Mini-chroniques de films de Noël

Chaque année, je l’avoue, j’attends avec impatience les nouveaux films de Noël sur Netflix. J’ai commencé les festivités début novembre avec Lord Hard.

Une jeune femme vivant à Los Angeles tombe amoureuse d’un charmant jeune homme rencontré sur une application. Elle décide de lui faire une surprise pour Noël et de lui rendre visite sur la côte Est des États-Unis, où il réside, mais se rend compte à son arrivée en ville qu’elle a été piégée et qu’elle communique depuis le début avec un usurpateur. Lorsqu’elle découvre que le véritable objet de son affection vit dans la même ville, celui qui a créé un faux compte sur l’application pour la séduire promet de tout faire pour leur organiser une rencontre… si elle accepte de faire semblant d’être sa petite amie durant les fêtes.

Love Hard est le film parfait de Noël, malgré les nombreux clichés qui l’émaillent, mais qui font aussi le charme de ce type de films. J’en redemande chaque année. Il commence avec une jeune femme qui ne croit plus en l’amour après des expériences désastreuses dans ce domaine. Elle est souvent une journaliste ou une personne ayant des responsabilité. C’est une romantique qui va rencontrer un homme quelques jours avant Noël. Le personnage de Nina Dobrev coche toutes les cases.

Le film se laisse regarder. Il y a des touches d’humour, de bons sentiments, parfaits pour Noël avec une fin heureuse et de la neige. On peut retrouver la morale habituelle : être soi-même, croire en la magie de Noël, la famille est ce qui compte le plus… Love Hard est vraiment dans la lignée des films traditionnelles de Noël. Ce n’est pas le film le plus original, mais il est divertissant.


La psychorigide, Caroline Christmas, ne désire rien de plus qu’un Noël parfait avec ses sœurs dans son somptueux manoir de campagne pour expier le fait que leur père a abandonné la famille le 25 décembre, il y a de nombreuses années. Mais la veille du réveillon, leur père, sonne à la porte avec sa nouvelle petite amie. À la suite d’une série d’incidents et de malentendus, Caroline découvre un secret de famille longtemps enfoui…

Une autre nouveauté Netflix que j’avais très envie de découvrir. Encore un film autour de la famille et de son importance, surtout à la période de Noël. Le générique m’a tout de suite charmé. Il m’a rappelé les vieilles séries à l’eau de rose comme Dallas, Amour, gloire et beauté ou Les feux de l’amour…

Il y a un peu de cela dans ce film : une famille avec ses problèmes amoureux, familiaux, ses petites névroses… Quatre soeurs différentes qui ne s’entendent pas et un père qui est parti il y a plus de vingt ans, les pièces rapportées… Certaines scènes ou situations rappellent aussi ce type de séries avec des situations cocasses et rocambolesques. Il y a beaucoup d’humour et de drame, des réconciliations… Et des révélations. Même si c’est convenu et plein de clichés, j’ai beaucoup aimé ce petit film qui donne définitivement envie d’avoir un manoir anglais.


Comment le Père Noël fait-il pour apporter tous les cadeaux, à tous les enfants du monde, en une seule nuit ?
Qui ne s’est jamais posé cette question ? Voici la réponse : il s’agit d’une opération secrète impliquant une technologie de pointe, soigneusement préparée dans une région secrète du pôle Nord… Pourtant, cette fois, un grain de sable va mettre la magie en danger. Un enfant a été oublié ! Et pour couronner le tout, c’est Arthur, le plus jeune fils du Père Noël et le moins doué de la famille, qui va tenter de sauver la situation avec son drôle de grand-père et une lutine obsédée par l’emballage des cadeaux… La mission s’annonce pleine d’aventures !

Un film d’animation de 2011 qui a peut-être pris quelques rides au niveau des images, mais pas de l’histoire. Cette dernière à tous les ingrédients des films de fin d’années. J’ai passé un très bon moment entre touches d’humour et émotions.

En effet, il montre l’importance de la famille, même quand c’est celle du Père Noël. J’ai beaucoup aimé que le film ne les présente pas forcément sous leur meilleur angle. Elle a aussi ses petits dysfonctionnements : la jalousie est présente, notamment de la part de l’ancien et du futur Père Noël pour l’actuel qui s’accroche à ses prérogatives. J’y ai vu beaucoup d’égoïsme. Il semble que l’aide apportée à Arthur est plutôt motivée par l’égoïsme et l’envie de gloire que pour l’intérêt de Gwen, la seule enfant qui n’a pas eu de cadeaux de la part du Père Noël. C’est aussi une famille qui se dispute et l’aventure d’Arthur va leur redonner l’occasion de se retrouver, d’apprécier les qualités de chacun à leur juste valeur.


Quand une auteure américaine négocie l’achat d’un château en Écosse avec le propriétaire, un duc grincheux et réticent, le résultat est bien plus qu’un compromis.

C’était le film de Noël que j’attendais le plus sur Netflix. Un château en Écosse… À Noël… Je signe tout de suite. J’ai vraiment passé un très bon moment avec ce dernier.

L’intrigue reste classique et sans surprise, avec ce qu’il faut de mièvre. Mais j’ai tout de même été transportée, étant très bon public pour les films de Noël. J’ai trouvé plutôt rafraîchissant le fait que l’héroïne soit une femme d’âge mur. Cela change agréablement de ce dont j’ai l’habitude. Sophie Brown est un personnage attachant, mais pas autant que son cercle d’amis avec qui elle tricote. Ils sont tous adorables. La musique et les chants écossais sont un véritable plus. Le château et le village m’ont fait rêver. J’ai également adoré le clin d’oeil à deux personnages d’une autre série de films de Noël de Netflix.

Sorties VO • Novembre 2021

Nouveau mois, nouvelles sorties VO… Encore des secrets de famille, des lectures fantastiques et de l’historique…

The Haunting of Leigh Harker • Darcy Coates • Poisoned Pen Press • 1 novembre • 272 pages

Sometimes the dead reach back…

Leigh Harker’s quiet suburban home was her sanctuary for more than a decade, until things abruptly changed. Curtains open by themselves. Radios turn off and on. And a dark figure looms in the shadows of her bedroom door at night, watching her, waiting for her to finally let down her guard enough to fall asleep.

Pushed to her limits but unwilling to abandon her home, Leigh struggles to find answers. But each step forces her towards something more terrifying than she ever imagined.

A poisonous shadow seeps from the locked door beneath the stairs. The handle rattles through the night and fingernails scratch at the wood. Her home harbours dangerous secrets, and now that Leigh is trapped within its walls, she fears she may never escape.

Do you think you’re safe?

You’re wrong.

Parting the veil • Paulette Kennedy • Lake Union Publishing • 1 novembre • 368 pages

Some houses hold secrets that are meant to be kept forever…

When Eliza Sullivan inherits an estate from a recently deceased aunt, she leaves behind a grievous and guilt-ridden past in New Orleans for rural England and a fresh start. Eliza arrives at her new home and finds herself falling for the mysterious lord of Havenwood, Malcolm Winfield. Despite the sinister rumors that surround him, Eliza is drawn to his melancholy charm and his crumbling, once-beautiful mansion. With enough love, she thinks, both man and manor could be repaired.

Not long into their marriage, Eliza fears that she should have listened to the locals. There’s something terribly wrong at Havenwood Manor: Forbidden rooms. Ghostly whispers in the shadows. Strangely guarded servants. And Malcolm’s threatening moods, as changeable as night and day.

As Eliza delves deeper into Malcolm’s troubling history, the dark secrets she unearths gain a frightening power. Has she married a man or a monster? For Eliza, uncovering the truth will either save her or destroy her. 

The London House • Katherine Reay • Harper Muse • 2 novembre • 368 pages

Caroline Payne thinks it’s just another day of work until she receives a call from Mat Hammond, an old college friend and historian. But pleasantries are cut short. Mat has uncovered a scandalous secret kept buried for decades: In World War II, Caroline’s British great-aunt betrayed family and country to marry her German lover.

Determined to find answers and save her family’s reputation, Caroline flies to her family’s ancestral home in London. She and Mat discover diaries and letters that reveal her grandmother and great-aunt were known as the “Waite sisters.” Popular and witty, they came of age during the interwar years, a time of peace and luxury filled with dances, jazz clubs, and romance. The buoyant tone of the correspondence soon yields to sadder revelations as the sisters grow apart, and one leaves home for the glittering fashion scene of Paris, despite rumblings of a coming world war.

Each letter brings more questions. Was Caroline’s great-aunt actually a traitor and Nazi collaborator, or is there a more complex truth buried in the past? Together, Caroline and Mat uncover stories of spies and secrets, love and heartbreak, and the events of one fateful evening in 1941 that changed everything.

