missions. J’ai passé le concours de catégorie B dans la culture. Je ne l’ai pas eu d’un point, mais j’y suis allée sans réviser, donc je suis plutôt contente. D’autres projets n’ont pas abouti, comme mon entreprise, mais ce n’est que partie remise.

En cliquant sur [lien], vous avez accès à l’article correspondant.

Moins de confinements (non que je m’en plains) et un peu plus de responsabilité au travail… J’ai beaucoup moins lu que l’année précédente [Bilan 2020]. J’ai lu 185 livres pour un total d’environ 60.000 pages. Sur Goodreads, je m’étais fixée un objectif d’une centaine de livres lus… Largement dépassé ! Comme l’année, j’étais curieuse de connaître quel était le genre littéraire le plus lu, ou la thématique la plus représentée dans mes lectures…


Encore une fois, les essais représentent le plus gros de mes lectures, puisque j’en ai lu 43, soit environ 24% des livres lus cette année. Les thématiques varient très peu, en revanche : beaucoup d’histoire (Moyen-Âge et Renaissance, surtout pour le travail et Seconde Guerre mondiale, la période historique qui me fascine le plus), et d’art (je prépare le concours de conservateur du patrimoine) et un peu d’essais politiques ou de philosophie. Même si c’est le genre le plus lu, c’est clairement celui qui est le moins représenté sur le blog.

Mes trois essais préférés de 2021 : Eichmann à Jérusalem d’Hannah Arendt ; Le marché de l’art sous l’Occupation d’Emmanuelle Pollack ; Charlotte Salomon. Vie ? ou théâtre ?

En 2020, le deuxième genre littéraire le plus lu a été les classiques. J’en ai un peu moins lu cette année, seulement une vingtaine au compteur. J’ai continué ma découverte des Rougon-Macquart. J’avais pour objectif de terminer la série en 2021, mais cela n’a pas été le cas. J’ai bien avancé, il m’en reste une dizaine à lire. J’ai également relu un certain nombre de mes pièces de Shakespeare préférées, m’inspirant un objectif pour 2022.

Mes trois classiques de 2021 : Guerre & Paix de Léon Tolstoï [lien] ; Faust de Johann von Goethe ; L’Assomoir d’Emile Zola


Au niveau des thématiques, la Seconde Guerre mondiale reste en tête des thématiques, tous genres confondus. J’ai lu 43 ouvrages dans ce domaine. Je pensais, en revanche, avoir lu beaucoup plus de livres autour des réécritures mythologiques ou de contes, mais elles représentent en définitif même pas une dizaine de livres… J’ai eu quelques livres sur ce sujet à Noël et j’ai une idée de série d’articles dans ce domaine, donc sûrement plus de lectures à venir. En revanche, j’ai lu énormément autour d’un sujet bien spécifique : des thrillers psychologiques prenant place dans des lycées, mais surtout des universités… J’ai eu de nombreux coups de coeur dans le domaine !

Trois ouvrages coups de coeur autour de la Seconde Guerre mondiale : The Berlin Girl de Mandy Robotham [lien] ; Par amour de Valérie Tuong Cong ; Le fauteuil de l’officier SS de Daniel Lee

Trois ouvrages coups de coeur autour des réécritures : Lore d’Alexandra Bracken [lien] ; Near the bone de Christina Henry [lien] ; L’Odyssée de Pénélope de Margaret Atwood


Mes trois meilleures lectures de 2021

Il n’est malheureusement pas chroniqué sur le blog, mais ce petit ovni littéraire a su me passionner d’un bout à l’autre. Il retourne quelque peu le cerveau et il faut se laisser porter, accepter qu’il ne faut pas toujours tout vouloir comprendre pour apprécier ce roman. Cependant, l’univers est absolument incroyable et je lirai très prochainement le deuxième tome, Numérique.

Ce classique de la littérature américaine m’a terrorisé pendant des années, et j’ai enfin sauté le pas. Je m’en veux presque d’avoir attendu aussi longtemps avant de le découvrir. Il m’a tenu en haleine et j’ai adoré le personnage de Scout. Elle est d’une intelligence vive et elle est très attachante. Le fait que le procès ne prenne pas autant de place que ce à quoi je m’attendais ne m’a pas dérangé.

Le roman s’inspire d’une histoire vraie et n’est pas sans rappeler La vague de Todd Strasser que j’avais lu quand j’étais adolescente et qui m’avait profondément marqué. C’est également le cas pour celui-ci. Il permet au lecteur de se poser des questions, de s’intéresser à ce qu’il aurait fait à la place des différents personnages… Des mois après, il me trotte encore dans la tête.

Volker Kutscher • Babylon Berlin (2007)

Babylon Berlin • Volker Kutscher • Sandstone Press • 2007 • 432 pages

It’s 1929 and Berlin is the vibrating metropolis of post-war Germany—full of bars and brothels and dissatisfied workers at the point of revolt. Gereon Rath is new in town and new to the police department.

When a dead man without an identity, bearing traces of atrocious torture, is discovered, Rath sees a chance to find his way back into the homicide division. He discovers a connection with a circle of oppositional exiled Russians who try to purchase arms with smuggled gold in order to prepare a coup d’état. But there are other people trying to get hold of the gold and the guns, too. Raths finds himself up against paramilitaries and organized criminals. He falls in love with Charlotte, a typist in the homicide squad, and misuses her insider’s knowledge for his personal investigations. And as he gets further entangled with the case, he never imagined becoming a suspect himself.


Une deuxième lecture pour les Feuilles allemandes, rendez-vous qui propose de lire des auteurs allemands durant le mois de novembre. Il y a quelques jours, j’ai présenté Le Voyageur d’Ulrich Alexander Boschwitz [lien]. Changement de genre avec un policier historique, Babylon Berlin de Volker Kutscher. Ce livre a déjà fait l’objet d’une adaptation sous la forme d’une série que j’ai vu et adoré il y a quelques mois [lien]. J’avais très envie de découvrir le roman, mais je ressors de cette lecture déçue.

