Top 5 Wednesday • Great Leaders

Le thème de cette semaine fait écho à l’actualité américaine de ces derniers jours, puisque des élections ont lieu, notamment pour trois postes de gouverneurs. Pour marquer cet événement, il nous est proposé de répondre à la question suivante : parmi nos personnages préférés, lesquels sont ou feraient de grands leaders ? Il m’en manquerait un, mais j’ai beaucoup réfléchir et je n’en ai aucune idée.

Scout • Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee

Elle est certes très jeune dans ce roman, mais je pense sincèrement qu’en grandissant, elle fera un grand leader. Elle mène déjà son petit monde à la baguette et fait preuve d’une grande intelligence, notamment émotionnelle. Elle est honnête et loyale, des qualités que j’attends d’une meneuse.

Ethel Williams • Le Siècle de Ken Follet

Une femme de caractère qui a ses convictions et qui n’a pas peur de les crier haut et fort. C’est un personnages sans concession qu’il me tarde de retrouver dans le deuxième tome cette trilogie de Ken Follet. Elle a déjà parcouru beaucoup de chemin dans La chute des géants.

Keyne • Sistersong de Lucy Holland

De par son histoire dans ce livre, je pense qu’iel rentre parfaitement dans cette catégorie des grands leaders. Iel ferait preuve de fermeté, mais surtout de justesse et de tolérance envers son peuple. J’aimerai beaucoup que l’auteur lui consacre un roman après les événements de Sistersong.

Melora Persedeus • Lore d’Alexandra Bracken

Tout au long du roman, elle démontre qu’elle est une grande meneuse d’homme, loyale et juste. Elle a toutes les qualités que l’on peut attendre d’un tel personnage.

Lucy Holland • Sistersong (2021)

Sistersong • Lucy Holland • MacMillan • 400 pages • Avril 2021

535 AD. In the ancient kingdom of Dumnonia, King Cador’s children inherit a fragmented land abandoned by the Romans.

Riva, scarred in a terrible fire, fears she will never heal.
Keyne battles to be seen as the king’s son, when born a daughter.
And Sinne, the spoiled youngest girl, yearns for romance.

All three fear a life of confinement within the walls of the hold – a last bastion of strength against the invading Saxons. But change comes on the day ash falls from the sky, bringing Myrddhin, meddler and magician, and Tristan, a warrior whose secrets will tear the siblings apart. Riva, Keyne and Sinne must take fate into their own hands, or risk being tangled in a story they could never have imagined; one of treachery, love and ultimately, murder. It’s a story that will shape the destiny of Britain.


Sistersong est le genre d’oeuvre que j’apprécie énormément et que je recherche. Je suis une passionnée des légendes arthuriennes, de l’Empire romain et de cette Bretagne (actuellement Grande-Bretagne) à la fois historique et mythique. C’est un sujet qui revient progressivement à la mode. Il y a eu celui-ci qui a été publié cette année, mais également Half sick of shadows de Laura Sebastian, que je suis également impatiente de découvrir.

C’est vraiment le premier point que j’ai adoré dans ce roman. L’auteur situe son histoire peu de temps après que les Romains aient quitté l’île de Bretagne et le début des invasions saxonnes. Cela ajoute également un peu de tensions dans l’intrigue, car, au début, le royaume des trois soeurs semblent plutôt épargné, alors que proche de la mer. Cependant, les Saxons se rapprochent. Des éléments de la légende arthurienne interviennent également, puisqu’il y a la présence de magie, mais aussi d’un personnage mythique, Merlin. J’ai adoré cette adjonction à l’histoire, les explications sur la manière dont la magie fonctionne, son lien avec la terre… Autre point positif concerne le contexte et cette bataille entre la sauvegarde des anciennes traditions et divinités et le nouveau dieu unique, celui des Catholiques. Cet aspect du roman participe également au drame, en créant des clivages au sein du royaume et de la famille.

Ce drame qui se noue progressivement m’a énormément fait penser aux tragédies de Shakespeare, comme Hamlet et Roméo et Juliette que j’ai relu récemment. Sistersong est un drame familial où la notion de destin est cruciale. La tension se construit progressivement jusqu’à l’élément déclencheur. Il est surprenant et je ne pensais pas que l’auteur irait jusque-là. En y réfléchissant, après avoir terminé le roman, c’était presque logique. La précipitation de la tragédie ne pouvait que commencer ainsi. La fin a été à la hauteur de mes attentes, avec beaucoup d’émotions et de tristesse. La première partie peut souffrir de quelques longueurs, mais rien de bien méchant. L’intrigue se tourne beaucoup plus vers les personnages, leurs caractères et la réalisation de leurs rêves qu’à l’action. Il y aussi quelques révélations finales qui se devinent aisément, notamment autour d’un des personnages principaux. Je n’en ai pas pour autant bouder mon plaisir durant cette lecture.

Le destin de ses trois soeurs. Keyne, Riva et Sinne m’a passionné d’un bout à l’autre. Il m’est impossible de dire laquelle j’ai préféré. Elles sont toutes les trois extrêmement différentes du point de vue du caractère, et de leurs rêves que le lecteur ne peut les confondre. Elles ont une chose en commun : une volonté farouche de liberté, et de ne pas être entravées par les diktats, les convenances de leurs positions en tant que filles du roi. Le personnage de Keyne apporte une certaine représentation de la communauté LGBQ+. Quant aux deux autres soeurs, leur histoire s’inspire notamment d’une balade, The Twat Sisters.

Sistersong a presque été un coup de coeur. L’univers est riche, amplement détaillé et avec des personnages attachants. J’ai adoré le mélange mythique et historique. J’espère voir d’autres livres dans cette veine de la part de l’auteur.

Top 5 Wednesday • Halfway there!

Je reviens avec le Top 5 Wednesday (et un article en retard). Les thèmes de Juillet ne m’ont guère inspiré, contrairement à ceux d’août. Le premier est Halway there! Il consiste à présenter les cinq meilleurs livres publiés depuis le début d’année. Je ne les ai pas forcément rangés dans un ordre d’appréciation.

Don’t tell a soul – Kristen Miller

Goodreads

J’ai adoré ce roman d’un bout à l’autre. L’ambiance est parfaite, bien dosée avec le suspens. Ce dernier est présent et parfaitement maîtrisé. Impossible de mettre le livre de côté pendant quelques secondes.

Sistersong • Lucy Holland

Goodreads

Un très bon roman sur trois soeurs très différentes. Des jalousies, des drames, le tout sous fond de Bretagne historique et mythique… J’ai vraiment beaucoup aimé et j’ai vraiment envie de lire d’autres ouvrages dans cette veine.