Seven dirty secrets • Nathalie D. Richards • Sourcebooks Fire • 320 pages

I know seven secrets:
One caused the fall. One did nothing. One saw it all.
One didn’t care. One used their head. One played the hero.
One was left for dead.

On her eighteenth birthday, Cleo receives a mysterious invitation to a scavenger hunt. She’s sure her best friend Hope or her brother Connor is behind it, but no one confesses. And as Cleo and Hope embark on the hunt, the seemingly random locations and clues begin to feel familiar.

In fact, all of the clues seem to be about Cleo’s dead boyfriend, Cyrus, who drowned on a group rafting trip exactly a year ago. A bracelet she bought him. A song he loved. A photo of the rafting group, taken just before Cyrus drowned. And then the phone calls start, Cyrus’s voice taunting Cleo with a cryptic question: You ready?

As the clock on the scavenger hunt ticks down, it becomes clear that someone knows what really happened to Cyrus. And that person will stop at nothing to make sure Cleo and her friends pay. Can they solve the hunt before someone else winds up dead?

Watching Darkness Fall: FDR, His Ambassadors, and the Rise of Adolf Hitler • David McKean • Saint Martin’s Press • 2 novembre • 416 pages

As German tanks rolled toward Paris in late May 1940, the U.S. Ambassador to France, William Bullitt, was determined to stay put, holed up in the Chateau St. Firmin in Chantilly, his country residence. Bullitt told the president that he would neither evacuate the embassy nor his chateau, an eighteenth Renaissance manse with a wine cellar of over 18,000 bottles, even though “we have only two revolvers in this entire mission with only forty bullets.”

As German forces closed in on the French capital, Bullitt wrote the president, “In case I should get blown up before I see you again, I want you to know that it has been marvelous to work for you.” As the fighting raged in France, across the English Channel, Ambassador to Great Britain Joseph P. Kennedy wrote to his wife Rose, “The situation is more than critical. It means a terrible finish for the allies.”

Watching Darkness Fall will recount the rise of the Third Reich in Germany and the road to war from the perspective of four American diplomats in Europe who witnessed it firsthand: Joseph Kennedy, William Dodd, Breckinridge Long, and William Bullitt, who all served in key Western European capitals―London, Berlin, Rome, Paris, and Moscow―in the years prior to World War II. In many ways they were America’s first line of defense and they often communicated with the president directly, as Roosevelt’s eyes and ears on the ground. Unfortunately, most of them underestimated the power and resolve of Adolf Hitler and Germany’s Third Reich.

The Churchill Sisters: The Extraordinary Lives of Winston and Clementine’s Daughters • Rachel Trethewey • Saint Martin’s Press • 23 novembre • 320 pages

Bright, attractive and well-connected, in any other family the Churchill girls – Diana, Sarah, Marigold and Mary – would have shone. But they were not in another family, they were Churchills, and neither they nor anyone else could ever forget it. From their father – ‘the greatest Englishman’ – to their brother, golden boy Randolph, to their eccentric and exciting cousins, the Mitford Girls, they were surrounded by a clan of larger-than-life characters which often saw them overlooked. While Marigold died too young to achieve her potential, the other daughters lived lives full of passion, drama and tragedy.

Diana, intense and diffident; Sarah, glamorous and stubborn; Mary, dependable yet determined – each so different but each imbued with a sense of responsibility toward each other and their country. Far from being cosseted debutantes, these women were eyewitnesses at some of the most important events in world history, at Tehran, Yalta and Potsdam. Yet this is not a story set on the battlefields or in Parliament; it is an intimate saga that sheds light on the complex dynamics of family set against the backdrop of a tumultuous century.

Gilded • Marissa Meyer • Faber & Faber • 2 novembre • 512 pages

Cursed by the god of lies, a miller’s daughter has developed a talent for storytelling – but are all of her tales as false as they appear?

When one of Serilda’s stories draws the attention of the devastating Erlking, she finds herself swept away into a world of enchantment, where ghouls prowl the earth, and ravens track her every move. The king locks Serilda in a castle dungeon and orders her to spin straw into gold, or be killed for lying. In despair, Serilda unwittingly summons a mysterious young man to her aid. And he agrees to help her, for a price. But love wasn’t meant to be part of the bargain.

All of us villain • Amanda Foody & Christine Lynn Herman • Tor Teen • 4 novembre • 400 pages

After the publication of a salacious tell-all book, the remote city of Ilvernath is thrust into worldwide spotlight. Tourists, protesters, and reporters flock to its spellshops and ruins to witness an ancient curse unfold: every generation, seven families name a champion among them to compete in a tournament to the death. The winner awards their family exclusive control over the city’s high magick supply, the most powerful resource in the world.

In the past, the villainous Lowes have won nearly every tournament, and their champion is prepared to continue his family’s reign. But this year, thanks to the influence of their newfound notoriety, each of the champions has a means to win. Or better yet–a chance to rewrite their story.

But this is a story that must be penned in blood.

Lucy Holland • Sistersong (2021)

Sistersong • Lucy Holland • MacMillan • 400 pages • Avril 2021

535 AD. In the ancient kingdom of Dumnonia, King Cador’s children inherit a fragmented land abandoned by the Romans.

Riva, scarred in a terrible fire, fears she will never heal.
Keyne battles to be seen as the king’s son, when born a daughter.
And Sinne, the spoiled youngest girl, yearns for romance.

All three fear a life of confinement within the walls of the hold – a last bastion of strength against the invading Saxons. But change comes on the day ash falls from the sky, bringing Myrddhin, meddler and magician, and Tristan, a warrior whose secrets will tear the siblings apart. Riva, Keyne and Sinne must take fate into their own hands, or risk being tangled in a story they could never have imagined; one of treachery, love and ultimately, murder. It’s a story that will shape the destiny of Britain.


Sistersong est le genre d’oeuvre que j’apprécie énormément et que je recherche. Je suis une passionnée des légendes arthuriennes, de l’Empire romain et de cette Bretagne (actuellement Grande-Bretagne) à la fois historique et mythique. C’est un sujet qui revient progressivement à la mode. Il y a eu celui-ci qui a été publié cette année, mais également Half sick of shadows de Laura Sebastian, que je suis également impatiente de découvrir.

C’est vraiment le premier point que j’ai adoré dans ce roman. L’auteur situe son histoire peu de temps après que les Romains aient quitté l’île de Bretagne et le début des invasions saxonnes. Cela ajoute également un peu de tensions dans l’intrigue, car, au début, le royaume des trois soeurs semblent plutôt épargné, alors que proche de la mer. Cependant, les Saxons se rapprochent. Des éléments de la légende arthurienne interviennent également, puisqu’il y a la présence de magie, mais aussi d’un personnage mythique, Merlin. J’ai adoré cette adjonction à l’histoire, les explications sur la manière dont la magie fonctionne, son lien avec la terre… Autre point positif concerne le contexte et cette bataille entre la sauvegarde des anciennes traditions et divinités et le nouveau dieu unique, celui des Catholiques. Cet aspect du roman participe également au drame, en créant des clivages au sein du royaume et de la famille.

Ce drame qui se noue progressivement m’a énormément fait penser aux tragédies de Shakespeare, comme Hamlet et Roméo et Juliette que j’ai relu récemment. Sistersong est un drame familial où la notion de destin est cruciale. La tension se construit progressivement jusqu’à l’élément déclencheur. Il est surprenant et je ne pensais pas que l’auteur irait jusque-là. En y réfléchissant, après avoir terminé le roman, c’était presque logique. La précipitation de la tragédie ne pouvait que commencer ainsi. La fin a été à la hauteur de mes attentes, avec beaucoup d’émotions et de tristesse. La première partie peut souffrir de quelques longueurs, mais rien de bien méchant. L’intrigue se tourne beaucoup plus vers les personnages, leurs caractères et la réalisation de leurs rêves qu’à l’action. Il y aussi quelques révélations finales qui se devinent aisément, notamment autour d’un des personnages principaux. Je n’en ai pas pour autant bouder mon plaisir durant cette lecture.

Le destin de ses trois soeurs. Keyne, Riva et Sinne m’a passionné d’un bout à l’autre. Il m’est impossible de dire laquelle j’ai préféré. Elles sont toutes les trois extrêmement différentes du point de vue du caractère, et de leurs rêves que le lecteur ne peut les confondre. Elles ont une chose en commun : une volonté farouche de liberté, et de ne pas être entravées par les diktats, les convenances de leurs positions en tant que filles du roi. Le personnage de Keyne apporte une certaine représentation de la communauté LGBQ+. Quant aux deux autres soeurs, leur histoire s’inspire notamment d’une balade, The Twat Sisters.

Sistersong a presque été un coup de coeur. L’univers est riche, amplement détaillé et avec des personnages attachants. J’ai adoré le mélange mythique et historique. J’espère voir d’autres livres dans cette veine de la part de l’auteur.