Pourquoi ? Babylon Berlin nous plonge dans le Berlin des années 1920, qui devait être la ville la plus folle de cette époque en Europe. La série le montre beaucoup plus avec le visuel, la musique et le rythme rapide des épisodes. Le spectateur est enveloppé dans une ambiance Années Folles qui manque très clairement au roman. Le personnage principal travaille pour la Brigade des Moeurs, mais le roman est plus lisse et presque policé que la série sur certains points, notamment tout ce qui touche à la vie nocturne de la capitale allemande. Elle est évoquée, mais elle semble moins au centre du livre que de la série. Il y a un point, en revanche, que j’ai apprécié dans le livre, par rapport à la série concerne le personnage de Charlotte Ritter. Elle a déjà de l’importance au sein de la brigade criminelle, et l’auteur met plus l’accent sur ce point alors que l’adaptation s’en tient beaucoup au fait qu’elle se prostitue pour gagner sa vie. Mais, pour en revenir à l’ambiance, cette dernière couplée à un rythme lent ont, au final, eu raison de moi.

La série suit relativement fidèlement le roman. Il y a des petits changements dans l’intrigue, mais ils portent sur des petits points par-ci, par-là. J’en ai déjà évoqué un, un peu plus haut. Gereon Rath n’a pas été envoyé à Berlin pour régler discrètement une affaire concernant le maire de Cologne, mais parce qu’il doit se faire oublier après une énorme erreur professionnelle. L’intrigue principale reste sensiblement la même, ce qui a aussi joué sur mon appréciation finale du livre. Je connaissais déjà certains rebondissements et quelques-unes des révélations. J’ai vraiment moins accroché au livre qu’à la série alors que d’habitude, c’est plutôt l’inverse.

En revanche, du point de vue de la vérité historique, l’auteur reprend les événements historiques qui ont eu lieu à la fin des années 1920 et au début des années 1930 avec les agitations politiques : les communistes dans les quartiers populaires de Berlin, la montée du nazisme (bien plus évoquée dans le livre que dans la série)… On sent que la République de Weimar est à bout de souffle et accumule les erreurs. Volker Kutscher s’est amplement documenté pour faire revivre à son lecteur cette époque historique (moins le côté un peu fou).

Babylon Berlin est le premier tome d’une série que j’aimerais malgré tout continuer. Peut-être en redonnant une chance à celui-ci. Je dois avoir encore trop la série en tête pour apprécier pleinement le roman. Néanmoins, je suis une grande lectrice de romans policiers historiques et j’apprécie énormément ceux se déroulant dans le Berlin (ou l’Allemagne) de l’entre-deux-guerres ou durant la Seconde Guerre mondiale, comme les Philip Kerr ou les Harald Gilbers. Celui-ci a du potentiel.

Ulrich Alexander Boschwitz • Le Voyageur (1938)

Le voyageur • Ulrich Alexander Boschwitz • Éditions Grasset • 2019 • 336 pages

En novembre 1938, Otto Silbermann devient un homme traqué du jour au lendemain. Il a beau être un industriel respecté et ancien combattant de la Grande Guerre, rien n’arrête désormais ceux qui s’en prennent aux citoyens juifs allemands. Quand il se retrouve chassé de son appartement – son épouse aryenne est déjà partie se cacher à la campagne – il envisage d’abord de rejoindre son fils, en exil à Paris. Mais comment faire pour quitter le territoire quand les frontières sont bouclées et le pays en état d’urgence ? Il se résout à brader les parts qu’il possède dans sa société, puis, avec une serviette remplie de tout l’argent qui lui reste comme seul bagage, il tente de disparaître. De train en train, de gare en gare, son voyage se transforme en fuite effrénée. Il rencontre d’autres Juifs en danger comme lui, mais aussi des Allemands ordinaires et des Nazis convaincus.

Le voyageur est un témoignage littéraire unique de la situation en Allemagne au moment de cet événement que les manuels d’Histoire appellent aujourd’hui la « Nuit de cristal ». L’indifférence ou la haine d’un côté, la peur panique et la volonté de survivre de l’autre – aucun roman de l’époque n’a su capter avec autant de justesse et de force ce jour qui marquera pour toujours un point de basculement collectif dans l’Histoire européenne.

La publication du roman de Boschwitz, Le voyageur, permet la découverte d’un roman extraordinaire que l’on croyait perdu et nous offre un regard exceptionnel sur les heures les plus sombres de l’Histoire européenne.


J’avais évoqué ce livre dans les sorties en anglais de 2021, mais je ne m’étais pas rendue compte à ce moment qu’il avait déjà été traduit en français. Je l’ai trouvé par hasard à la médiathèque et j’ai profité du mois dédié à la littérature allemande, Les feuilles allemandes, pour le lire. Ce rendez-vous est organisé par Livr’escapades et Et si on bouquinait un peu ?

Le voyageur se situe quelques heures après la Nuit de cristal, pendant laquelle de nombreuses synagogues ont été brûlées, des commerces juifs ont été détruits et vandalisés. Un certain nombre d’entre eux ont également perdu la vie ou ont été arrêtés… L’auteur ne donne aucune date exacte, ni ne donne le nom de cet événement. Il fait appel aux connaissances du lecteur pour savoir de quoi il parle exactement. Il lance ce dernier tout de suite dans l’intrigue. Il y a un côté soudain qui colle parfaitement à la soudaineté de cette nuit de violence et destruction. En effet, Otto Silberman, le personnage principal, réussit à échapper de justesse à son arrestation et il s’enfuit à travers l’Allemagne, en sautant dans le premier train. Il devient un homme en fuite, essayant parfois de passer la frontière.

