Je reviens avec un nouvel article pour l’Envers du décor avec le thème du mois de février : Mon organisation de blogueuse de A à Z. C’est à travers la rédaction d’un article que je vais aborder le sujet.
Présentation du rendez-vous
L’idée d’un article
Elle peut venir à tout moment. Aussi, j’ai souvent mon agenda sur moi dans lequel j’agrafe une feuille qui liste toute mes idées pour des articles possibles. Certains y sont présents depuis de mois et n’ont toujours pas été rédigé, mais ce n’est pas grave. Je ne me mets pas la pression pour les écrire. Chaque chose en son temps et j’apprécie de pouvoir les retrouver aisément, à tout moment, dès lors que l’inspiration me vient.
D’où est-ce que je tire mes idées d’articles ? J’en reviens à ce que j’ai déjà pu évoquer dans un précédent article, autour de la curiosité dans le blogging. Tout peut être sujet à inspiration et devenir potentiellement un article : un billet d’une autre blogueuse, un livre ou un film vu, une exposition, une discussion… Restant une blogueuse culturelle, notamment littéraire, la rédaction de ce type de billets n’est pas toujours facile. Seulement les ouvrages et les films qui m’inspirent se retrouvent sur le blog, soit entre 10 et 20% de ce que je peux lire ou voir…
La rédaction d’un article
C’est peut-être ce qui me prend le plus de temps et l’aspect du blog pour lequel j’ai le moins d’organisation. Je suis incapable de rédiger un article et de le publier dans la foulée, et ce pour plusieurs raisons.
Je ne peux pas me passer d’une rédaction à la main. J’ai toujours fait mes premiers jets à la main, que ce soit pour mes rédactions, mes dissertations, mes articles (même les 175 pages de mon mémoire ont été écrites à la main avant d’être tapé à l’ordinateur). Écrire à la main me permet de mieux réfléchir à la construction de ma phrase, à ma manière d’exprimer mes idées, de les lier et les faire se suivre. De plus, je n’arrive pas à me relire sur un écran et voir si mon paragraphe tient la route. Je préfère largement le support papier.
Un brouillon d’article peut parfois ressembler à strictement rien avec des ratures, des idées ou des points à aborder écrits dans les marges, d’autres sont parfois un peu mieux présentés et plus facilement lisible.
Cela peut prendre un peu de temps, mais j’ai toujours fonctionné ainsi. Ils sont écrits sur des feuilles de brouillons, d’anciens carnets… que je garde précieusement dans mon agenda, qui comporte ma vie… Je les classe simplement les uns à la suite des autres et ils peuvent parfois attendre des semaines avant d’être publiés.
La publication d’un article
Je publie surtout quand l’envie me prend. Certains mois, je peux avoir une petite baisse de régime et être heureuse d’avoir pu mettre en ligne cinq articles et, d’autres où j’aurai la volonté et le courage d’en faire plus. Je n’ai aucune régularité. Je pensais m’occuper sérieusement du blog en janvier, mais entre le déménagement, la fin des cours et les derniers rendus et d’attaquer mes révisions pour le concours de commissaire-priseur, j’ai un peu déserté le blog et février/mars semblent bien partis pour suivre la même direction.
La publication d’un article suit toujours le même schéma. Je transcris tranquillement mon article dans l’interface WordPress que j’aime beaucoup pour son ergonomie et sa facilité d’utilisation. Je relis et corrige les fautes avec Scribens qui est un correcteur d’orthographe et de grammaire en ligne vraiment très bien. Une fois le texte en place, je m’occupe de la mise en page en ajoutant les photographies, gifs et autres, en changeant parfois le placement.
Tout le processus de publication me prend un bonne heure. De toute mon organisation, c’est peut-être le moment que je préfère, celui où un brouillon sans prétention prend doucement forme avant d’être publié.
L’après
Après la publication d’un article est un aspect sur lequel je me désintéresse de plus en plus. Je partage surtout mes articles sur Livraddict, un forum de littérature sur lequel je suis active depuis des années et Hellocoton qui partage automatiquement mes articles à mes abonnés. J’ai été inscrite pendant quelques temps sur des groupes Facebook dont j’appréciais la souplesse. Malheureusement, ils ont suivi la tendance des POD et je ne m’y retrouve plus du tout. Je ne veux pas qu’une personne se sente obligée de commenter mon blog par un commentaire creux et inversement. Je ne veux pas commenter des articles qui ne m’interpellent pas.