The lost village • Camilla Sten

Goodreads

Un thriller psychologique avec énormément de suspens et de tension. Il est haletant et un vrai page-turner. Il est juste dommage que la fin ne soit pas à la hauteur de mes espérances.

Near the bone • Christina Henry

Goodreads

Christina Henry est une de mes auteurs préférés et chacune de ses nouvelle publications finies entre mes mains. J’avais très envie de découvrir celui-ci et je ne suis pas déçue. Encore un livre avec une ambiance sombre, des passages pas toujours facile. Un autre mythe est exploré.

The Lights of Prague • Nicole Jarvis

Goodreads

Je découvre une nouvelle auteur avec ce roman. Prague est une ville que je rêve de pouvoir visiter, et encore plus après cette lecture. J’ai adoré l’univers, l’ambiance et les personnages. Je serai bien partante pour un deuxième tome.

Bilan des sorties VO lues • Janvier à Juin 2021

Depuis un peu plus d’un an, je propose un tour d’horizon des sorties VO (en anglais) qui me tentent énormément. J’en lis un certain nombre, mais sans toujours les chroniquer sur le blog. Le mois de Juin vient de toucher à sa fin et, avec lui, la moitié de l’année. L’occasion parfaite pour un petit bilan mi-parcours des parutions déjà lues et celles que j’aimerai encore découvrir.

En cliquant sur les mois, vous accédez à l’article sur les sorties VO correspondant.

Janvier

Livres lus

The House on Vesper Sands – Padraic O’Donnell

On the case is Inspector Cutter, a detective as sharp and committed to his work as he is wryly hilarious. Gideon Bliss, a Cambridge dropout in love with one of the missing girls, stumbles into a role as Cutter’s sidekick. And clever young journalist Octavia Hillingdon sees the case as a chance to tell a story that matters—despite her employer’s preference that she stick to a women’s society column. As Inspector Cutter peels back the mystery layer by layer, he leads them all, at last, to the secrets that lie hidden at the house on Vesper Sands.

J’avais hâte de pouvoir le lire, car il avait de bons arguments : un policier historique, la période victorienne, un meurtre qui semble mettre en oeuvre des forces occultes… Mais au bout d’un gros tiers, l’intrigue n’a toujours pas démarré et le livre commence à devenir trop lent et mon attention descendait en flèche. Même en dépassant la centaine de pages, je n’avais pas le sentiment que l’intrigue avait réellement commencé alors que quasiment un tiers était lu.

The Heiress, The Revelations of Anne de Bourgh – Molly Greeley

As a fussy baby, Anne de Bourgh’s doctor prescribed laudanum to quiet her, and now the young woman must take the opium-heavy tincture every day. Growing up sheltered and confined, removed from sunshine and fresh air, the pale and overly slender Anne grew up with few companions except her cousins, including Fitzwilliam Darcy. Throughout their childhoods, it was understood that Darcy and Anne would marry and combine their vast estates of Pemberley and Rosings. But Darcy does not love Anne or want her.

After her father dies unexpectedly, leaving her his vast fortune, Anne has a moment of clarity: what if her life of fragility and illness isn’t truly real? What if she could free herself from the medicine that clouds her sharp mind and leaves her body weak and lethargic? Might there be a better life without the medicine she has been told she cannot live without?

In a frenzy of desperation, Anne discards her laudanum and flees to the London home of her cousin, Colonel John Fitzwilliam, who helps her through her painful recovery. Yet once she returns to health, new challenges await. Shy and utterly inexperienced, the wealthy heiress must forge a new identity for herself, learning to navigate a “season” in society and the complexities of love and passion. The once wan, passive Anne gives way to a braver woman with a keen edge—leading to a powerful reckoning with the domineering mother determined to control Anne’s fortune . . . and her life.

Le livre prend place dans l’univers de Jane Austen et notamment Pride & Prejudice, en s’intéressant à la cousine de Fitzwilliam Darcy, Anne de Bourgh. Pas un coup de coeur car, malheureusement, le roman souffre de trop nombreuses longueurs. Cependant, Anne est un personnage attachant à suivre, surtout quand elle sort de son cocon. L’aspect historique est également bien développé.

Lore – Alexandra Bracken

Every seven years, the Agon begins. As punishment for a past rebellion, nine Greek gods are forced to walk the earth as mortals, hunted by the descendants of ancient bloodlines, all eager to kill a god and seize their divine power and immortality.

Long ago, Lore Perseous fled that brutal world in the wake of her family’s sadistic murder by a rival line, turning her back on the hunt’s promises of eternal glory. For years she’s pushed away any thought of revenge against the man–now a god–responsible for their deaths.

Yet as the next hunt dawns over New York City, two participants seek out her help: Castor, a childhood friend of Lore believed long dead, and a gravely wounded Athena, among the last of the original gods.

The goddess offers an alliance against their mutual enemy and, at last, a way for Lore to leave the Agon behind forever. But Lore’s decision to bind her fate to Athena’s and rejoin the hunt will come at a deadly cost–and still may not be enough to stop the rise of a new god with the power to bring humanity to its knees.

Lore est un roman d’action qui s’inspire de la mythologie grecque. Ce n’est pas totalement un coup de coeur, mais j’ai vraiment passé un bon moment. Il y a une bonne dose d’actions, de rebondissements… L’idée de départ est originale et bien développée.

Don’t tell a soul – Kirsten Miller

All Bram wanted was to disappear—from her old life, her family’s past, and from the scandal that continues to haunt her. The only place left to go is Louth, the tiny town on the Hudson River where her uncle, James, has been renovating an old mansion. But James is haunted by his own ghosts. Months earlier, his beloved wife died in a fire that people say was set by her daughter. The tragedy left James a shell of the man Bram knew—and destroyed half the house he’d so lovingly restored.

The manor is creepy, and so are the locals. The people of Louth don’t want outsiders like Bram in their town, and with each passing day she’s discovering that the rumors they spread are just as disturbing as the secrets they hide. Most frightening of all are the legends they tell about the Dead Girls. Girls whose lives were cut short in the very house Bram now calls home. The terrifying reality is that the Dead Girls may have never left the manor. And if Bram looks too hard into the town’s haunted past, she might not either.

En un seul mot… Creepy. L’histoire est dérangeante à souhaite et il y a quelques moments qui font bien frissonner. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de devoir le mettre de côté, quand j’étais toute seule en soirée. L’auteur maîtrise parfaitement le suspens et à chaque page tournée, je voulais connaître la vérité, car il y avait quelques bizarreries qui interviennent durant la lecture… J’ai adoré l’évolution de l’intrigue et le livre est un coup de coeur.