Sherlock, Saison 4

Les aventures de Sherlock Holmes et de son acolyte de toujours, le docteur John Watson, sont transposées au XXIème siècle… 

Avec : Benedict Cumberbatch ; Martin Freeman ; Mark Gatiss ; Amanda Abbington ; Andrew Scott…


J’ai pris mon temps pour regarder cette ultime saison de Sherlock. Sortie en 2017, je ne la découvre que bien des années après. C’est avec plaisir que je retrouve des personnages que j’adore. Ils sont toujours aussi attachants et il est difficile de le dire au revoir. L’épisode de Noël est un régal à regarder, en reprenant les costumes d’époque. J’ai beaucoup aimé la manière dont il lie cet épisode avec la troisième et la quatrième saison.

Les trois épisodes sont intéressants, avec des moments plus épiques les uns que les autres. Une mention toute particulière pour le personnage de Mrs Hudson, qui amène tout autant un potentiel pour les émotions et le comique. Il y a encore quelques touches d’humour présentes et qui font aussi fait le succès de la série. Cependant, c’est une quatrième saison qui est encore plus sombre que les précédentes.

Cette saison voit l’apparition d’un nouveau personnage. Je ne me souviens pas qu’elle soit dans le canon holmésien, mais j’ai adoré cette soeur encore plus intelligente que les frères et beaucoup plus dangereuse également. Elle est l’égale de Moriarty au niveau de la malveillance. Elle apporte beaucoup de tension au fil de la saison avec l’apothéose du dernier épisode.

Ce dernier m’a laissé un sentiment un peu mitigé. Il y a du positif et du négatif. Globalement, c’est quand même plus positif. C’est tout de même un très bon épisode, digne de la série. Je vais commencer par le positif. Le premier aspect que j’ai apprécié est le huis clos qui prend place pendant une bonne partie de l’épisode, renforçant le drame et le suspens. Ces derniers n’ont eu de cesse de monter en pression depuis le début de la saison, notamment avec les « Miss me » disséminés. Par ailleurs, le spectateur, durant cet épisode, ne s’est jamais quel sera le prochain coup d’Eurus, rajoutant un effet d’anticipation, car tout peut bousculer d’un moment à l’autre dans le chaos.

Deuxièmement, mais quel plaisir de revoir Jim Moriarty. C’est un personnage que j’avais adoré dès sa première apparition et Andrew Scott en a fait une interprétation légendaire. Il a un charisme fou. Il nous avait habitué à des entrées fracassantes, et je suis loin d’être déçue. Les scénaristes m’ont régalé d’une nouvelle entrée épique, avec un choix de musique absolument parfait. Après Staying alive des Beegees, c’est au tour de Queen. Gros coup de coeur.

C’est un épisode prenant, plein de rythme qui rappelles des épisodes du canon qui n’ont pas fait l’objet d’un épisode spécifique, comme Les trois Garrideb, par exemple. Cependant, ce que je retiens du Dernier problème, ce sont les émotions présentes à cause des épreuves exigées par Eurus. Il y a eu des moments où j’ai eu la gorge serrée devant les choix que s’offrent à Sherlock, Mycroft et John. Les frères Holmes vont être bien malmenés par leur soeur et, pour une fois, ils vont montrer des faiblesses, surtout Mycroft, qui a toujours semblé sous contrôle et en parfaite maîtrise de lui-même. Sa façade vole en éclat dans cet épisode. J’ai apprécié d’en savoir plus sur les deux frères eux-mêmes, leur enfance… Gros point positif pour clore cette série et ce dernier épisode avait tous les ingrédients pour être une tragédie. En tout cas, je ne pouvais pas détourner les yeux de mon écran.

Le seul point négatif que je retiens est que quelques passages m’ont semblé tirer par les cheveux ou incohérents. Eurus apparaît toujours maître d’elle-même, calme, froide et calculatrice. Pourtant, dans les dernières scènes, elle devient une enfant effrayée et perdue… Pour que quelques scènes après, elle redevienne elle-même. J’ai trouvé ça un peu bizarre, je dois dire. À moins que, vu sous le prisme de la manipulation, ça peut constituer un début d’explications.

Sherlock aura été une série qui m’aura marqué par bien des aspects : la qualité du scénario et de la manière de filmer, les performances différents acteurs qui ont fait beaucoup de chemin depuis…

Sorties VO • Août 2021

A lesson in vengeance • Victoria Lee • Delacorte Press • 3 août • 384 pages

Felicity Morrow is back at Dalloway School.

Perched in the Catskill mountains, the centuries-old, ivy-covered campus was home until the tragic death of her girlfriend. Now, after a year away, she’s returned to graduate. She even has her old room in Godwin House, the exclusive dormitory rumored to be haunted by the spirits of five Dalloway students—girls some say were witches. The Dalloway Five all died mysteriously, one after another, right on Godwin grounds.

Witchcraft is woven into Dalloway’s history. The school doesn’t talk about it, but the students do. In secret rooms and shadowy corners, girls convene. And before her girlfriend died, Felicity was drawn to the dark. She’s determined to leave that behind her now; all Felicity wants is to focus on her senior thesis and graduate. But it’s hard when Dalloway’s occult history is everywhere. And when the new girl won’t let her forget.

It’s Ellis Haley’s first year at Dalloway, and she’s already amassed a loyal following. A prodigy novelist at seventeen, Ellis is a so-called “method writer.” She’s eccentric and brilliant, and Felicity can’t shake the pull she feels to her. So when Ellis asks Felicity for help researching the Dalloway Five for her second book, Felicity can’t say no. Given her history with the arcane, Felicity is the perfect resource.

The Dead & the Dark • Courtney Gould • Wednesday Books • 3 août • 352 pages

Something is wrong in Snakebite, Oregon. Teenagers are disappearing, some turning up dead, the weather isn’t normal, and all fingers seem to point to TV’s most popular ghost hunters who have just returned to town. Logan Ortiz-Woodley, daughter of TV’s ParaSpectors, has never been to Snakebite before, but the moment she and her dads arrive, she starts to get the feeling that there’s more secrets buried here than they originally let on.

Ashley Barton’s boyfriend was the first teen to go missing, and she’s felt his presence ever since. But now that the Ortiz-Woodleys are in town, his ghost is following her and the only person Ashley can trust is the mysterious Logan. When Ashley and Logan team up to figure out who—or what—is haunting Snakebite, their investigation reveals truths about the town, their families, and themselves that neither of them are ready for. As the danger intensifies, they realize that their growing feelings for each other could be a light in the darkness.

The Turnout • Megan Abbott • Putnam’s Son • 3 août • 352 pages

Ballet flows through their veins. Dara and Marie Durant were dancers since birth, with their long necks and matching buns and pink tights, homeschooled and trained by their mother. Decades later the Durant School of Dance is theirs. The two sisters, together with Charlie, Dara’s husband and once their mother’s prize student, inherited the school after their parents died in a tragic accident nearly a dozen years ago. Marie, warm and soft, teaches the younger students; Dara, with her precision, trains the older ones; and Charlie, back broken after years of injuries, rules over the back office. Circling around each other, the three have perfected a dance, six days a week, that keeps the studio thriving. But when a suspicious accident occurs, just at the onset of the school’s annual performance of The Nutcracker, a season of competition, anxiety, and exhilaration, an interloper arrives and threatens the delicate balance of everything they’ve worked for.

Once there were wolves • Charlotte McConaghy • Flatiron Books • 3 août • 272 pages

Inti Flynn arrives in Scotland with her twin sister, Aggie, to lead a team of biologists tasked with reintroducing fourteen gray wolves into the remote Highlands. She hopes to heal not only the dying landscape, but Aggie, too, unmade by the terrible secrets that drove the sisters out of Alaska.

Inti is not the woman she once was, either, changed by the harm she’s witnessed—inflicted by humans on both the wild and each other. Yet as the wolves surprise everyone by thriving, Inti begins to let her guard down, even opening herself up to the possibility of love. But when a farmer is found dead, Inti knows where the town will lay blame. Unable to accept her wolves could be responsible, Inti makes a reckless decision to protect them. But if the wolves didn’t make the kill, then who did? And what will Inti do when the man she is falling for seems to be the prime suspect?

The family plot • Megan Collins • Atria Books • 17 août • 320 pages

At twenty-six, Dahlia Lighthouse has a lot to learn when it comes to the real world. Raised in a secluded island mansion deep in the woods and kept isolated by her true crime-obsessed parents, she has spent the last several years living on her own, but unable to move beyond her past—especially the disappearance of her twin brother Andy when they were sixteen.

With her father’s death, Dahlia returns to the house she has avoided for years. But as the rest of the Lighthouse family arrives for the memorial, a gruesome discovery is made: buried in the reserved plot is another body—Andy’s, his skull split open with an ax.