Le roman reflète la vie sous le régime nazi et les trains que le personnage principal prend inlassablement forment un microcosme qui évoque différentes choses. Tout d’abord, nous pouvons y voir, paradoxalement, une prison, alors que les trains évoquent bien souvent la liberté, l’évasion. Or, Otto Silberman est limité aux frontières de l’Allemagne, voire confié à quelques grandes villes desservies par le système ferroviaire : Hambourg, Munich, Dresde, Berlin… C’est aussi un microcosme de la société allemande de l’époque. À travers ses voyages, il va rencontrer différents personnages : les partisans de la première heure, ceux qui préfèrent détourner le regard, parfois juste par peur des représailles, les anciens alliés et amis voire même membres de la famille qui préfèrent désormais tourner le dos à Otto plutôt que de l’aider… Ulrich Alexander Boschwitz montre bien l’emprise que le régime exerce sur l’entièreté de la société.

Ce livre n’est pas facile à lire. Il y a beaucoup de sentiments lourds à porter que l’auteur fait parfaitement ressentir à son lecteur. Il est question d’incompréhension, de désespoir absolu, des regrets du personnage principal de ne pas avoir quitté l’Allemagne plus tôt, mais aussi de la folie qui s’installe doucement. Otto Silberman, comme beaucoup de ses compatriotes, avait l’espoir que les événements finiraient par se tasser et n’empireraient pas. La désillusion du personnage principal pourrait être celle de l’auteur également. En effet, Ulrich Alexander Boschwitz avait vingt-trois ans quand il a écrit ce roman, en un mois. Il a connu l’exil, puisqu’il a été interné à l’Île du Man avec sa mère, puis il a été déporté en Australie. Il est mort en vingt-sept ans, en 1942 alors qu’il avait eu l’autorisation de s’installer en Grande-Bretagne. Son bateau a été coulé par un sous-marin allemand. Il a sûrement été le témoin des événements qu’il évoque dans ce livre, car les émotions et les sentiments qu’il développe sont bruts et criant de vérité. J’ai vraiment eu l’impression en lisant ce roman qu’il avait besoin de coucher tout ça sur papier.

Je ne regrette pas d’avoir lu ce roman qui me permet de découvrir un peu plus la littérature allemande. Ce n’est pas tout à fait un coup de coeur, mais une lecture qui a été intéressante d’un point de vue historique, qui m’a un peu chamboulé et dont l’écriture montre bien le sentiment d’urgence qui habite le personnage principal.

Top 5 Wednesday • Les livres que j’aimerais lire avant la fin de l’année

Ce n’est pas un thème officiel du groupe, mais j’avais envie de parler des livres que j’aimerais beaucoup pouvoir lire avant la fin de l’année…

Ceux de ma pile à lire

La Passe-Miroir, La Tempête des échos • Christelle Dabos

Outre le fait d’avoir enfin le dernier mot sur ces quatre tomes qui m’ont tenu en haleine, je termine aussi une série parmi toutes celles que j’ai commencé.

Babylon Berlin • Volker Kutscher

J’ai adoré la première saison qui en est tiré et j’aimerai beaucoup découvrir le roman. Il s’agit du premier tome d’une nouvelle série, par contre… J’en termine une pour en commencer une autre.

Les frères Ashkenazi • Israël Joshua Singer

J’ai lu il y a quelques mois La famille Karnovski que j’avais adoré, un véritable coup de coeur. J’avais aussi cet autre roman de l’auteur dans ma pile à lire qu’il me tarde de lire.

Trois étages • Eshkol Nevo

Je continue de découvrir la littérature israélienne ou en yiddish et celui-ci me tente énormément. Je ne connais pas du tout l’auteur donc une totale découverte.

1793 • Niklas Natt Och Dag

J’adore les policiers historiques, mais je n’en ai jamais lu autour de la Révolution française. Celui-ci me permettrait de sortir quelque peu de ma zone de confort.

Ceux de ma wish-list

La plupart des livres que j’évoque ne sont même pas dans ma liseuse ou pile à lire…

Ariadne • Jennifer Saint

Adorant les réécritures de la mythologie grecque, je ne peux pas passer à côté de cette lecture. Le résumé a piqué ma curiosité et la couverture est absolument sublime.

Dracula’s Child • J.S. Barnes

Il traîne depuis un moment dans ma wish-list. J’adore cet éditeur, Titan Books. Il publie beaucoup de fantastique et fantasy, horreur dont les Christina Henry. Pour le moment, je n’ai jamais été déçue et celui-ci s’inspirant de Dracula me tente énormément.

A Game of Lies • Rebecca Cantrell

Il s’agit du troisième tome d’une série que j’ai commencé l’année dernière et que j’aimerai continuer (et terminer). Les deux premiers avaient été des coups de coeur.

Annelies • David Gillham

Un autre roman qui traîne depuis bien trop longtemps dans ma wish-list et que j’aimerais beaucoup lire.

Hamnet • Maggie O’Farrell

Un roman qui a souvent été vu sur la blogosphère mais que je n’ai pas encore eu l’occasion de découvrir.

Top 5 Wednesday • Recent purchases

Thème : Recent purchases

Voilà un autre thème qui m’inspire pour ce mois-ci. La question posée est quels sont les cinq livres que j’ai récemment acheté et que je suis excitée à l’idée de lire ou que j’ai aimé. Ça tombe bien, car j’ai refait mon stock le mois dernier en allant dans mes librairies strasbourgeoises préférées et en passant dans plusieurs Emmaüs. Certains ont déjà été lus, mais j’ai surtout envie de parler de ceux qui ne le sont pas encore, mais qui me tentent énormément.

La famille Karnovski – Israel Joshua Singer

La famille Karnovski retrace le destin de trois générations d’une famille juive qui décide de quitter la Pologne pour s’installer en Allemagne à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Comment Jegor, fils d’un père juif et d’une mère aryenne, trouvera-t-il sa place dans un monde où la montée du nazisme est imminente?

Publié en 1943 alors que les nazis massacrent les communautés juives en Europe, le roman d’Israël Joshua Singer est hanté par ces tragiques circonstances et par la volonté de démêler le destin complexe de son peuple.

En 2021, j’avais très envie de découvrir la littérature israélienne que je ne connais absolument pas. J’ouvre le bal avec cette saga familiale, adorant ce genre de récits en temps normal. Il me tarde de le lire et il ne restera pas très longtemps dans ma PAL.