Ceux que j’aimerais lire

Our darkest night de Jennifer Robson ; The Divines d’Ellie Eaton ; The last garden in England de Julia Kelly ; Faye, faraway d’Helen Fisher ; The Historians de Cecilia Eckbäck ; In the garden of spite de Camilla Bruce ; The Children’s train de Viola Ardone.

Février

Livres lus

The Paris Dressmaker – Kristy Cambron

Paris, 1939. Maison Chanel has closed, thrusting haute couture dressmaker Lila de Laurent out of the world of high fashion as Nazi soldiers invade the streets and the City of Lights slips into darkness. Lila’s life is now a series of rations, brutal restrictions, and carefully controlled propaganda while Paris is cut off from the rest of the world. Yet in hidden corners of the city, the faithful pledge to resist. Lila is drawn to La Resistance and is soon using her skills as a dressmaker to infiltrate the Nazi elite. She takes their measurements and designs masterpieces, all while collecting secrets in the glamorous Hôtel Ritz—the heart of the Nazis’ Parisian headquarters. But when dashing René Touliard suddenly reenters her world, Lila finds her heart tangled between determination to help save his Jewish family and bolstering the fight for liberation.

Paris, 1943. Sandrine Paquet’s job is to catalog the priceless works of art bound for the Führer’s Berlin, masterpieces stolen from prominent Jewish families. But behind closed doors, she secretly forages for information from the underground resistance. Beneath her compliant façade lies a woman bent on uncovering the fate of her missing husband . . . but at what cost? As Hitler’s regime crumbles, Sandrine is drawn in deeper when she uncrates an exquisite blush Chanel gown concealing a cryptic message that may reveal the fate of a dressmaker who vanished from within the fashion elite.

Je ressors extrêmement déçue par ce roman. En soi, il avait de quoi me plaire : la mode et plus particulièrement la Maison Chanel, Paris sous l’Occupation, la Résistance et le destin de deux femmes… Malheureusement, l’auteur alterne non seulement les deux points de vue, et deux époques différentes : le début de la guerre et 1944. Cela fait quatre trames différentes, et elles ne sont pas d’égal intérêt. J’ai eu du mal à m’attacher à Simone et Lila.

The Shadow War – Lindsay Smith

World War II is raging, and five teens are looking to make a mark. Daniel and Rebeka seek revenge against the Nazis who slaughtered their family; Simone is determined to fight back against the oppressors who ruined her life and corrupted her girlfriend; Phillip aims to prove that he’s better than his worst mistakes; and Liam is searching for a way to control the portal to the shadow world he’s uncovered, and the monsters that live within it–before the Nazi regime can do the same. When the five meet, and begrudgingly team up, in the forests of Germany, none of them knows what their future might hold.

As they race against time, war, and enemies from both this world and another, Liam, Daniel, Rebeka, Phillip, and Simone know that all they can count on is their own determination and will to survive. With their world turned upside down, and the shadow realm looming ominously large–and threateningly close–the course of history and the very fate of humanity rest in their hands. Still, the most important question remains: Will they be able to save it?

Il y a de bonnes idées : la Seconde Guerre mondiale, des forces occultes et un monde parallèle, une mission impossible… L’intrigue possède beaucoup trop de personnages et de points de vues différents pour que la lecture soit agréable. Je m’y perdais. Par ailleurs, les personnages sont plus des archétypes que réellement travaillés et nuancés. L’histoire traine en longueur alors que je m’attendais à plus d’action.

The Witch’s Heart – Genevieve Gornichec

Angrboda’s story begins where most witches’ tales end: with a burning. A punishment from Odin for refusing to provide him with knowledge of the future, the fire leaves Angrboda injured and powerless, and she flees into the farthest reaches of a remote forest. There she is found by a man who reveals himself to be Loki, and her initial distrust of him transforms into a deep and abiding love.

Their union produces three unusual children, each with a secret destiny, who Angrboda is keen to raise at the edge of the world, safely hidden from Odin’s all-seeing eye. But as Angrboda slowly recovers her prophetic powers, she learns that her blissful life—and possibly all of existence—is in danger.

With help from the fierce huntress Skadi, with whom she shares a growing bond, Angrboda must choose whether she’ll accept the fate that she’s foreseen for her beloved family…or rise to remake their future. From the most ancient of tales this novel forges a story of love, loss, and hope for the modern age.

J’adore les réécritures, que ce soit de contes ou de la mythologique. Genevieve Gornichec s’inspire d’une des épouses de Loki, Angrboda la sorcière. Ce type d’ouvrages se veut dans une lignée féministe, mais il rate quelque peu son effet. J’en ai lu la moitié avant d’abandonner. Le livre a été d’un tel ennui que je suis même étonnée d’avoir eu la patience de tenir jusque là.

Ceux que j’aimerais lire

While Paris slept de Ruth Druart ; The house upstairs de Julia Fine ; The invisible woman d’Erika Robuck ; A history of what come next de Sylvain Neuvel ; All Girls d’Emily Layden ; The kitchen front de Jennifer Ryan.

Mars

Livres lus

After Alice felll – Kim Taylor Blakemore

New Hampshire, 1865. Marion Abbott is summoned to Brawders House asylum to collect the body of her sister, Alice. She’d been found dead after falling four stories from a steep-pitched roof. Officially: an accident. Confidentially: suicide. But Marion believes a third option: murder.

Returning to her family home to stay with her brother and his second wife, the recently widowed Marion is expected to quiet her feelings of guilt and grief—to let go of the dead and embrace the living. But that’s not easy in this house full of haunting memories. Just when the search for the truth seems hopeless, a stranger approaches Marion with chilling words: I saw her fall.

Now Marion is more determined than ever to find out what happened that night at Brawders, and why. With no one she can trust, Marion may risk her own life to uncover the secrets buried with Alice in the family plot. 

Un roman rempli de secrets de famille avec une atmosphère loure. Malgré quelques lenteurs qui peuvent parfois ponctuer le livre, les pages se tournent facilement, car l’envie de savoir ce qui est arrivé à Alice est plus forte, tout comme celle de découvrir le ou les secrets du frère de Marion et de son épouse. Pas un coup de coeur, mais une bonne lecture.

The Women of Château Lafayette – Stephanie Dray

A founding mother…
1774. Gently-bred noblewoman Adrienne Lafayette becomes her husband’s political partner in the fight for American independence. But when their idealism sparks revolution in France and the guillotine threatens everything she holds dear, Adrienne must choose to renounce the complicated man she loves, or risk her life for a legacy that will inspire generations to come.