Each member of the family handles the revelation in unusual ways. Her brother Charlie pours his energy into creating a family memorial museum, highlighting their research into the lives of famous murder victims; her sister Tate forges ahead with her popular dioramas portraying crime scenes; and their mother affects a cheerfully domestic façade, becoming unrecognizable as the woman who performed murder reenactments for her children. As Dahlia grapples with her own grief and horror, she realizes that her eccentric family, and the mansion itself, may hold the answers to what happened to her twin.

In my dreams I hold a knife • Ashley Winstead • Sourcebooks Landmark • 31 août • 368 pages

A college reunion turns dark and deadly in this chilling and propulsive suspense novel about six friends, one unsolved murder, and the dark secrets they’ve been hiding from each other—and themselves—for a decade.

Ten years after graduation, Jessica Miller has planned her triumphant return to southern, elite Duquette University, down to the envious whispers that are sure to follow in her wake. Everyone is going to see the girl she wants them to see—confident, beautiful, indifferent—not the girl she was when she left campus, back when Heather’s murder fractured everything, including the tight bond linking the six friends she’d been closest to since freshman year. Ten years ago, everything fell apart, including the dreams she worked for her whole life—and her relationship with the one person she wasn’t supposed to love.

But not everyone is ready to move on. Not everyone left Duquette ten years ago, and not everyone can let Heather’s murder go unsolved. Someone is determined to trap the real killer, to make the guilty pay. When the six friends are reunited, they will be forced to confront what happened that night—and the years’ worth of secrets each of them would do anything to keep hidden.

The Witch Haven • Sasha Peyton Smith • Simon & Schuster • 31 août • 448 pages

In 1911 New York City, seventeen-year-old Frances Hallowell spends her days as a seamstress, mourning the mysterious death of her brother months prior. Everything changes when she’s attacked and a man ends up dead at her feet—her scissors in his neck, and she can’t explain how they got there.

Before she can be condemned as a murderess, two cape-wearing nurses arrive to inform her she is deathly ill and ordered to report to Haxahaven Sanitarium. But Frances finds Haxahaven isn’t a sanitarium at all: it’s a school for witches. Within Haxahaven’s glittering walls, Frances finds the sisterhood she craves, but the headmistress warns Frances that magic is dangerous. Frances has no interest in the small, safe magic of her school, and is instead enchanted by Finn, a boy with magic himself who appears in her dreams and tells her he can teach her all she’s been craving to learn, lessons that may bring her closer to discovering what truly happened to her brother.

Frances’s newfound power attracts the attention of the leader of an ancient order who yearns for magical control of Manhattan. And who will stop at nothing to have Frances by his side. Frances must ultimately choose what matters more, justice for her murdered brother and her growing feelings for Finn, or the safety of her city and fellow witches. What price would she pay for power, and what if the truth is more terrible than she ever imagined?

The woods are always watching • Stephanie Perkins • Dutton Books • 31 août • 304 pages

A traditional backwoods horror story set–first page to last–in the woods of the Pisgah National Forest in the Blue Ridge Mountains.

Two girls go backpacking in the woods. Things go very wrong.

And, then, their paths collide with a serial killer. 

The bookseller’s secret • Michelle Gable • Graydon House • 17 août • 400 pages

In 1942, London, Nancy Mitford is worried about more than air raids and German spies. Still recovering from a devastating loss, the once sparkling Bright Young Thing is estranged from her husband, her allowance has been cut, and she’s given up her writing career. On top of this, her five beautiful but infamous sisters continue making headlines with their controversial politics.

Eager for distraction and desperate for income, Nancy jumps at the chance to manage the Heywood Hill bookshop while the owner is away at war. Between the shop’s brisk business and the literary salons she hosts for her eccentric friends, Nancy’s life seems on the upswing. But when a mysterious French officer insists that she has a story to tell, Nancy must decide if picking up the pen again and revealing all is worth the price she might be forced to pay.

Eighty years later, Heywood Hill is abuzz with the hunt for a lost wartime manuscript written by Nancy Mitford. For one woman desperately in need of a change, the search will reveal not only a new side to Nancy, but an even more surprising link between the past and present…

The Women of Troy • Pat Baker • Doubleday • 24 août • 304 pages

Troy has fallen. The Greeks have won their bitter war. They can return home victors, loaded with their spoils: their stolen gold, stolen weapons, stolen women. All they need is a good wind to lift their sails.

But the wind does not come. The gods have been offended – the body of Priam lies desecrated, unburied – and so the victors remain in limbo, camped in the shadow of the city they destroyed, pacing at the edge of an unobliging sea. And, in these empty, restless days, the hierarchies that held them together begin to fray, old feuds resurface and new suspicions fester.

Largely unnoticed by her squabbling captors, Briseis remains in the Greek encampment. She forges alliances where she can – with young, dangerously naïve Amina, with defiant, aged Hecuba, with Calchus, the disgraced priest – and begins to see the path to a kind of revenge. Briseis has survived the Trojan War, but peacetime may turn out to be even more dangerous…

The Real Valkyrie: The Hidden History of Viking Warrior Women • Nancy Marie Brown • St Martin’s Press • 31 août • 336 pages

In 2017, DNA tests revealed to the collective shock of many scholars that a Viking warrior in a high-status grave in Birka, Sweden was actually a woman. The Real Valkyrie weaves together archaeology, history, and literature to imagine her life and times, showing that Viking women had more power and agency than historians have imagined.

Brown uses science to link the Birka warrior, whom she names Hervor, to Viking trading towns and to their great trade route east to Byzantium and beyond. She imagines her life intersecting with larger-than-life but real women, including Queen Gunnhild Mother-of-Kings, the Viking leader known as The Red Girl, and Queen Olga of Kyiv. Hervor’s short, dramatic life shows that much of what we have taken as truth about women in the Viking Age is based not on data, but on nineteenth-century Victorian biases. Rather than holding the household keys, Viking women in history, law, saga, poetry, and myth carry weapons. These women brag, “As heroes we were widely known—with keen spears we cut blood from bone.” In this compelling narrative Brown brings the world of those valkyries and shield-maids to vivid life.

The last Mona Lisa • Jonathan Santlofer • Sourcebook Landmark • 17 août • 400 pages

August, 1911: The Mona Lisa is stolen by Vincent Peruggia. Exactly what happens in the two years before its recovery is a mystery. Many replicas of the Mona Lisa exist, and more than one historian has wondered if the painting now in the Louvre is a fake, switched in 1911.

Present day: art professor Luke Perrone digs for the truth behind his most famous ancestor: Peruggia. His search attracts an Interpol detective with something to prove and an unfamiliar but curiously helpful woman. Soon, Luke tumbles deep into the world of art and forgery, a land of obsession and danger.

A gripping novel exploring the 1911 theft and the present underbelly of the art world, The Last Mona Lisa is a suspenseful tale, tapping into our universal fascination with da Vinci’s enigma, why people are driven to possess certain works of art, and our fascination with the authentic and the fake. 

Bilan des sorties VO lues • Janvier à Juin 2021

Depuis un peu plus d’un an, je propose un tour d’horizon des sorties VO (en anglais) qui me tentent énormément. J’en lis un certain nombre, mais sans toujours les chroniquer sur le blog. Le mois de Juin vient de toucher à sa fin et, avec lui, la moitié de l’année. L’occasion parfaite pour un petit bilan mi-parcours des parutions déjà lues et celles que j’aimerai encore découvrir.

En cliquant sur les mois, vous accédez à l’article sur les sorties VO correspondant.

Janvier

Livres lus

The House on Vesper Sands – Padraic O’Donnell

On the case is Inspector Cutter, a detective as sharp and committed to his work as he is wryly hilarious. Gideon Bliss, a Cambridge dropout in love with one of the missing girls, stumbles into a role as Cutter’s sidekick. And clever young journalist Octavia Hillingdon sees the case as a chance to tell a story that matters—despite her employer’s preference that she stick to a women’s society column. As Inspector Cutter peels back the mystery layer by layer, he leads them all, at last, to the secrets that lie hidden at the house on Vesper Sands.

J’avais hâte de pouvoir le lire, car il avait de bons arguments : un policier historique, la période victorienne, un meurtre qui semble mettre en oeuvre des forces occultes… Mais au bout d’un gros tiers, l’intrigue n’a toujours pas démarré et le livre commence à devenir trop lent et mon attention descendait en flèche. Même en dépassant la centaine de pages, je n’avais pas le sentiment que l’intrigue avait réellement commencé alors que quasiment un tiers était lu.

