Natalie Jenner • The Jane Austen Society (2020)

The Jane Austen Society • Natalie Jenner • Mai 2020 • St Martin’s Press • 320 pages

Just after the Second World War, in the small English village of Chawton, an unusual but like-minded group of people band together to attempt something remarkable.

One hundred and fifty years ago, Chawton was the final home of Jane Austen, one of England’s finest novelists. Now it’s home to a few distant relatives and their diminishing estate. With the last bit of Austen’s legacy threatened, a group of disparate individuals come together to preserve both Jane Austen’s home and her legacy. These people—a laborer, a young widow, the local doctor, and a movie star, among others—could not be more different and yet they are united in their love for the works and words of Austen. As each of them endures their own quiet struggle with loss and trauma, some from the recent war, others from more distant tragedies, they rally together to create the Jane Austen Society.


Mes connaissances sur Jane Austen sont plutôt limitées. Je n’ai réellement lu d’elle que Pride & Prejudice alors que je devais être au lycée. C’est aussi le seul dont j’ai vu l’adaptation, celle avec Keira Knightley. Il faut absolument que je m’intéresse de plus près à cette auteur dont les livres ne cessent de passionner les lecteurs depuis des générations. Je ne compte plus les réécritures de ses romans ou mettant en scène des admirateurs de ses personnages. The Jane Austen Society fait partie de cette deuxième catégorie. Ce n’est pas tant l’aspect autour de cette écrivaine anglaise qui m’a décidé à le lire que l’aspect historique.

La première question que je me posais avant de commencer ce roman a été de savoir si j’allais tout de même l’apprécier à sa juste valeur, sachant que je ne suis pas une grande admiratrice de Jane Austen, et que ma connaissance de ses romans est limitée. La réponse est oui, dans la mesure où l’intrigue s’intéresse à la préservation d’un héritage et d’une collection importante pour la connaissance de cette autrice anglaise. Ne pas connaître sa vie et sa bibliographie ne m’a clairement pas empêché d’adorer ce roman. Toutes les informations essentielles sont présentes. Au contraire, j’ai refermé The Jane Austen Society avec l’envie de découvrir Emma, Raisons et sentiments ou Northanger Abbey… Je me suis rapidement investie dans cette aventure de quelques villageois désirant de sauver un patrimoine en danger, ayant travaillé moi-même dans la protection du patrimoine. C’est un sujet qui me tient particulièrement à coeur et j’ai suivi avec angoisse leur combat passionnant, parfois frustrant pour préserver cette part de Jane Austen.

L’histoire en soi est très prenante. Pourtant, il n’y a pas réellement d’action, mais quelques révélations qui rythment l’intrigue. Le tout reste réaliste et il y a souvent un côté doux-amer dans certains secrets ou rebondissements. Tout n’est pas rose, tout n’est pas, au final, comme dans un roman de Jane Austen. Chacun des personnages a son lot de drames : des décès dans leurs entourages, notamment dus aux deux conflits mondiaux, des histoires de famille, et d’amour. Le lecteur apprend à les connaître progressivement, à les apprivoiser et à connaître leurs secrets, leurs espérances par l’alternance des points de vue entre ces quelques habitants et une actrice hollywodienne liés par leur amour de Jane Austen. Ils sont tous extrêmement différents (et attachants) pour ne pas s’emmêler les pinceaux. Alors que je refermais le livre, j’aurai bien été incapable de dire lequel d’entre eux j’ai préféré. Mais au moment où je publie cette chronique, de l’eau a coulé sous les ponts. Finalement, trois d’entre eux me restent en tête : Adeline et le docteur, mais surtout Mimi, l’actrice. J’ai beaucoup aimé son évolution au fil de l’histoire. Elle est le reflet de son époque et elle est allée dans la direction que j’espérais et qui me paraissant la plus logique. Il est difficile d’aborder et de développer les personnages sans trop en dévoiler de l’intrigue. Aussi, je vais m’arrêter là.

The Jane Austen Society a été une lecture parfaite pour le mois de décembre. Elle allie parfaitement des émotions comme la tristesse ou la colère, avec de l’espoir, de l’amour. Il y a tout de même un suspens présent et il réside notamment dans le fait de savoir si les personnages arriveront à préserver ce patrimoine lié à Jane Austen. Le coup de coeur n’a pas été loin pour ce roman, le premier de l’auteur.

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