A daring visionary…
1914. Glittering New York socialite Beatrice Astor Chanler is a force of nature, daunted by nothing–not her humble beginnings, her crumbling marriage, or the outbreak of war. But after witnessing the devastation in France and delivering war-relief over dangerous seas, Beatrice takes on the challenge of a lifetime: convincing America to fight for what’s right.

A reluctant resistor…
1940. French school-teacher and aspiring artist Marthe Simone has an orphan’s self-reliance and wants nothing to do with war. But as the realities of Nazi occupation transform her life in the isolated castle where she came of age, she makes a discovery that calls into question who she is, and more importantly, who she is willing to become. 

Lafayette revient à la mode après la sortie de la comédie musicale Hamilton. Stephanie Dray en fait l’élément central de son nouveau roman en explorant le destin de trois femmes durant la Révolution française, la Première et la Deuxième Guerre mondiale. Même si les époques sont totalement différentes pour ne pas être confondues, certaines sont plus intéressantes que d’autres. Néanmoins, cela reste un livre que j’ai abandonné.

Ceux que j’aimerais lire

Under the light of the Italian moon de Jennifer Anton ; Vera de Carol Edgarian ; The lost village de Camilla Sten ; The Rose Code de Kate Quinn ; The lost apothecary de Sarah Penner.

Avril

Livres lus

Sistersong – Lucy Holland

535 AD. In the ancient kingdom of Dumnonia, King Cador’s children inherit a fragmented land abandoned by the Romans.

Riva, scarred in a terrible fire, fears she will never heal.
Keyne battles to be seen as the king’s son, when born a daughter.
And Sinne, the spoiled youngest girl, yearns for romance.

All three fear a life of confinement within the walls of the hold – a last bastion of strength against the invading Saxons. But change comes on the day ash falls from the sky, bringing Myrddhin, meddler and magician, and Tristan, a warrior whose secrets will tear the siblings apart. Riva, Keyne and Sinne must take fate into their own hands, or risk being tangled in a story they could never have imagined; one of treachery, love and ultimately, murder. It’s a story that will shape the destiny of Britain.

Le résumé me faisait penser à une pièce de Shakespeare : trois soeurs aux destins différentes et dramatiques. J’ai adoré suivre l’histoire de ces soeurs, d’apprendre à les connaître, leurs secrets, leurs rêves et leurs espoirs. Elles sont différentes et je ne saurai dire laquelle a été ma préférée. Elles m’ont plu pour des raisons diverses. J’ai adoré à la fois le contexte historique (la Grande-Bretagne après la chute de l’Empire romain) et fantastique (la présence de magie et de Merlin). Le coup de coeur n’était pas loin, mais c’est un très bon roman que je ne regrette pas d’avoir découvert.

Ceux que j’aimerais lire

Ariadne de Jennifer Saint ; Near the bone de Christina Henry ; Ophelia de Norman Bacal ; The Mary Shelley Club de Goldy Moldavsky ; The last bookshop of London de Madeline Martin ; The Dictionnary of lost words de Pip Williams.

Mai

Ceux que j’aimerais lire

The Radio Operator d’Ulla Lenze ; Madam de Phoebe Wynne ; The lights of Prague de Nicole Jarvis.

Juin

Ceux que j’aimerais lire

The Wolf and the Woodsman d’Ava Reid ; Daughter of Sparta de Claire M. Andrews ; The nature of the witches de Rachel Griffin ; The Maidens d’Alex Michaelides ; For the Wolf d’Hannah F. Whitten.

Sorties VO • Juillet 2021

The Final Girl Support Group • Grady Hendrix • Berkley Books • 13 juillet • 352 pages

In horror movies, the final girl is the one who’s left standing when the credits roll. The one who fought back, defeated the killer, and avenged her friends. The one who emerges bloodied but victorious. But after the sirens fade and the audience moves on, what happens to her?

Lynnette Tarkington is a real-life final girl who survived a massacre twenty-two years ago, and it has defined every day of her life since. And she’s not alone. For more than a decade she’s been meeting with five other actual final girls and their therapist in a support group for those who survived the unthinkable, putting their lives back together, piece by piece. That is until one of the women misses a meeting and Lynnette’s worst fears are realized–someone knows about the group and is determined to take their lives apart again, piece by piece.

But the thing about these final girls is that they have each other now, and no matter how bad the odds, how dark the night, how sharp the knife, they will never, ever give up.

For your own good • Samantha Downing • Berkley Books • 20 juillet • 320 pages

Teddy Crutcher has won Teacher of the Year at the esteemed Belmont Academy, home to the best and brightest.

He says his wife couldn’t be more proud—though no one has seen her in a while.

Teddy really can’t be bothered with the death of a school parent that’s looking more and more like murder or the student digging a little too deep into Teddy’s personal life. His main focus is on pushing these kids to their full academic potential.

All he wants is for his colleagues—and the endlessly meddlesome parents—to stay out of his way.

It’s really too bad that sometimes excellence can come at such a high cost.

The forest of vanishing stars • Kristin Harmel • Gallery Books • 6 juillet • 384 pages

After being stolen from her wealthy German parents and raised in the unforgiving wilderness of eastern Europe, a young woman finds herself alone in 1941 after her kidnapper dies. Her solitary existence is interrupted, however, when she happens upon a group of Jews fleeing the Nazi terror. Stunned to learn what’s happening in the outside world, she vows to teach the group all she can about surviving in the forest—and in turn, they teach her some surprising lessons about opening her heart after years of isolation. But when she is betrayed and escapes into a German-occupied village, her past and present come together in a shocking collision that could change everything.

Half sick of shadows • Laura Sebastian • Ace • 6 juillet • 448 pages

Everyone knows the legend. Of Arthur, destined to be a king. Of the beautiful Guinevere, who will betray him with his most loyal knight, Lancelot. Of the bitter sorceress, Morgana, who will turn against them all. But Elaine alone carries the burden of knowing what is to come–for Elaine of Shalott is cursed to see the future.

On the mystical isle of Avalon, Elaine runs free and learns of the ancient prophecies surrounding her and her friends–countless possibilities, almost all of them tragic.

When their future comes to claim them, Elaine, Guinevere, Lancelot, and Morgana accompany Arthur to take his throne in stifling Camelot, where magic is outlawed, the rules of society chain them, and enemies are everywhere. Yet the most dangerous threats may come from within their own circle.

As visions are fulfilled and an inevitable fate closes in, Elaine must decide how far she will go to change fate–and what she is willing to sacrifice along the way.

The Ice Swan • J’Nell Ciesielski • Thomas Nelson • 6 juillet • 400 pages

1917, Petrograd. Fleeing the murderous flames of the Russian Revolution, Princess Svetlana Dalsky hopes to find safety in Paris with her mother and sister. But the city is buckling under the weight of the Great War, and the Bolsheviks will not rest until they have erased every Russian aristocrat from memory. Svetlana and her family are forced into hiding in Paris’s underbelly, with little to their name but the jewels they sewed into their corsets before their terrifying escape.