The Heiress, The Revelations of Anne de Bourgh – Molly Greeley

As a fussy baby, Anne de Bourgh’s doctor prescribed laudanum to quiet her, and now the young woman must take the opium-heavy tincture every day. Growing up sheltered and confined, removed from sunshine and fresh air, the pale and overly slender Anne grew up with few companions except her cousins, including Fitzwilliam Darcy. Throughout their childhoods, it was understood that Darcy and Anne would marry and combine their vast estates of Pemberley and Rosings. But Darcy does not love Anne or want her.

After her father dies unexpectedly, leaving her his vast fortune, Anne has a moment of clarity: what if her life of fragility and illness isn’t truly real? What if she could free herself from the medicine that clouds her sharp mind and leaves her body weak and lethargic? Might there be a better life without the medicine she has been told she cannot live without?

In a frenzy of desperation, Anne discards her laudanum and flees to the London home of her cousin, Colonel John Fitzwilliam, who helps her through her painful recovery. Yet once she returns to health, new challenges await. Shy and utterly inexperienced, the wealthy heiress must forge a new identity for herself, learning to navigate a “season” in society and the complexities of love and passion. The once wan, passive Anne gives way to a braver woman with a keen edge—leading to a powerful reckoning with the domineering mother determined to control Anne’s fortune . . . and her life.

Le livre prend place dans l’univers de Jane Austen et notamment Pride & Prejudice, en s’intéressant à la cousine de Fitzwilliam Darcy, Anne de Bourgh. Pas un coup de coeur car, malheureusement, le roman souffre de trop nombreuses longueurs. Cependant, Anne est un personnage attachant à suivre, surtout quand elle sort de son cocon. L’aspect historique est également bien développé.

Lore – Alexandra Bracken

Every seven years, the Agon begins. As punishment for a past rebellion, nine Greek gods are forced to walk the earth as mortals, hunted by the descendants of ancient bloodlines, all eager to kill a god and seize their divine power and immortality.

Long ago, Lore Perseous fled that brutal world in the wake of her family’s sadistic murder by a rival line, turning her back on the hunt’s promises of eternal glory. For years she’s pushed away any thought of revenge against the man–now a god–responsible for their deaths.

Yet as the next hunt dawns over New York City, two participants seek out her help: Castor, a childhood friend of Lore believed long dead, and a gravely wounded Athena, among the last of the original gods.

The goddess offers an alliance against their mutual enemy and, at last, a way for Lore to leave the Agon behind forever. But Lore’s decision to bind her fate to Athena’s and rejoin the hunt will come at a deadly cost–and still may not be enough to stop the rise of a new god with the power to bring humanity to its knees.

Lore est un roman d’action qui s’inspire de la mythologie grecque. Ce n’est pas totalement un coup de coeur, mais j’ai vraiment passé un bon moment. Il y a une bonne dose d’actions, de rebondissements… L’idée de départ est originale et bien développée.

Don’t tell a soul – Kirsten Miller

All Bram wanted was to disappear—from her old life, her family’s past, and from the scandal that continues to haunt her. The only place left to go is Louth, the tiny town on the Hudson River where her uncle, James, has been renovating an old mansion. But James is haunted by his own ghosts. Months earlier, his beloved wife died in a fire that people say was set by her daughter. The tragedy left James a shell of the man Bram knew—and destroyed half the house he’d so lovingly restored.

The manor is creepy, and so are the locals. The people of Louth don’t want outsiders like Bram in their town, and with each passing day she’s discovering that the rumors they spread are just as disturbing as the secrets they hide. Most frightening of all are the legends they tell about the Dead Girls. Girls whose lives were cut short in the very house Bram now calls home. The terrifying reality is that the Dead Girls may have never left the manor. And if Bram looks too hard into the town’s haunted past, she might not either.

En un seul mot… Creepy. L’histoire est dérangeante à souhaite et il y a quelques moments qui font bien frissonner. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de devoir le mettre de côté, quand j’étais toute seule en soirée. L’auteur maîtrise parfaitement le suspens et à chaque page tournée, je voulais connaître la vérité, car il y avait quelques bizarreries qui interviennent durant la lecture… J’ai adoré l’évolution de l’intrigue et le livre est un coup de coeur.

Ceux que j’aimerais lire

Our darkest night de Jennifer Robson ; The Divines d’Ellie Eaton ; The last garden in England de Julia Kelly ; Faye, faraway d’Helen Fisher ; The Historians de Cecilia Eckbäck ; In the garden of spite de Camilla Bruce ; The Children’s train de Viola Ardone.

Février

Livres lus

The Paris Dressmaker – Kristy Cambron

Paris, 1939. Maison Chanel has closed, thrusting haute couture dressmaker Lila de Laurent out of the world of high fashion as Nazi soldiers invade the streets and the City of Lights slips into darkness. Lila’s life is now a series of rations, brutal restrictions, and carefully controlled propaganda while Paris is cut off from the rest of the world. Yet in hidden corners of the city, the faithful pledge to resist. Lila is drawn to La Resistance and is soon using her skills as a dressmaker to infiltrate the Nazi elite. She takes their measurements and designs masterpieces, all while collecting secrets in the glamorous Hôtel Ritz—the heart of the Nazis’ Parisian headquarters. But when dashing René Touliard suddenly reenters her world, Lila finds her heart tangled between determination to help save his Jewish family and bolstering the fight for liberation.

Paris, 1943. Sandrine Paquet’s job is to catalog the priceless works of art bound for the Führer’s Berlin, masterpieces stolen from prominent Jewish families. But behind closed doors, she secretly forages for information from the underground resistance. Beneath her compliant façade lies a woman bent on uncovering the fate of her missing husband . . . but at what cost? As Hitler’s regime crumbles, Sandrine is drawn in deeper when she uncrates an exquisite blush Chanel gown concealing a cryptic message that may reveal the fate of a dressmaker who vanished from within the fashion elite.

Je ressors extrêmement déçue par ce roman. En soi, il avait de quoi me plaire : la mode et plus particulièrement la Maison Chanel, Paris sous l’Occupation, la Résistance et le destin de deux femmes… Malheureusement, l’auteur alterne non seulement les deux points de vue, et deux époques différentes : le début de la guerre et 1944. Cela fait quatre trames différentes, et elles ne sont pas d’égal intérêt. J’ai eu du mal à m’attacher à Simone et Lila.

The Shadow War – Lindsay Smith

World War II is raging, and five teens are looking to make a mark. Daniel and Rebeka seek revenge against the Nazis who slaughtered their family; Simone is determined to fight back against the oppressors who ruined her life and corrupted her girlfriend; Phillip aims to prove that he’s better than his worst mistakes; and Liam is searching for a way to control the portal to the shadow world he’s uncovered, and the monsters that live within it–before the Nazi regime can do the same. When the five meet, and begrudgingly team up, in the forests of Germany, none of them knows what their future might hold.

As they race against time, war, and enemies from both this world and another, Liam, Daniel, Rebeka, Phillip, and Simone know that all they can count on is their own determination and will to survive. With their world turned upside down, and the shadow realm looming ominously large–and threateningly close–the course of history and the very fate of humanity rest in their hands. Still, the most important question remains: Will they be able to save it?

Il y a de bonnes idées : la Seconde Guerre mondiale, des forces occultes et un monde parallèle, une mission impossible… L’intrigue possède beaucoup trop de personnages et de points de vues différents pour que la lecture soit agréable. Je m’y perdais. Par ailleurs, les personnages sont plus des archétypes que réellement travaillés et nuancés. L’histoire traine en longueur alors que je m’attendais à plus d’action.

The Witch’s Heart – Genevieve Gornichec

Angrboda’s story begins where most witches’ tales end: with a burning. A punishment from Odin for refusing to provide him with knowledge of the future, the fire leaves Angrboda injured and powerless, and she flees into the farthest reaches of a remote forest. There she is found by a man who reveals himself to be Loki, and her initial distrust of him transforms into a deep and abiding love.

Their union produces three unusual children, each with a secret destiny, who Angrboda is keen to raise at the edge of the world, safely hidden from Odin’s all-seeing eye. But as Angrboda slowly recovers her prophetic powers, she learns that her blissful life—and possibly all of existence—is in danger.

With help from the fierce huntress Skadi, with whom she shares a growing bond, Angrboda must choose whether she’ll accept the fate that she’s foreseen for her beloved family…or rise to remake their future. From the most ancient of tales this novel forges a story of love, loss, and hope for the modern age.

J’adore les réécritures, que ce soit de contes ou de la mythologique. Genevieve Gornichec s’inspire d’une des épouses de Loki, Angrboda la sorcière. Ce type d’ouvrages se veut dans une lignée féministe, mais il rate quelque peu son effet. J’en ai lu la moitié avant d’abandonner. Le livre a été d’un tel ennui que je suis même étonnée d’avoir eu la patience de tenir jusque là.

Ceux que j’aimerais lire

While Paris slept de Ruth Druart ; The house upstairs de Julia Fine ; The invisible woman d’Erika Robuck ; A history of what come next de Sylvain Neuvel ; All Girls d’Emily Layden ; The kitchen front de Jennifer Ryan.