Sistersong – Lucy Holland

535 AD. In the ancient kingdom of Dumnonia, King Cador’s children inherit a fragmented land abandoned by the Romans.

Riva, scarred in a terrible fire, fears she will never heal.
Keyne battles to be seen as the king’s son, when born a daughter.
And Sinne, the spoiled youngest girl, yearns for romance.

All three fear a life of confinement within the walls of the hold – a last bastion of strength against the invading Saxons. But change comes on the day ash falls from the sky, bringing Myrddhin, meddler and magician, and Tristan, a warrior whose secrets will tear the siblings apart. Riva, Keyne and Sinne must take fate into their own hands, or risk being tangled in a story they could never have imagined; one of treachery, love and ultimately, murder. It’s a story that will shape the destiny of Britain.

Je l’avais déjà remarqué et il était présent dans un de mes articles sur les sorties VO. Cette histoire m’intrigue énormément et je suis totalement fan de cette couverture, de cette Bretagne magique et mythique. Je triche un peu, mais je suis déjà plongée dedans et j’en ai lu la moitié. Intriguant et, pour le moment, j’aime beaucoup.

Sumerki – Dmitry Glukhovsky

Quand Dmitry Alexeïevitch, traducteur désargenté, insiste auprès de son agence pour obtenir un nouveau contrat, il ne se doute pas que sa vie en sera bouleversée. Le traducteur en charge du premier chapitre ne donnant plus de nouvelles, c’est un étrange texte qui lui échoit : le récit d’une expédition dans les forêts inexplorées du Yucatán au XVIe siècle, armée par le prêtre franciscain Diego de Landa. Et les chapitres lui en sont remis au compte-gouttes par un mystérieux commanditaire. 

Aussi, quand l’employé de l’agence est sauvagement assassiné et que les périls relatés dans le document s’immiscent dans son quotidien, Dmitry Alexeïevitch prend peur. Dans les ombres du passé, les dieux et les démons mayas se sont-ils acharnés à protéger un savoir interdit ? A moins, bien entendu, que le manuscrit espagnol ne lui ait fait perdre la raison. Alors que le monde autour de lui est ravagé par des ouragans, des séismes et des tsunamis, le temps est compté pour découvrir la vérité.

Un auteur qui m’a largement été recommandé, surtout pour sa série Métro. Cependant, n’ayant pas envie de me lancer dans une nouvelle série alors que j’essaie d’en terminer un maximum, j’ai préféré choisir ce titre qui semble plus être un thriller ésotérique, ma marotte du moment.

Richard Oppenheimer, La vengeance des cendres – Harald Gilbers

Berlin, hiver 1946, le plus froid que la capitale ait connu au XXe siècle. La guerre est certes finie mais l’Allemagne commence à peine à panser ses plaies, et les Berlinois manquent de tout, surtout de nourriture. Dans cette atmosphère très tendue, des corps mutilés font mystérieusement surface aux quatre coins de la ville. Chacun a la peau couverte de mots écrits à l’encre, et une liste de noms inconnus fourrée dans la bouche. Le commissaire Oppenheimer est alors mobilisé pour mener l’enquête et découvre vite un point commun entre ces morts : ils avaient tous collaboré avec le régime nazi. À Oppenheimer de parvenir à retracer le passé du tueur, et à anticiper ses prochains meurtres.

Déjà le quatrième tome de cette série que j’aime beaucoup. Il me tardait de connaître la suite des aventures de Richard Oppenheimer. Le cinquième est sorti récemment en grand format.

La Sorcière – Jules Michelet

Michelet sait prêter sa voix aux parias du passé, à ceux qui n’ont pas eu d’histoire. À travers les siècles la femme tient-elle donc toujours le même rôle, celui de la mal aimée ? En embrassant d’un seul regard toute l’étendue du Moyen Âge, de la Renaissance et du Grand Siècle, Michelet discerne pour la première fois la suite rigoureuse d’une tragédie dont l’héroïne serait une femme à la fois révérée et persécutée : la sorcière.

La figure de la sorcière me fascine. J’avais adoré l’essai de Mona Chollet, Sorcières ! La puissance invaincue des femmes, que je recommande chaudement. J’avais très envie de découvrir celui de Michelet, qui date certes un peu, car il est publié pour la première fois en 1862, mais qui a fait autorité pendant longtemps. La recherche a depuis évolué sur le sujet.

Sorties VO • Mai 2021

The Radio Operator • Ulla Lenze • Harper Via • 4 mai • 304 pages

At the end of the 1930s, Europe is engulfed in war. Though America is far from the fighting, the streets of New York have become a battlefield. Anti-Semitic and racist groups spread hate, while German nationalists celebrate Hitler’s strength and power. Josef Klein, a German immigrant, remains immune to the troubles roiling his adopted city. The multicultural neighborhood of Harlem is his world, a lively place full of sidewalk tables where families enjoy their dinner and friends indulge in games of chess. 

Josef’s great passion is the radio. His skill and technical abilities attract the attention of influential men who offer him a job as a shortwave operator. But when Josef begins to understand what they’re doing, it’s too late; he’s already a little cog in the big wheel—part of a Nazi espionage network working in Manhattan. Discovered by American authorities, Josef is detained at Ellis Island, and eventually deported to Germany.

Back in his homeland, fate leads him to his brother Carl’s family, soap merchants in Neuss—where he witnesses the seductive power of the Nazis and the war’s terrible consequences—and finally to South America, where Josef hopes to start over again as José. Eventually, Josef realizes that no matter how far he runs or how hard he tries, there is one indelible truth he cannot escape: How long can you hide from your own past, before it catches up with you?

The woman with the blue star • Pam Jenoff • Park Row • 4 mai • 336 pages

1942. Sadie Gault is eighteen and living with her parents amid the horrors of the Kraków Ghetto during World War II. When the Nazis liquidate the ghetto, Sadie and her pregnant mother are forced to seek refuge in the perilous sewers beneath the city. One day Sadie looks up through a grate and sees a girl about her own age buying flowers.