Born the second son of a Scottish duke, the only title Wynn MacCallan cares for is that of surgeon. Putting his talents with a scalpel to good use in the hospitals in Paris, Wynn pushes the boundaries of medical science to give his patients the best care possible. After treating Svetlana for a minor injury, he is pulled into a world of decaying imperial glitter. Intrigued by this mysterious, cold, and beautiful woman, Wynn follows Svetlana to an underground Russian club where drink, dance, and questionable dealings collide on bubbles of vodka.

Out of money and options, Svetlana agrees to a marriage of convenience with the handsome and brilliant Wynn, who will protect her and pay off her family’s debts. It’s the right thing for a good man to do, but Wynn cannot help but hope the marriage will turn into one of true affection. When Wynn’s life takes an unexpected turn, so does Svetlana’s—and soon Paris becomes as dangerous as Petrograd. And as the Bolsheviks chase them to Scotland and beyond, Wynn and Svetlana begin to wonder if they will ever be able to outrun the love they are beginning to feel for one another.

The Case of the Murderous Dr. Cream: The Hunt for a Victorian Era Serial Killer • Dean Jobb • Algonquin Books • 13 juillet • 432 pages

“When a doctor does go wrong he is the first of criminals,” Sherlock Holmes observed during one of his most baffling investigations. “He has nerve and he has knowledge.” In the span of fifteen years, Dr. Thomas Neill Cream poisoned at least ten people in the United States, Britain, and Canada, a death toll with almost no precedents. Structured around Cream’s London murder trial in 1892, when he was finally brought to justice, The Case of the Murderous Dr. Cream exposes the blind trust given to medical practitioners, as well as the flawed detection methods, bungled investigations, corrupt officials, and stifling morality of Victorian society that allowed Cream to prey on vulnerable and desperate women, many of whom had turned to him for medical help.

Dean Jobb vividly re-creates this largely forgotten historical account against the backdrop of the birth of modern policing and newly adopted forensic methods, though most police departments still scoffed at using science to solve crimes. But then most police departments could hardly imagine that serial killers existed—the term was unknown at the time. As the Chicago Tribune wrote then, Cream’s crimes marked the emergence of a new breed of killer, one who operated without motive or remorse, who “murdered simply for the sake of murder.”

The War Nurse • Tracey Enerson Wood • Sourcebooks Landmark • 6 juillet • 304 pages

Superintendent of Nurses Julia Stimson must recruit sixty-five nurses to relieve the battle-worn British, months before American troops are ready to be deployed. She knows that the young nurses serving near the front lines of will face a challenging situation, but nothing could have prepared her for the chaos that awaits when they arrive at British Base Hospital 12 in Rouen, France. The primitive conditions, a convoluted, ineffective system, and horrific battle wounds are enough to discourage the most hardened nurses, and Julia can do nothing but lead by example―even as the military doctors undermine her authority and make her question her very place in the hospital tent.

When trainloads of soldiers stricken by a mysterious respiratory illness arrive one after the other, overwhelming the hospital’s limited resources, and threatening the health of her staff, Julia faces an unthinkable choice―to step outside the bounds of her profession and risk the career she has fought so hard for, or to watch the people she cares for most die in her arms.

The Book of Accidents • Chuck Wending • Del Rey Books • 20 juillet • 544 pages

Long ago, Nathan lived in a house in the country with his abusive father—and has never told his family what happened there.

Long ago, Maddie was a little girl making dolls in her bedroom when she saw something she shouldn’t have—and is trying to remember that lost trauma by making haunting sculptures.

Long ago, something sinister, something hungry, walked in the tunnels and the mountains and the coal mines of their hometown in rural Pennsylvania.

Now, Nate and Maddie Graves are married, and they have moved back to their hometown with their son, Oliver. And now what happened long ago is happening again . . . and it is happening to Oliver. He meets a strange boy who becomes his best friend, a boy with secrets of his own and a taste for dark magic.

This dark magic puts them at the heart of a battle of good versus evil and a fight for the soul of the family—and perhaps for all of the world. But the Graves family has a secret weapon in this battle: their love for one another. 

Top 5 Wednesday • Recent purchases

Thème : Recent purchases

Voilà un autre thème qui m’inspire pour ce mois-ci. La question posée est quels sont les cinq livres que j’ai récemment acheté et que je suis excitée à l’idée de lire ou que j’ai aimé. Ça tombe bien, car j’ai refait mon stock le mois dernier en allant dans mes librairies strasbourgeoises préférées et en passant dans plusieurs Emmaüs. Certains ont déjà été lus, mais j’ai surtout envie de parler de ceux qui ne le sont pas encore, mais qui me tentent énormément.

La famille Karnovski – Israel Joshua Singer

La famille Karnovski retrace le destin de trois générations d’une famille juive qui décide de quitter la Pologne pour s’installer en Allemagne à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Comment Jegor, fils d’un père juif et d’une mère aryenne, trouvera-t-il sa place dans un monde où la montée du nazisme est imminente?

Publié en 1943 alors que les nazis massacrent les communautés juives en Europe, le roman d’Israël Joshua Singer est hanté par ces tragiques circonstances et par la volonté de démêler le destin complexe de son peuple.

En 2021, j’avais très envie de découvrir la littérature israélienne que je ne connais absolument pas. J’ouvre le bal avec cette saga familiale, adorant ce genre de récits en temps normal. Il me tarde de le lire et il ne restera pas très longtemps dans ma PAL.

Sistersong – Lucy Holland

535 AD. In the ancient kingdom of Dumnonia, King Cador’s children inherit a fragmented land abandoned by the Romans.

Riva, scarred in a terrible fire, fears she will never heal.
Keyne battles to be seen as the king’s son, when born a daughter.
And Sinne, the spoiled youngest girl, yearns for romance.

All three fear a life of confinement within the walls of the hold – a last bastion of strength against the invading Saxons. But change comes on the day ash falls from the sky, bringing Myrddhin, meddler and magician, and Tristan, a warrior whose secrets will tear the siblings apart. Riva, Keyne and Sinne must take fate into their own hands, or risk being tangled in a story they could never have imagined; one of treachery, love and ultimately, murder. It’s a story that will shape the destiny of Britain.

Je l’avais déjà remarqué et il était présent dans un de mes articles sur les sorties VO. Cette histoire m’intrigue énormément et je suis totalement fan de cette couverture, de cette Bretagne magique et mythique. Je triche un peu, mais je suis déjà plongée dedans et j’en ai lu la moitié. Intriguant et, pour le moment, j’aime beaucoup.