Mars

Livres lus

After Alice felll – Kim Taylor Blakemore

New Hampshire, 1865. Marion Abbott is summoned to Brawders House asylum to collect the body of her sister, Alice. She’d been found dead after falling four stories from a steep-pitched roof. Officially: an accident. Confidentially: suicide. But Marion believes a third option: murder.

Returning to her family home to stay with her brother and his second wife, the recently widowed Marion is expected to quiet her feelings of guilt and grief—to let go of the dead and embrace the living. But that’s not easy in this house full of haunting memories. Just when the search for the truth seems hopeless, a stranger approaches Marion with chilling words: I saw her fall.

Now Marion is more determined than ever to find out what happened that night at Brawders, and why. With no one she can trust, Marion may risk her own life to uncover the secrets buried with Alice in the family plot. 

Un roman rempli de secrets de famille avec une atmosphère loure. Malgré quelques lenteurs qui peuvent parfois ponctuer le livre, les pages se tournent facilement, car l’envie de savoir ce qui est arrivé à Alice est plus forte, tout comme celle de découvrir le ou les secrets du frère de Marion et de son épouse. Pas un coup de coeur, mais une bonne lecture.

The Women of Château Lafayette – Stephanie Dray

A founding mother…
1774. Gently-bred noblewoman Adrienne Lafayette becomes her husband’s political partner in the fight for American independence. But when their idealism sparks revolution in France and the guillotine threatens everything she holds dear, Adrienne must choose to renounce the complicated man she loves, or risk her life for a legacy that will inspire generations to come.

A daring visionary…
1914. Glittering New York socialite Beatrice Astor Chanler is a force of nature, daunted by nothing–not her humble beginnings, her crumbling marriage, or the outbreak of war. But after witnessing the devastation in France and delivering war-relief over dangerous seas, Beatrice takes on the challenge of a lifetime: convincing America to fight for what’s right.

A reluctant resistor…
1940. French school-teacher and aspiring artist Marthe Simone has an orphan’s self-reliance and wants nothing to do with war. But as the realities of Nazi occupation transform her life in the isolated castle where she came of age, she makes a discovery that calls into question who she is, and more importantly, who she is willing to become. 

Lafayette revient à la mode après la sortie de la comédie musicale Hamilton. Stephanie Dray en fait l’élément central de son nouveau roman en explorant le destin de trois femmes durant la Révolution française, la Première et la Deuxième Guerre mondiale. Même si les époques sont totalement différentes pour ne pas être confondues, certaines sont plus intéressantes que d’autres. Néanmoins, cela reste un livre que j’ai abandonné.

Ceux que j’aimerais lire

Under the light of the Italian moon de Jennifer Anton ; Vera de Carol Edgarian ; The lost village de Camilla Sten ; The Rose Code de Kate Quinn ; The lost apothecary de Sarah Penner.

Avril

Livres lus

Sistersong – Lucy Holland

535 AD. In the ancient kingdom of Dumnonia, King Cador’s children inherit a fragmented land abandoned by the Romans.

Riva, scarred in a terrible fire, fears she will never heal.
Keyne battles to be seen as the king’s son, when born a daughter.
And Sinne, the spoiled youngest girl, yearns for romance.

All three fear a life of confinement within the walls of the hold – a last bastion of strength against the invading Saxons. But change comes on the day ash falls from the sky, bringing Myrddhin, meddler and magician, and Tristan, a warrior whose secrets will tear the siblings apart. Riva, Keyne and Sinne must take fate into their own hands, or risk being tangled in a story they could never have imagined; one of treachery, love and ultimately, murder. It’s a story that will shape the destiny of Britain.

Le résumé me faisait penser à une pièce de Shakespeare : trois soeurs aux destins différentes et dramatiques. J’ai adoré suivre l’histoire de ces soeurs, d’apprendre à les connaître, leurs secrets, leurs rêves et leurs espoirs. Elles sont différentes et je ne saurai dire laquelle a été ma préférée. Elles m’ont plu pour des raisons diverses. J’ai adoré à la fois le contexte historique (la Grande-Bretagne après la chute de l’Empire romain) et fantastique (la présence de magie et de Merlin). Le coup de coeur n’était pas loin, mais c’est un très bon roman que je ne regrette pas d’avoir découvert.

Ceux que j’aimerais lire

Ariadne de Jennifer Saint ; Near the bone de Christina Henry ; Ophelia de Norman Bacal ; The Mary Shelley Club de Goldy Moldavsky ; The last bookshop of London de Madeline Martin ; The Dictionnary of lost words de Pip Williams.

Mai

Ceux que j’aimerais lire

The Radio Operator d’Ulla Lenze ; Madam de Phoebe Wynne ; The lights of Prague de Nicole Jarvis.

Juin

Ceux que j’aimerais lire

The Wolf and the Woodsman d’Ava Reid ; Daughter of Sparta de Claire M. Andrews ; The nature of the witches de Rachel Griffin ; The Maidens d’Alex Michaelides ; For the Wolf d’Hannah F. Whitten.

Top 5 Wednesday • Long series

Le thème du jour propose de parler de nos séries littéraires préférées. Elles doivent contenir plus de trois tomes, pour être considérée comme une série longue.

Peter Grant – Ben Aaronovitch

Probationary Constable Peter Grant dreams of being a detective in London’s Metropolitan Police. Too bad his superior plans to assign him to the Case Progression Unit, where the biggest threat he’ll face is a paper cut. But Peter’s prospects change in the aftermath of a puzzling murder, when he gains exclusive information from an eyewitness who happens to be a ghost. Peter’s ability to speak with the lingering dead brings him to the attention of Detective Chief Inspector Thomas Nightingale, who investigates crimes involving magic and other manifestations of the uncanny. Now, as a wave of brutal and bizarre murders engulfs the city, Peter is plunged into a world where gods and goddesses mingle with mortals and a long-dead evil is making a comeback on a rising tide of magic.

C’est une série que j’aime énormément et qui comprend une dizaine de tomes. J’en ai déjà lu six et je suis en train de la terminer, doucement mais sûrement. J’adore cette histoire qui devient de plus en plus sombre au fur et à mesure et qui contient de nombreuses références à la pop culture anglaise et des touches d’humour anglais divines.

Les Rougon-Macquart – Émile Zola

Dans la petite ville provençale de Plassans, au lendemain du coup d’État d’où va naître le Second Empire, deux adolescents, Miette et Silvère, se mêlent aux insurgés. Leur histoire d’amour comme le soulèvement des républicains traversent le roman, mais au-delà d’eux, c’est aussi la naissance d’une famille qui se trouve évoquée : les Rougon en même temps que les Macquart dont la double lignée, légitime et bâtarde, descend de la grand-mère de Silvère, Tante Dide. Et entre Pierre Rougon et son demi-frère Antoine Macquart, la lutte rapidement va s’ouvrir. Premier roman de la longue série des Rougon-Macquart, La Fortune des Rougon que Zola fait paraître en 1871 est bien le roman des origines. Au moment où s’installe le régime impérial que l’écrivain pourfend, c’est ici que commence la patiente conquête du pouvoir et de l’argent, une lente ascension familiale qui doit faire oublier les commencements sordides, dans la misère et dans le crime.

En une vingtaine de tomes, Émile Zola évoque une famille et ses descendants dans la France du Second Empire. J’en suis quasiment à la moitié et, de manière générale, j’ai aimé chacun des tomes pour des raisons différentes.

Soleil Noir – Éric Giacometti et Jacques Ravenne

Dans une Europe au bord de l’abîme, une organisation nazie, l’Ahnenerbe, pille des lieux sacrés à travers le monde. Ils cherchent à amasser des trésors aux pouvoirs obscurs destinés à établir le règne millénaire du Troisième Reich. Son maître, Himmler, envoie des SS fouiller un sanctuaire tibétain dans une vallée oubliée de l’Himalaya. Il se rend lui-même en Espagne, dans un monastère, pour chercher un tableau énigmatique. De quelle puissance ancienne les nazis croient-ils détenir la clé ? À Londres, Churchill découvre que la guerre contre l’Allemagne sera aussi la guerre spirituelle de la lumière contre l’occulte. Ce livre est le premier tome d’une saga où l’histoire occulte fait se rencontrer les acteurs majeurs de la Seconde Guerre mondiale et des personnages aux destins d’exception : Tristan, le trafiquant d’art au passé trouble, Erika, une archéologue allemande, Laure, l’héritière des Cathares…

Le quatrième tome vient de sortir et j’ai déjà lu les trois premiers. C’est une série prenante autour de reliques, d’archéologie, d’aventures…

Erica Falck – Camilla Läckberg

Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d’une amie d’enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d’eau gelée. Impliquée malgré elle dans l’enquête (à moins qu’une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l’œuvre), Erica se convainc très vite qu’il ne s’agit pas d’un suicide. Sur ce point – et sur beaucoup d’autres -, l’inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint.