Ella Stepanek is an affluent Polish girl living a life of relative ease with her stepmother, who has developed close alliances with the occupying Germans. Scorned by her friends and longing for her fiancé, who has gone off to war, Ella wanders Kraków restlessly. While on an errand in the market, she catches a glimpse of something moving beneath a grate in the street. Upon closer inspection, she realizes it’s a girl hiding.

Ella begins to aid Sadie and the two become close, but as the dangers of the war worsen, their lives are set on a collision course that will test them in the face of overwhelming odds. Inspired by harrowing true stories, The Woman with the Blue Star is an emotional testament to the power of friendship and the extraordinary strength of the human will to survive. 

Luck of the Titanic • Stacey Lee • G.P. Putnam’s Sons Books for Young Readers • 4 mai • 304 pages

Southampton, 1912: Seventeen-year-old British-Chinese Valora Luck has quit her job and smuggled herself aboard the Titanic with two goals in mind: to reunite with her twin brother Jamie–her only family now that both their parents are dead–and to convince a part-owner of the Ringling Brothers Circus to take the twins on as acrobats. Quick-thinking Val talks her way into opulent firstclass accommodations and finds Jamie with a group of fellow Chinese laborers in third class. But in the rigidly stratified world of the luxury liner, Val’s ruse can only last so long, and after two long years apart, it’s unclear if Jamie even wants the life Val proposes. Then, one moonless night in the North Atlantic, the unthinkable happens–the supposedly unsinkable ship is dealt a fatal blow–and Val and her companions suddenly find themselves in a race to survive.

The shadow in the glass • J.J.A. Harwood • Harper Voyager • 4 mai • 416 pages

Once upon a time Ella had wished for more than her life as a lowly maid. 

Now forced to work hard under the unforgiving, lecherous gaze of the man she once called stepfather, Ella’s only refuge is in the books she reads by candlelight, secreted away in the library she isn’t permitted to enter. 

One night, among her beloved books of far-off lands, Ella’s wishes are answered. At the stroke of midnight, a fairy godmother makes her an offer that will change her life: seven wishes, hers to make as she pleases. But each wish comes at a price and Ella must to decide whether it’s one she’s willing to pay it. 

Madam • Phoebe Wynn • St Martin’s Press • 18 mai • 352 pages

For 150 years, high above rocky Scottish cliffs, Caldonbrae Hall has sat untouched, a beacon of excellence in an old ancestral castle. A boarding school for girls, it promises that the young women lucky enough to be admitted will emerge “resilient and ready to serve society.”

Into its illustrious midst steps Rose Christie: a 26-year-old Classics teacher, Caldonbrae’s new head of the department, and the first hire for the school in over a decade. At first, Rose is overwhelmed to be invited into this institution, whose prestige is unrivaled. But she quickly discovers that behind the school’s elitist veneer lies an impenetrable, starkly traditional culture that she struggles to reconcile with her modernist beliefs—not to mention her commitment to educating “girls for the future.”

It also doesn’t take long for Rose to suspect that there’s more to the secret circumstances surrounding the abrupt departure of her predecessor—a woman whose ghost lingers everywhere—than anyone is willing to let on. In her search for this mysterious former teacher, Rose instead uncovers the darkness that beats at the heart of Caldonbrae, forcing her to confront the true extent of the school’s nefarious purpose, and her own role in perpetuating it.

The Nine: The True Story of a Band of Women Who Survived the Worst of Nazi Germany • Gwen Strauss • St Martin’s Press • 4 mai • 336 pages

The Nine follows the true story of the author’s great aunt Hélène Podliasky, who led a band of nine female resistance fighters as they escaped a German forced labor camp and made a ten-day journey across the front lines of WWII from Germany back to Paris.

The nine women were all under thirty when they joined the resistance. They smuggled arms through Europe, harbored parachuting agents, coordinated communications between regional sectors, trekked escape routes to Spain and hid Jewish children in scattered apartments. They were arrested by French police, interrogated and tortured by the Gestapo. They were subjected to a series of French prisons and deported to Germany. The group formed along the way, meeting at different points, in prison, in transit, and at Ravensbrück. By the time they were enslaved at the labor camp in Leipzig, they were a close-knit group of friends. During the final days of the war, forced onto a death march, the nine chose their moment and made a daring escape.

The Cave Dwellers • Christina McDowell • Gallery Scout Press • 25 mai • 352 pages

They are the families considered worthy of a listing in the exclusive Green Book—a discriminative diary created by the niece of Edith Roosevelt’s social secretary. Their aristocratic bloodlines are woven into the very fabric of Washington—generation after generation. Their old money and manner lurk through the cobblestone streets of Georgetown, Kalorama, and Capitol Hill. They only socialize within their inner circle, turning a blind eye to those who come and go on the political merry-go-round. These parents and their children live in gilded existences of power and privilege.

But what they have failed to understand is that the world is changing. And when the family of one of their own is held hostage and brutally murdered, everything about their legacy is called into question.

They’re called The Cave Dwellers.

The lights of Prague • Nicole Jarvis • Titan Books • 18 mai • 416 pages

In the quiet streets of Prague all manner of otherworldly creatures lurk in the shadows. Unbeknownst to its citizens, their only hope against the tide of predators are the dauntless lamplighters – a secret elite of monster hunters whose light staves off the darkness each night. Domek Myska leads a life teeming with fraught encounters with the worst kind of evil: pijavice, bloodthirsty and soulless vampiric creatures. Despite this, Domek find solace in his moments spent in the company of his friend, the clever and beautiful Lady Ora Fischerová– a widow with secrets of her own.

When Domek finds himself stalked by the spirit of the White Lady – a ghost who haunts the baroque halls of Prague castle – he stumbles across the sentient essence of a will-o’-the-wisp, a mischievous spirit known to lead lost travellers to their death, but who, once captured, are bound to serve the desires of their owners.

After discovering a conspiracy amongst the pijavice that could see them unleash terror on the daylight world, Domek finds himself in a race against those who aim to twist alchemical science for their own dangerous gain.