Sumerki – Dmitry Glukhovsky

Quand Dmitry Alexeïevitch, traducteur désargenté, insiste auprès de son agence pour obtenir un nouveau contrat, il ne se doute pas que sa vie en sera bouleversée. Le traducteur en charge du premier chapitre ne donnant plus de nouvelles, c’est un étrange texte qui lui échoit : le récit d’une expédition dans les forêts inexplorées du Yucatán au XVIe siècle, armée par le prêtre franciscain Diego de Landa. Et les chapitres lui en sont remis au compte-gouttes par un mystérieux commanditaire. 

Aussi, quand l’employé de l’agence est sauvagement assassiné et que les périls relatés dans le document s’immiscent dans son quotidien, Dmitry Alexeïevitch prend peur. Dans les ombres du passé, les dieux et les démons mayas se sont-ils acharnés à protéger un savoir interdit ? A moins, bien entendu, que le manuscrit espagnol ne lui ait fait perdre la raison. Alors que le monde autour de lui est ravagé par des ouragans, des séismes et des tsunamis, le temps est compté pour découvrir la vérité.

Un auteur qui m’a largement été recommandé, surtout pour sa série Métro. Cependant, n’ayant pas envie de me lancer dans une nouvelle série alors que j’essaie d’en terminer un maximum, j’ai préféré choisir ce titre qui semble plus être un thriller ésotérique, ma marotte du moment.

Richard Oppenheimer, La vengeance des cendres – Harald Gilbers

Berlin, hiver 1946, le plus froid que la capitale ait connu au XXe siècle. La guerre est certes finie mais l’Allemagne commence à peine à panser ses plaies, et les Berlinois manquent de tout, surtout de nourriture. Dans cette atmosphère très tendue, des corps mutilés font mystérieusement surface aux quatre coins de la ville. Chacun a la peau couverte de mots écrits à l’encre, et une liste de noms inconnus fourrée dans la bouche. Le commissaire Oppenheimer est alors mobilisé pour mener l’enquête et découvre vite un point commun entre ces morts : ils avaient tous collaboré avec le régime nazi. À Oppenheimer de parvenir à retracer le passé du tueur, et à anticiper ses prochains meurtres.

Déjà le quatrième tome de cette série que j’aime beaucoup. Il me tardait de connaître la suite des aventures de Richard Oppenheimer. Le cinquième est sorti récemment en grand format.

La Sorcière – Jules Michelet

Michelet sait prêter sa voix aux parias du passé, à ceux qui n’ont pas eu d’histoire. À travers les siècles la femme tient-elle donc toujours le même rôle, celui de la mal aimée ? En embrassant d’un seul regard toute l’étendue du Moyen Âge, de la Renaissance et du Grand Siècle, Michelet discerne pour la première fois la suite rigoureuse d’une tragédie dont l’héroïne serait une femme à la fois révérée et persécutée : la sorcière.

La figure de la sorcière me fascine. J’avais adoré l’essai de Mona Chollet, Sorcières ! La puissance invaincue des femmes, que je recommande chaudement. J’avais très envie de découvrir celui de Michelet, qui date certes un peu, car il est publié pour la première fois en 1862, mais qui a fait autorité pendant longtemps. La recherche a depuis évolué sur le sujet.

Andy McDermott • Nina Wilde & Eddie Chase, À la poursuite de l’Atlantide (2007) ; Le tombeau d’Hercule (2008) ; Le secret d’Excalibur (2008)

Une aventure de Wilde et Chase, À la poursuite de l’Atlantide (2007) ; Le tombeau d’Hercule (2008) ; Le secret d’Excalibur (2008) • Andy McDermott • Bragelonne

Après des années de recherches, Nina Wilde, une jeune archéologue new-yorkaise, est parvenue à localiser l’Atlantide.

Malheureusement, elle est désavouée par ses pairs. Alors, quand le célèbre mécène Kristian Frost lui propose de financer son expédition, elle saute sur l’occasion. En compagnie d’Eddie Chase, un ancien agent des services secrets britanniques, et de la sublime Kari, la fille de Frost, elle s’embarque dans une folle aventure archéologique. Mais le sinistre Giovanni Qobras a juré de trouver l’Atlantide avant elle et de s’emparer du secret qu’elle recèle depuis plus de onze mille ans…

De l’Iran au Brésil, des fonds de l’océan aux sommets de l’Himalaya, la quête de l’Atlantide mène à tout. A la mort, à l’amour… aux mystères les mieux protégés !


Adolescente, je lisais beaucoup de ce type de thrillers ésotériques ou romans d’aventures autour d’un grand mythe de l’Humanité. J’y reviens de temps à autre depuis quelques mois. J’avais notamment très envie de me plonger dans cette série d’Andy McDermott, dont les quatre premiers tomes ont été publiés en France, sur une quinzaine en version originale.

Ces trois premiers livres s’intéressent à l’Atlantide, au héros grec Hercule et à la légendaire épée du roi Arthur, Excalibur. Ils sont dans la lignée de ceux que j’ai pu lire et l’auteur utilise les mêmes recettes déjà éprouvées : des secrets archéologiques, suivre des indices pour résoudre un mystère, une écriture très « visuelle » ou cinématographique qui rappelle les films d’action et d’aventure de Nicolas Cage, par exemple. Malheureusement, ce sont des formules redondantes et qui apparaissent clairement d’un tome à l’autre… Surtout quand la lecture de ces derniers est très rapprochée dans le temps. J’en ai quasiment lu un par semaine. J’ai beaucoup moins apprécié ma lecture du troisième tome, notamment pour cette raison. Une fois que le lecteur comprend les ficelles qui reviennent très fréquemment, il anticipe les rebondissements et les révélations. Par exemple, un des ingrédients qui revient inlassablement est qu’un des membres du groupe qui part en expédition est un traître. À chaque fois, la justification de ses actes est la volonté de dominer le monde en annihilant une partie de la population. Peut-être qu’en laissant quelques mois entre chaque tome, j’aurai plus facilement apprécié les deux suivants à leur juste valeur.