À la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives, plonge clans les strates d’une petite société provinciale qu’elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d’autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d’un peintre clochard – autre mise en scène de suicide.

J’ai le troisième et quatrième tomes dans ma pile à lire et il m’en reste encore une dizaine avant de terminer la série. J’ai beaucoup aimé les deux premiers et j’ai véritablement envie de la continuer.

Bernie Gunther – Philip Kerr

Publiés pour la première fois dans les années 1989-1991, L’été de cristal, La pâle figure et Un requiem allemand évoquent l’ambiance du Ille Reich en 1936 et 1938, et ses décombres en 1947 Ils ont pour héros Bernie Gunther, ex-commissaire de la police berlinoise devenu détective privé. Désabusé et courageux, perspicace et insolent, Bernie est à l’Allemagne nazie ce que Phil Marlowe était à la Californie de la fin des années 30 : un homme solitaire témoin de la cupidité et de la cruauté humaines, qui nous tend le miroir d’un lieu et d’une époque. Des rues de Berlin  » nettoyées  » pour offrir une image idyllique aux visiteurs des Jeux olympiques, à celles de Vienne la corrompue, théâtre après la guerre d’un ballet de tractations pour le moins démoralisant, Bernie va enquêter au milieu d’actrices et de prostituées, de psychiatres et de banquiers, de producteurs de cinéma et de publicitaires. Mais là où la Trilogie se démarque d’un film noir hollywoodien, c’est que les rôles principaux y sont tenus par des vedettes en chair et en os : Heydrich, Himmler et Goering…

Une de mes séries préférées. Plus d’une dizaine de tomes, un personnage attachant et une série allant des années 20 jusqu’aux années 60. Chaque livre est très largement documenté. Il me manque le dernier tome à découvrir.

Top 5 Wednesday • Recent purchases

Thème : Recent purchases

Voilà un autre thème qui m’inspire pour ce mois-ci. La question posée est quels sont les cinq livres que j’ai récemment acheté et que je suis excitée à l’idée de lire ou que j’ai aimé. Ça tombe bien, car j’ai refait mon stock le mois dernier en allant dans mes librairies strasbourgeoises préférées et en passant dans plusieurs Emmaüs. Certains ont déjà été lus, mais j’ai surtout envie de parler de ceux qui ne le sont pas encore, mais qui me tentent énormément.

La famille Karnovski – Israel Joshua Singer

La famille Karnovski retrace le destin de trois générations d’une famille juive qui décide de quitter la Pologne pour s’installer en Allemagne à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Comment Jegor, fils d’un père juif et d’une mère aryenne, trouvera-t-il sa place dans un monde où la montée du nazisme est imminente?

Publié en 1943 alors que les nazis massacrent les communautés juives en Europe, le roman d’Israël Joshua Singer est hanté par ces tragiques circonstances et par la volonté de démêler le destin complexe de son peuple.

En 2021, j’avais très envie de découvrir la littérature israélienne que je ne connais absolument pas. J’ouvre le bal avec cette saga familiale, adorant ce genre de récits en temps normal. Il me tarde de le lire et il ne restera pas très longtemps dans ma PAL.

Sistersong – Lucy Holland

535 AD. In the ancient kingdom of Dumnonia, King Cador’s children inherit a fragmented land abandoned by the Romans.

Riva, scarred in a terrible fire, fears she will never heal.
Keyne battles to be seen as the king’s son, when born a daughter.
And Sinne, the spoiled youngest girl, yearns for romance.

All three fear a life of confinement within the walls of the hold – a last bastion of strength against the invading Saxons. But change comes on the day ash falls from the sky, bringing Myrddhin, meddler and magician, and Tristan, a warrior whose secrets will tear the siblings apart. Riva, Keyne and Sinne must take fate into their own hands, or risk being tangled in a story they could never have imagined; one of treachery, love and ultimately, murder. It’s a story that will shape the destiny of Britain.

Je l’avais déjà remarqué et il était présent dans un de mes articles sur les sorties VO. Cette histoire m’intrigue énormément et je suis totalement fan de cette couverture, de cette Bretagne magique et mythique. Je triche un peu, mais je suis déjà plongée dedans et j’en ai lu la moitié. Intriguant et, pour le moment, j’aime beaucoup.

Sumerki – Dmitry Glukhovsky

Quand Dmitry Alexeïevitch, traducteur désargenté, insiste auprès de son agence pour obtenir un nouveau contrat, il ne se doute pas que sa vie en sera bouleversée. Le traducteur en charge du premier chapitre ne donnant plus de nouvelles, c’est un étrange texte qui lui échoit : le récit d’une expédition dans les forêts inexplorées du Yucatán au XVIe siècle, armée par le prêtre franciscain Diego de Landa. Et les chapitres lui en sont remis au compte-gouttes par un mystérieux commanditaire. 

Aussi, quand l’employé de l’agence est sauvagement assassiné et que les périls relatés dans le document s’immiscent dans son quotidien, Dmitry Alexeïevitch prend peur. Dans les ombres du passé, les dieux et les démons mayas se sont-ils acharnés à protéger un savoir interdit ? A moins, bien entendu, que le manuscrit espagnol ne lui ait fait perdre la raison. Alors que le monde autour de lui est ravagé par des ouragans, des séismes et des tsunamis, le temps est compté pour découvrir la vérité.

Un auteur qui m’a largement été recommandé, surtout pour sa série Métro. Cependant, n’ayant pas envie de me lancer dans une nouvelle série alors que j’essaie d’en terminer un maximum, j’ai préféré choisir ce titre qui semble plus être un thriller ésotérique, ma marotte du moment.

Richard Oppenheimer, La vengeance des cendres – Harald Gilbers

Berlin, hiver 1946, le plus froid que la capitale ait connu au XXe siècle. La guerre est certes finie mais l’Allemagne commence à peine à panser ses plaies, et les Berlinois manquent de tout, surtout de nourriture. Dans cette atmosphère très tendue, des corps mutilés font mystérieusement surface aux quatre coins de la ville. Chacun a la peau couverte de mots écrits à l’encre, et une liste de noms inconnus fourrée dans la bouche. Le commissaire Oppenheimer est alors mobilisé pour mener l’enquête et découvre vite un point commun entre ces morts : ils avaient tous collaboré avec le régime nazi. À Oppenheimer de parvenir à retracer le passé du tueur, et à anticiper ses prochains meurtres.

Déjà le quatrième tome de cette série que j’aime beaucoup. Il me tardait de connaître la suite des aventures de Richard Oppenheimer. Le cinquième est sorti récemment en grand format.

La Sorcière – Jules Michelet

Michelet sait prêter sa voix aux parias du passé, à ceux qui n’ont pas eu d’histoire. À travers les siècles la femme tient-elle donc toujours le même rôle, celui de la mal aimée ? En embrassant d’un seul regard toute l’étendue du Moyen Âge, de la Renaissance et du Grand Siècle, Michelet discerne pour la première fois la suite rigoureuse d’une tragédie dont l’héroïne serait une femme à la fois révérée et persécutée : la sorcière.

La figure de la sorcière me fascine. J’avais adoré l’essai de Mona Chollet, Sorcières ! La puissance invaincue des femmes, que je recommande chaudement. J’avais très envie de découvrir celui de Michelet, qui date certes un peu, car il est publié pour la première fois en 1862, mais qui a fait autorité pendant longtemps. La recherche a depuis évolué sur le sujet.

Judith Kerr • Quand Hitler s’empara du lapin rose (1971)

Quand Hitler s’empara du lapin rose • Judith Kerr • 1971 • Le Livre de Poche • 314 pages

Imaginez que le climat se détériore dans votre pays, au point que certains citoyens soient menacés dans leur existence. Imaginez surtout que votre père se trouve être l’un de ces citoyens et qu’il soit obligé d’abandonner tout et de partir sur-le-champ, pour éviter la prison et même la mort. C’est l’histoire d’Anna dans l’Allemagne nazie d’Adolf Hitler. Elle a neuf ans et ne s’occupe guère que de crayons de couleur, de visites au zoo avec son « oncle » Julius et de glissades dans la neige. Brutalement les choses changent. Son père disparaît sans prévenir. Puis, elle-même et le reste de sa famille s’expatrient pour le rejoindre à l’étranger. Départ de Berlin qui ressemble à une fuite. Alors commence la vie dure – mais non sans surprises – de réfugiés. D’abord la Suisse, près de Zurich. Puis Paris. Enfin Londres. Odyssée pleine de fatigues et d’angoisses mais aussi de pittoresque et d’imprévu – et toujours drôles – d’Anna et de son frère Max affrontant l’inconnu et contraints de vaincre toutes sortes de difficultés – dont la première et non la moindre: celle des langues étrangères! Ce récit autobiographique de Judith Kerr nous enchante par l’humour qui s’en dégage, et nous touche par cette particulière vibration de ton propre aux souvenirs de famille, quand il apparaît que la famille fut une de celles où l’on s’aime…

J’ai ce roman dans ma liste d’envie depuis quelques années. Il a fallu que son adaptation soit disponible à la demande pour que je me décide enfin à l’acheter et à le lire. J’ai passé un très bon moment avec les deux.