The whispering dead • Darcy Coates • Poisoned Pen Press • 4 mai • 256 pages

Homeless, hunted, and desperate to escape a bitter storm, Keira takes refuge in an abandoned groundskeeper’s cottage. Her new home is tucked away at the edge of a cemetery, surrounded on all sides by gravestones: some recent, some hundreds of years old, all suffering from neglect.

And in the darkness, she can hear the unquiet dead whispering.

The cemetery is alive with faint, spectral shapes, led by a woman who died before her time… and Keira, the only person who can see her, has become her new target. Determined to help put the ghost to rest, Keira digs into the spirit’s past life with the help of unlikely new friends, and discovers a history of deception, ill-fated love, and murder.

But the past is not as simple as it seems, and Keira’s time is running out. Tangled in a dangerous web, she has to find a way to free the spirit… even if it means offering her own life in return.

Mes résolutions pour 2021

Il y a quelques jours, j’ai partagé mon bilan pour 2020 et il est grand temps d’aborder mes résolutions pour la nouvelle année. Pour tout ce qui touche au cinéma, au théâtre, ou aux musées et autres, pas d’objectifs prévis au regard de la situation actuelle. J’ai également des projets de voyages… Gros point d’interrogation aussi. Je verrai sûrement au moment voulu. Je ne les aborderai donc pas dans cet article. En revanche, j’en ai d’autres en tête et je commence cet article par mes objectifs de lecture.

Mes objectifs littéraires

Découvrir la littérature allemande : cette première envie découle de quelques lectures que j’ai pu faire en 2020, et notamment mon coup de coeur pour Les souffrances du jeune Werther de Goethe. Mon horizon de la littérature allemande se limitait à Fallada et Remarque, j’ai envie d’en lire plus.

Découvrir la littérature israélienne : ce sera une totale découverte pour le coup, car je n’ai jamais lu d’ouvrages d’auteurs israéliens. Il faut dire que je me suis beaucoup tournée vers la relecture des classiques français ces derniers mois.

Terminer trois séries : il y en a trois qui sont prioritaires cette année. Elles sont commencées depuis longtemps, mais également terminées. Il y a tout d’abord les Rougon-Macquart d’Émile Zola dont il me reste quinze tome à lire (c’est un peu le pari fou de 2021). La deuxième série est celle de Ben Aaronovitch, Peter Grant. Il me manque six livres à lire et j’en ai deux d’avance. Pour le moment, je suis un peu bloquée sur les achats en anglais, en attendant les mesures du Brexit pour commander sur BookDepository. Enfin, autre grande série à terminer, les Erica Falck de Camilla Läckberg. Il me reste neuf tomes à lire.

Mes résolutions « seconde main »

Développer cette partie du blog : en 2020, j’ai repris en main Autumn & Latte et j’ai publié un seul article sur ce sujet. Or, ce dernier me tient énormément à coeur et j’aimerais voir grandir cet aspect du blog en 2021. J’ai quelques idées et je vais voir comment les mettre en oeuvre.

Continuer d’acheter de la seconde main : j’achète de plus en plus des vêtements de seconde main, que ce soit via Vinted, Instagram ou les friperies en ligne, les dépôts-ventes de luxe… Je dirai que 80% de mes achats en 2020 provenaient de la seconde main, du vintage… Je pense continuer sur ma lancée.

Mes autres résolutions

Continuer le sport en mangeant plus sainement : je fais partie de celles et ceux qui se sont mis au sport durant les confinements. J’aimerais continuer sur cette lancée. J’apprécie de plus en plus de faire de l’exercice, alors que je n’ai jamais été une grande sportive. J’en ressens un certain bien-être.

Faire plus attention à ma manière de consommer : j’aimerais limiter mon impact sur l’environnement en privilégiant des fruits et légumes français, par exemple, ou moins de déchets… C’est aussi quelque chose que j’ai commencé progressivement à mettre en place durant 2020 et que je souhaite continuer.

Participer au NaNoWriMo : cela fait des années que je souhaite participer à ce challenge. En 2021, je me lance ce défi. J’ai des petites idées par-ci, par-là, et j’ai envie de voir où ça peut mener.

Sorties VO • Août 2020

Son & Heir • Alexander Münninghoff • Amazon Crossings • 1 août • 292 pages

What can a son say upon discovering that his father wore a Nazi uniform? Reporter Alexander Münninghoff was only four when he found this mortifying relic from his father’s recent past in his attic. This shameful memento came to symbolize not only his father’s tragically misguided allegiance but also a shattered marriage and ultimately the unconscionable separation of a mother and son.

In this revelatory memoir, the author confronts his parents’ complex past as he reconstructs the fortunes and disillusions of an entire family upheaved during the changes of twentieth-century Europe. The Münninghoffs were driven by greed, rebellion, and rage. An embattled dynasty, they were torn between the right and the wrong side of history. Their saga haunted Alexander’s life for the next seventy years.

Only in reconciling with them can this man find the courage to move forward as son and heir to the startling legacy of a flawed yet grand tradition.

Across the winding river • Aime K. Runyan • Lake Union Publishing • 1 août • 301 pages

Beth Cohen wants to make the most of the months she has left with her elderly father, Max. His only request of his daughter is to go through the long-forgotten box of memorabilia from his days as a medic on the western front. Then, among his wartime souvenirs, Beth finds a photograph of her father with an adoring and beautiful stranger—a photograph worth a thousand questions.

It was 1944 when Max was drawn into the underground resistance by the fearless German wife of a Nazi officer. Together, she and Max were willing to risk everything for what they believed was right. Ahead of them lay a dangerous romance, a dream of escape, and a destiny over which neither had control.

But Max isn’t alone in his haunting remembrances of war. In a nearby private care home is a fragile German-born woman with her own past to share. Only when the two women meet does Beth realize how much more to her father there is to know, all the ways in which his heart still breaks, and the closure he needs to heal it.

Learning from the Germans: Race and the Memory of Evil • Susan Neiman • Farar, Strauss & Giroux • 27 août • 432 pages

As an increasingly polarized America fights over the legacy of racism, Susan Neiman, author of the contemporary philosophical classic Evil in Modern Thought, asks what we can learn from the Germans about confronting the evils of the past.