À chaque livre, le lecteur retrouve Nina Wilde et Eddie Chase. Wilde est une jeune archéologique qui pense savoir comment retrouver l’Atlantide et Chase est son garde du corps pour cette aventure. J’ai eu beaucoup plus de mal avec ce dernier et ma première impression ne s’est pas améliorée au fil des tomes, loin s’en faut. Sa vulgarité et sa grossièreté sont lassantes, tout comme son sens de l’humour lourd à souhait. Il fait une petite crise existentielle dans le troisième tome qui sonne fausse. Globalement, je n’ai pas eu l’impression qu’il évoluait, ne serait-ce qu’un peu au fil des tomes. Contrairement à Nina Wilde. Si dans le premier tome, elle est souvent montrée comme une demoiselle en détresse, cela change dans les deux suivants où elle apprend à se défendre et elle est moins dépendante de Chase (malheureusement, pas au point de le laisser au bord de la route). Dans leur relation amoureuse, j’ai eu le sentiment que c’est elle qui se remet plus facilement en question pour faire réussir et avancer leur couple. Chase n’est pas un personnage qui évolue rapidement et, qui garde son côté macho, voulant toujours avoir le rôle de protecteur. Dans le troisième tome, celui autour d’Excalibur, il fait une grosse scène de jalousie quand Nina décide de partir sans lui en exploration alors qu’il lui a explicitement interdit, soit disant pour sa protection… Bienvenue au XXIe siècle où une femme peut faire ce qu’elle veut. C’est un aspect qui m’a énormément rebuté.

À la poursuite de l’Atlantide, le tout premier tome de la série, est clairement celui que j’ai le plus apprécié. Sûrement parce qu’il avait encore l’attrait de la nouveauté et que je ne connaissais pas encore toutes les ficelles utilisées par Andy McDermott pour développer et résoudre son intrigue, justifier les actions des méchants… Il reste encore un effet de surprise dans les événements et les trahisons. J’ai également beaucoup aimé la manière dont le mythe de l’Atlantide est exploité. L’auteur propose une vraie chasse au trésor où j’ai avancé pas à pas avec les personnages, en suivant des indices.

Le tombeau d’Hercule m’a quelque peu déçue par son aspect mythologique. Ce n’est pas tant par le choix de l’histoire, adorant la mythologie gréco-romaine depuis toute petite, mais par la façon dont l’auteur semble oublier pendant une bonne partie du roman que ses personnages sont à la recherche du tombeau d’Hercule, alors que dans le premier tome, l’objectif, l’Atlantide, est constamment mentionné. Le lecteur le garde à l’esprit. J’ai souvent perdu de vue cette quête et les explications ne sont pas aussi bien développées que dans le premier livre à mon goût. Je reste sur ma faim concernant cet aspect. Quelques chapitres avant la fin, l’auteur semble se réveiller et se remettre dans les rails. Par ailleurs, la justification du camp des « méchants » (c’est clairement des histoires très manichéennes) ressemble beaucoup trop à celle du premier tome : une élite veut dominer le monde et tuer une partie de la population…

Enfin, je pensais que Le secret d’Excalibur allait remonter un peu le niveau et que j’allais réellement l’apprécier. Le mythe du roi Arthur fait partie également de mes préférés. C’est un des premiers que j’ai lu. Partir à la découverte et à la recherche d’Excalibur était un rêve, un retour en enfance. Mon reproche pour le second tome concernant le manque d’explications autour de la figure d’Hercule ou de son tombeau est totalement oubliée ici. L’objectif n’est jamais perdu de vue, on est retourné dans une quête au trésor, par étape, avec des indices. Ma déception tient plus à l’intrigue. Le schéma est exactement le même que pour les livres précédents en termes de rebondissements et de final qui se voit venir à des kilomètres à la ronde. La cerise sur le gâteau est qu’Eddie Chase est tout bonnement insupportable dans ce tome. J’ai réellement fait une overdose de ce dernier et quand il ne vient pas pour l’exploration d’un site, j’en étais soulagée. Je ne comprends également pas ce que l’auteur a avec les femmes enceintes jusqu’aux yeux, qui viennent en renfort de Chase, avec des sous-entendus graveleux sur sa paternité et le fait qu’il ait une femme dans chaque pays. C’est plus que moyen la première fois, mais au bout de la troisième ou quatrième fois, c’est usant et énervant. Ça n’apporte rien à l’intrigue.

Ces trois premiers tomes m’ont quelque peu vacciné pour lire la suite, même en version originale. Je n’ai pas envie de retrouver le personnage principal masculin, j’ai encore aussi trop en tête les trames de l’intrigue pour pouvoir me plonger dans un. Le quatrième tome vient d’être publié, L’Alliance de la Genèse. Cependant, Andy McDermott ne m’a pas totalement détourné de mon envie de me replonger dans des thrillers ésotériques, ayant les romans de Steve Berry, Jacques Ravenne et Éric Giacometti dans ma liste d’envie.

Bilan 2020

C’est avec aucun regret que je laisse 2020 se terminer. Comme pour beaucoup, cette année a été éprouvante à tout point de vue avec son lot de mauvaises nouvelles et de coups durs professionnels (je travaille dans la culture). Durant cette année, je me suis énormément réfugiée dans la lecture, à la fois pour faire passer le temps et supporter ces confinements qui m’ont pesé, je l’avoue. J’ai aussi repris en main de blog, abandonné pendant une bonne partie de 2019.

En janvier 2020, j’avais émis le souhait totalement fou et irréaliste de lire au moins 200 livres, soit le double de ce que je lis habituellement. Le pari n’a pas été si fou puisque j’ai lu très exactement 223 livres durant l’année, soit 72.205 pages. Merci les confinements !

2020 a été une année placée sous le signe des essais en histoire et en histoire de l’art. Ils représentent 28% de mes lectures. J’ai aussi redécouvert les classiques de la littérature française des XVIIIe et XIXe siècles avec Émile Zola, Voltaire et Rousseau et tête. Les classiques représentent 13,6% de ce que j’ai lu, soit 34 livres, dont une dizaine de classiques russes, allemands (dont le premier tome Guerre & Paix). Découverte de la littérature classique allemande avec un coup de coeur pour Les souffrances du jeune Werther.

Mon trois meilleures lectures de 2020

The Hollow Places de T. Kingfisher est un des meilleurs romans d’horreur que j’ai pu lire depuis bien longtemps. Je suis un petit en retard dans la publication de mes avis littéraires et celui-ci devrait arriver très prochainement. Je n’en dis donc pas plus. Mais c’est un de mes gros coups de coeur de l’année.