Quand Hitler s’empara du lapin rose est un roman autobiographique. Judith Kerr s’est inspirée de sa propre histoire et celle de sa famille. Son frère et elle deviennent Max et Anna. Elle raconte son exil loin d’Allemagne, après les élections de 1933 qui ont vu l’arrivée des nazis au pouvoir. La famille a été contrainte de fuir, car le père, un intellectuel juif, a souvent pris position contre le national-socialisme. C’est une histoire prenante. Dès les premières pages ou minutes du film, j’ai pris à coeur le destin d’Anna. J’avais tout de même l’espoir que les siens puissent rentrer dans leur pays, même si, en tant qu’adulte et connaissant l’Histoire, je savais que c’était impossible. Finalement, la question a été de savoir où ils allaient définitivement s’installer et se reconstruire.

Il y a beaucoup d’émotions retranscrites et, en tant que lectrice, je suis passée par tellement de sentiments différents, en même temps que la famille Kemper : de la tristesse à la colère, de l’espoir au désespoir le plus total… J’ai été impressionnée par la résilience d’Anna et Max alors qu’ils sont si jeunes, ainsi que de leurs parents. Ils avancent, essaient constamment de se reconstruire. Ils tentent tant bien que mal de s’adapter à chaque fois à un nouveau pays, une nouvelle langue et de découvrir des coutumes différentes. C’est un aspect que j’ai énormément apprécié de ce roman. J’avoue que je n’ai pas pu m’empêcher de penser à mes grands-parents maternels, qui, dans un autre contexte, ont fui la guerre civile espagnole, puis la guerre d’Algérie.

C’est un roman que j’avais tout de même peur de ne pas apprécier à sa juste valeur par son côté très jeunesse. Le public visé est celui qui a l’âge d’Anna, c’est-à-dire une dizaine d’années. Le livre est écrit de son point de vue. Cependant, je l’ai vraiment apprécié par tous les aspects que j’ai évoqués auparavant : un récit d’exil, de résilience, de l’importance de la famille avec toutes les épreuves qu’elle doit traverser. Il y a aussi les différents personnages. La famille est attachante et il y a de très jolis passages. Comme le dit si bien Anna, tant qu’ils sont ensemble, tout va pour le mieux.

En 2019, Quand Hitler s’empara du lapin rose a fait l’objet d’une adaptation par un studio allemand avec Oliver Masucci dans le rôle du père. C’est un acteur que j’apprécie énormément. En France, il est notamment connu pour son rôle d’Ulrich dans la série Dark de Netflix. Je ne connaissais pas les autres acteurs. L’actrice qui joue Anna est très bien, mais elle ne crève pas l’écran non plus. Aucun d’eux d’ailleurs. Ils sont bons dans leurs rôles, mais je n’ai pas vu de performances exceptionnelles.

Cependant, cette adaptation est extrêmement fidèle. Je n’ai relevé que deux différences, sans qu’elles apportent de véritables chamboulements dans l’intrigue. Par exemple, par rapport au livre, il y a un personnage secondaire qui manque à l’appel, mais son absence ne m’a pas dérangé. Elle n’apportait pas grand chose à l’intrigue dans le livre. Le deuxième changement est lorsqu’ils sont à Paris. Ils reçoivent l’aide d’un membre de leur famille dans le livre, une tante si mes souvenirs sont bons, alors que dans le film, il s’agit d’un metteur en scène allemand dont le père d’Anna avait souvent fait la critique. En revanche, j’ai énormément aimé la musique qui accompagne parfaitement les émotions présentes.

Que ce soit pour le livre ou son adaptation cinématographique, je n’ai pas eu de gros coup de coeur. Ça se laisse lire ou regarder, mais je n’en garderai pas un souvenir impérissable. Ils s’arrêtent tous les deux alors que la famille arrive à Londres. Le livre a en effet un deuxième tome, Ici Londres. S’il croise ma route un jour, je le lirai avec plaisir, mais ce n’est pas ma priorité.

Natalie Jenner • The Jane Austen Society (2020)

The Jane Austen Society • Natalie Jenner • Mai 2020 • St Martin’s Press • 320 pages

Just after the Second World War, in the small English village of Chawton, an unusual but like-minded group of people band together to attempt something remarkable.

One hundred and fifty years ago, Chawton was the final home of Jane Austen, one of England’s finest novelists. Now it’s home to a few distant relatives and their diminishing estate. With the last bit of Austen’s legacy threatened, a group of disparate individuals come together to preserve both Jane Austen’s home and her legacy. These people—a laborer, a young widow, the local doctor, and a movie star, among others—could not be more different and yet they are united in their love for the works and words of Austen. As each of them endures their own quiet struggle with loss and trauma, some from the recent war, others from more distant tragedies, they rally together to create the Jane Austen Society.


Mes connaissances sur Jane Austen sont plutôt limitées. Je n’ai réellement lu d’elle que Pride & Prejudice alors que je devais être au lycée. C’est aussi le seul dont j’ai vu l’adaptation, celle avec Keira Knightley. Il faut absolument que je m’intéresse de plus près à cette auteur dont les livres ne cessent de passionner les lecteurs depuis des générations. Je ne compte plus les réécritures de ses romans ou mettant en scène des admirateurs de ses personnages. The Jane Austen Society fait partie de cette deuxième catégorie. Ce n’est pas tant l’aspect autour de cette écrivaine anglaise qui m’a décidé à le lire que l’aspect historique.

La première question que je me posais avant de commencer ce roman a été de savoir si j’allais tout de même l’apprécier à sa juste valeur, sachant que je ne suis pas une grande admiratrice de Jane Austen, et que ma connaissance de ses romans est limitée. La réponse est oui, dans la mesure où l’intrigue s’intéresse à la préservation d’un héritage et d’une collection importante pour la connaissance de cette autrice anglaise. Ne pas connaître sa vie et sa bibliographie ne m’a clairement pas empêché d’adorer ce roman. Toutes les informations essentielles sont présentes. Au contraire, j’ai refermé The Jane Austen Society avec l’envie de découvrir Emma, Raisons et sentiments ou Northanger Abbey… Je me suis rapidement investie dans cette aventure de quelques villageois désirant de sauver un patrimoine en danger, ayant travaillé moi-même dans la protection du patrimoine. C’est un sujet qui me tient particulièrement à coeur et j’ai suivi avec angoisse leur combat passionnant, parfois frustrant pour préserver cette part de Jane Austen.

L’histoire en soi est très prenante. Pourtant, il n’y a pas réellement d’action, mais quelques révélations qui rythment l’intrigue. Le tout reste réaliste et il y a souvent un côté doux-amer dans certains secrets ou rebondissements. Tout n’est pas rose, tout n’est pas, au final, comme dans un roman de Jane Austen. Chacun des personnages a son lot de drames : des décès dans leurs entourages, notamment dus aux deux conflits mondiaux, des histoires de famille, et d’amour. Le lecteur apprend à les connaître progressivement, à les apprivoiser et à connaître leurs secrets, leurs espérances par l’alternance des points de vue entre ces quelques habitants et une actrice hollywodienne liés par leur amour de Jane Austen. Ils sont tous extrêmement différents (et attachants) pour ne pas s’emmêler les pinceaux. Alors que je refermais le livre, j’aurai bien été incapable de dire lequel d’entre eux j’ai préféré. Mais au moment où je publie cette chronique, de l’eau a coulé sous les ponts. Finalement, trois d’entre eux me restent en tête : Adeline et le docteur, mais surtout Mimi, l’actrice. J’ai beaucoup aimé son évolution au fil de l’histoire. Elle est le reflet de son époque et elle est allée dans la direction que j’espérais et qui me paraissant la plus logique. Il est difficile d’aborder et de développer les personnages sans trop en dévoiler de l’intrigue. Aussi, je vais m’arrêter là.

The Jane Austen Society a été une lecture parfaite pour le mois de décembre. Elle allie parfaitement des émotions comme la tristesse ou la colère, avec de l’espoir, de l’amour. Il y a tout de même un suspens présent et il réside notamment dans le fait de savoir si les personnages arriveront à préserver ce patrimoine lié à Jane Austen. Le coup de coeur n’a pas été loin pour ce roman, le premier de l’auteur.