In the wake of white nationalist attacks, the ongoing debate over reparations, and the controversy surrounding Confederate monuments and the contested memories they evoke, Susan Neiman’s Learning from the Germans delivers an urgently needed perspective on how a country can come to terms with its historical wrongdoings. Neiman is a white woman who came of age in the civil rights–era South and a Jewish woman who has spent much of her adult life in Berlin. Working from this unique perspective, she combines philosophical reflection, personal stories, and interviews with both Americans and Germans who are grappling with the evils of their own national histories.

Through discussions with Germans, including Jan Philipp Reemtsma, who created the breakthrough Crimes of the Wehrmacht exhibit, and Friedrich Schorlemmer, the East German dissident preacher, Neiman tells the story of the long and difficult path Germans faced in their effort to atone for the crimes of the Holocaust. In the United States, she interviews James Meredith about his battle for equality in Mississippi and Bryan Stevenson about his monument to the victims of lynching, as well as lesser-known social justice activists in the South, to provide a compelling picture of the work contemporary Americans are doing to confront our violent history. In clear and gripping prose, Neiman urges us to consider the nuanced forms that evil can assume, so that we can recognize and avoid them in the future.

Chasing Chopin: A musical journey across three centuries, four countries, and a half-dozen revolutions • Annik LaFarge • Simon & Schuster • 11 août • 240 pages

A modern take on a classical icon: this original, entertaining, well-researched book uses the story of when, where, and how Chopin composed his most famous work, uncovering many surprises along the way and showing how his innovative music still animates popular culture centuries later.

The Frédéric Chopin Annik LaFarge presents here is not the melancholy, sickly, romantic figure so often portrayed. The artist she discovered is, instead, a purely independent spirit: an innovator who created a new musical language, an autodidact who became a spiritually generous, trailblazing teacher, a stalwart patriot during a time of revolution and exile.

In Chasing Chopin she follows in his footsteps during the three years, 1837–1840, when he composed his iconic “Funeral March”—dum dum da dum—using its composition story to illuminate the key themes of his life: a deep attachment to his Polish homeland; his complex relationship with writer George Sand; their harrowing but consequential sojourn on Majorca; the rapidly developing technology of the piano, which enabled his unique tone and voice; social and political revolution in 1830s Paris; friendship with other artists, from the famous Eugène Delacroix to the lesser known, yet notorious in his time, Marquis de Custine. Each of these threads—musical, political, social, personal—is woven through the “Funeral March” in Chopin’s Opus 35 sonata, a melody so famous it’s known around the world even to people who know nothing about classical music. But it is not, as LaFarge discovered, the piece of music we think we know.

As part of her research into Chopin’s world, then and now, LaFarge visited piano makers, monuments, churches, and archives; she talked to scholars, jazz musicians, video game makers, software developers, music teachers, theater directors, and of course dozens of pianists. The result is extraordinary: an engrossing, page-turning work of musical discovery and an artful portrayal of a man whose work and life continue to inspire artists and cultural innovators in astonishing ways.

The Habsburg: To rule the World • Martyn Rady • Basic Books • 25 août • 416 pages

Habsburgs ruled much of Europe for centuries. From modest origins as minor German nobles, the family used fabricated documents, invented genealogies, savvy marriages, and military conquest on their improbable ascent, becoming the continent’s most powerful dynasty. By the mid-fifteenth century, the Habsburgs controlled of the Holy Roman Empire, and by the early sixteenth century, their lands stretched across the continent and far beyond it. But in 1918, at the end of the Great War, the final remnant of their empire was gone.

In The Habsburgs, historian Martyn Rady tells the epic story of the Habsburg dynasty and the world it built — and then lost — over nearly a millennium, placing it in its European and global contexts. Beginning in the Middle Ages, the Habsburgs expanded from Swabia across southern Germany to Austria through forgery and good fortune. By the time a Habsburg duke was crowned as Holy Roman Emperor Frederick III in 1452, he and his clan already held fast to the imperial vision distilled in its AEIOU motto: Austriae est imperare orbi universe, « Austria is destined to rule the world. » Maintaining their grip on the imperial succession of the Holy Roman Empire for centuries, the Habsburgs extended their power into Italy, Spain, the New World, and the Pacific, a dominion that Charles V called « the empire on which the sun never sets. » They then weathered centuries of religious warfare, revolution, and transformation, including the loss of their Spanish empire in 1700 and the dissolution of the Holy Roman Empire in 1806. In 1867, the Habsburgs fatefully consolidated their remaining lands the dual monarchy of Austria-Hungary, setting in motion a chain of events that would end with the 1914 assassination of the Habsburg heir presumptive Franz Ferdinand in Sarajevo, World War I, and the end of the Habsburg era.

Their demise was ignominious, and historians often depict the Habsburgs as leaders of a ramshackle, collapsing empire at Europe’s margins. But in The Habsburgs, Rady reveals how they saw themselves — as destined to rule the world, not through mere territorial conquest, but as defenders of Christian civilization and the Roman Catholic Church, guarantors of peace and harmony, and patrons of science and learning.

Atomic Love • Jenny Fields • … • G.P. Putnam’s Sons • 368 pages

Chicago, 1950. Rosalind Porter has always defied expectations–in her work as a physicist on the Manhattan Project and in her passionate love affair with colleague Thomas Weaver. Five years after the end of both, her guilt over the bomb and her heartbreak over Weaver are intertwined. She desperately misses her work in the lab, yet has almost resigned herself to a more conventional life.

Then Weaver gets back in touch–and so does the FBI. Special Agent Charlie Szydlo wants Roz to spy on Weaver, whom the FBI suspects of passing nuclear secrets to Russia. Roz helped to develop these secrets and knows better than anyone the devastating power such knowledge holds. But can she spy on a man she still loves, despite her better instincts? At the same time, something about Charlie draws her in. He’s a former prisoner of war haunted by his past, just as her past haunts her.

As Rosalind’s feelings for each man deepen, so too does the danger she finds herself in. She will have to choose: the man who taught her how to love . . . or the man her love might save?

The Notorious Virtues (1) • Alwyn Hamilton • 18 août • Faber & Faber • 368 pages

At sixteen, Honora “Nora” Holtzfall is the daughter of the most powerful heiress in all of Walstad. Her family controls all the money–and all the magic–in the entire country. But despite being the center of attention, Nora has always felt like an outsider. When her mother is found dead in an alley, the family throne and fortune are suddenly up for grabs, and Nora will be pitted against her cousins in the Veritaz, the ultimate magical competition for power that determines the one family heir.

But there’s a surprise contestant this time: Lotte, the illegitimate daughter of Nora’s aunt. When Lotte’s absent mother retrieves her from the rural convent she’d abandoned her to, Lotte goes from being an orphan to surrounded by family. Unfortunately, most of them want her dead.

And soon, Nora discovers that her mother’s death wasn’t random–it was murder. And the only person she can trust to uncover the truth of what happened is a rakish young reporter who despises everything Nora and her family stand for. With everyone against her, Lotte’s last hope is hunting for the identity of her father. But the dangerous competition–and her feelings for Theo, one of the Holtzfalls’ sworn protectors–turns her world upside down.

Traitor • Amanda McCrina • 25 août • Farar, Straus & Giroux • 368 pages

Poland, 1944. After the Soviet liberation of Lwów from Germany, the city remains a battleground between resistance fighters and insurgent armies, its loyalties torn between Poland and Ukraine. Seventeen-year-old Tolya Korolenko is half Ukrainian, half Polish, and he joined the Soviet Red Army to keep himself alive and fed. When he not-quite-accidentally shoots his unit’s political officer in the street, he’s rescued by a squad of Ukrainian freedom fighters. They might have saved him, but Tolya doesn’t trust them. He especially doesn’t trust Solovey, the squad’s war-scarred young leader, who has plenty of secrets of his own.

Then a betrayal sends them both on the run. And in a city where loyalty comes second to self-preservation, a traitor can be an enemy or a savior—or sometimes both.

Prelude for lost souls (1) • Helene Dunbar • 1 août • Sourcebooks Fire • 384 pages

In the town of St. Hilaire, most make their living by talking to the dead. In the summer, the town gates open to tourists seeking answers while all activity is controlled by The Guild, a sinister ruling body that sees everything. Dec Hampton has lived there his entire life, but ever since his parents died, he’s been done with it. He knows he has to leave before anyone has a chance to stop him.

His best friend Russ won’t be surprised when Dec leaves—but he will be heartbroken. Russ is a good medium, maybe even a great one. He’s made sacrifices for his gift and will do whatever he can to gain entry to The Guild, even embracing dark forces and contacting the most elusive ghost in town.

But when the train of Annie Krylova, the piano prodigy whose music has been Dec’s main source of solace, breaks down outside of town, it sets off an unexpected chain of events. And in St. Hilaire, there are no such things as coincidences.

The cabinets of Barnaby Mayne • Elsa Hart • 4 août • Minotaur Books • 352 pages

London, 1703. In a time when the old approaches to science coexist with the new, one elite community attempts to understand the world by collecting its wonders. Sir Barnaby Mayne, the most formidable of these collectors, has devoted his life to filling his cabinets. While the curious-minded vie for invitations to study the rare stones, bones, books, and artifacts he has amassed, some visitors come with a darker purpose.

For Cecily Kay, it is a passion for plants that brings her to the Mayne house. The only puzzle she expects to encounter is how to locate the specimens she needs within Sir Barnaby’s crowded cabinets. But when her host is stabbed to death, Cecily finds the confession of the supposed killer unconvincing. She pays attention to details–years of practice have taught her that the smallest particulars can distinguish a harmless herb from a deadly one–and in the case of Sir Barnaby’s murder, there are too many inconsistencies for her to ignore.

To discover the truth, Cecily must enter the world of the collectors, a realm where intellect is distorted by obsession and greed. As her pursuit of answers brings her closer to a killer, she risks being given a final resting place amid the bones that wait, silent and still, in the cabinets of Barnaby Mayne.

The Royal Governess • Wendy Holden • 25 août • Berkley • 368 pages

In 1933, twenty-two-year-old Marion Crawford accepts the role of a lifetime, tutoring their Royal Highnesses Elizabeth and Margaret Rose. Her one stipulation to their parents the Duke and Duchess of York is that she bring some doses of normalcy into the sheltered and privileged lives of the two young princesses.

At Buckingham Palace, Windsor Castle, and Balmoral, Marion defies oppressive court protocol to take the girls on tube trains, swimming at public baths, and on joyful Christmas shopping trips at Woolworth’s. From her ringside seat at the heart of the British monarchy she witnesses the upheaval of the Abdication and the glamour and drama of the 1937 Coronation.

During the war, as Hitler’s Heinkels fly over Windsor, she shelters her charges in the castle dungeons (not far from where the Crown Jewels are hidden in a biscuit tin). Afterwards, she is there when Elizabeth first sets eyes on Philip. But being beloved governess and confidante to the Windsor family has come at a cost. She puts her private life on hold until released from royal service following Princess Elizabeth’s marriage in 1947.

The Girl from Vichy • Andie Newton • 13 août • Aria • … pages

1942, occupied France. As the war in Europe rages on, Adèle Ambeh dreams of a France that is free from the clutches of the new regime. The date of her marriage to a ruthless man is drawing closer, and she only has one choice – she must run. With the help of her mother, Adèle flees to Lyon, seeking refuge at the Sisters of Notre Dame de la Compassion. From the outside this is a simple nunnery, but the sisters are secretly aiding the French Resistance, hiding and supplying the fighters with weapons.

While it is not quite the escape Adèle imagined, she is drawn to the nuns and quickly finds herself part of the resistance. But her new role means she must return to Vichy, and those she left behind, no matter the cost. Each day is filled with a different danger and as she begins to fall for another man, Adèle’s entire world could come crashing down around her.