All the bad apples de Moïra Rowley-Doyle est un des livres qui m’a le plus marqué cette année : l’Irlande, la place de la femme, le réalisme magique qui se dégage de ce roman, une histoire de famille… J’ai adoré et je le relirai avec plaisir. Pour lire mon avis sur ce dernier, c’est par ici. [lien]

Enfin, The Year of the Witching d’Alexis Henderson… Un autre livre d’horreur, mais totalement différent du Kingfisher avec une société puritaine, des sorcières, des bains de sang… Gros coup de coeur pour ce premier roman d’horreur par une auteur à suivre. J’avais publié une chronique. [lien]

Mes trois plus grosses déceptions de 2020

Eoin Colfer signait son grand retour avec un roman pour les jeunes adultes, Highfire. J’ai adoré plus jeune les Artemis Fowl qui est une série avec laquelle j’ai grandi. Je n’ai pas du tout aimé ce nouveau livre. Pour savoir pourquoi je n’ai pas aimé cet ouvrage, voici mon billet. [lien]

Alors que je préparais cet article, je savais que Three Hours in Paris de Cara Black finirait dans mes déceptions de l’année. Je l’avais pourtant mis dans les sorties VO qui me tentaient, mais encore aujourd’hui, je ne sais pas si je dois rire ou pleurer devant ce livre… En tout cas, j’y ai lu la phrase la plus improbable de l’année. Ma chronique est à lire sur le blog. [lien]

Dernier livre dans mes déceptions, Cursed de Frank Miller et Thomas Wheeler. La série m’avait quelque peu laissé sur ma faim. J’avais envie d’avoir plus de développements et je me suis tournée vers le livre qui reste fidèle à la série… Et je n’y ai donc pas trouvé ce que j’espérais. J’avais publié un article sur le sujet. [lien]

J’en ai fini de mes coups de coeur et déceptions de l’année et j’avais envie de faire un tour d’horizons de mes résolutions prises début 2020 et si elles ont été tenues.

En premier lieu, je souhaitais lire une dizaine de pièces de théâtre. Même si j’en ai lu quelques unes, elles se comptent sur les doigts d’une seule main… Et encore. J’ai redécouvert quelques classiques comme Le mariage de Figaro de Beaumarchais ou Cyrano de Bergerac d’Edmond de Rostand. En revanche, j’ai réussi à lire les dix recueils de poésie avec autant des classiques que de la poésie contemporaines. J’ai relu Les Contemplations de Victor Hugo, Les fleurs du mal de Charles Baudelaire. J’ai dévoré le dernier recueil de Rupi Kaur, Home Body.

Je voulais également terminer quatre séries en cours. J’en ai fini trois, donc je suis plutôt contente.

J’espérai avoir une pile à lire à zéro à la fin du mois de décembre. Je termine l’année avec 21 livres qui attendent d’être lus. J’ai pas mal craqué la dernière semaine et j’ai fait quelques achats.

Le plus gros objectif de lecture que je m’étais fixée pour 2020 était de commencer et finir les Rougon-Macquart d’Émile Zola. J’en ai lu que cinq cette année, de La fortune des Rougon à La faute de l’abbé Mouret. La suite sera pour 2021, ayant déjà commandé le prochain, Son Excellence Eugène Rougon.

Une autre résolution, la dernière, était de lire une cinquantaine de romans ou essais en anglais. Record battu ! J’ai lu 86 romans en anglais. Je ne suis pas encore à 50/50, mais c’est tout de même un beau score. Je ne m’y attendais pas.

2020 n’a pas été une année aussi riche culturellement que je l’espérais, mais j’ai pu commencer l’année en allant aux ballets russes voir Casse-Noisette, qui est un de mes préférés (je vénère Tchaikovsky). Un merveilleux moment partagé avec l’une de mes petites soeurs. J’ai aussi visité quelques coins de la France que je ne connaissais pas, et notamment la Haute-Savoie. J’ai pu visiter le château de Montrottier, les Jardins Secrets de Vaulx, un endroit totalement hors du temps, le musée de la Résistance haut-savoyarde à Morette ainsi que la ville d’Annecy. En août, j’ai pris la direction d’Albi pour découvrir cette magnifique cité médiéval ainsi que les petites villes d’Ambialet et de Cordes-sur-Ciel. [article sur ces quelques jours dans le Tarn]

J’ai pu visiter le musée Toulouse-Lautrec ainsi que la rétrospective Christo et Jeanne-Claude au musée Würth d’Erstein. [compte-rendu de l’exposition]

Frank Miller & Thomas Wheeler • Cursed (2019)

Cursed • Frank Miller & Thomas Wheeler • Puffin • 2019 • 448 pages

Whosoever wields the Sword of Power shall be the one true King.

But what if the Sword has chosen a Queen?

Nimue grew up an outcast. Her connection to dark magic made her something to be feared in her Druid village, and that made her desperate to leave…

That is, until her entire village is slaughtered by Red Paladins, and Nimue’s fate is forever altered. Charged by her dying mother to reunite an ancient sword with a legendary sorcerer, Nimue is now her people’s only hope. Her mission leaves little room for revenge, but the growing power within her can think of little else.

Nimue teams up with a charming mercenary named Arthur and refugee Fey Folk from across England. She wields a sword meant for the one true king, battling paladins and the armies of a corrupt king. She struggles to unite her people, avenge her family, and discover the truth about her destiny.

But perhaps the one thing that can change Destiny itself is found at the edge of a blade.

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Il y a quelques semaines, j’ai publié mon avis sur la série Cursed, proposée par Netflix. Globalement, j’ai apprécié cette adaptation, malgré quelques défauts. Je suis restée sur ma faim concernant certains aspects. Aussitôt le dernier épisode vu, j’ai commandé le livre afin d’y trouver des réponses, des développements plus conséquents. Finalement, je ressors encore plus déçue de ma lecture. J’y avais placé beaucoup d’espoir.

Le premier point que j’ai abordé dans ma chronique sur la série est que j’ai eu beaucoup de mal avec l’univers mis en place. En effet, j’ai été incapable de savoir si l’action se déroulait en Bretagne, l’actuelle Grande-Bretagne, ou dans un univers parallèle. Des éléments supplémentaires sont donnés dans le roman, rendant ce point encore plus confus. C’est un mélange un peu disparate. Une partie de l’intrigue semble même se dérouler dans le sud de la France… Aspect qui colle très mal avec les légendes arthuriennes. Cependant, ce n’est pas ma plus grosse déception concernant ce roman.

En effet, l’histoire raconte la guerre que mènent les Paladins rouges contre les Faës. Dans mon article sur la série, j’ai soulevé un certain nombre de questions : quelles sont les particularités des différents groupes de Faës, autres que leurs aspects physiques ? Pourquoi Nimue est-elle spéciale par rapport à son peuple ? Quels sont leurs pouvoirs ? C’étaient autant d’aspects que j’aurais aimé voir développer dans la série, mais surtout dans le roman. Ce dernier reste très en surface, et je trouve cela dommage. Il y a matière à mettre en place un monde plus fouillé, abouti. J’ai beaucoup aimé l’idée des Paladins rouges et de la garde de la Trinité, mais comme tout, les auteurs effleurent à peine les possibilités.

C’est en discutant avec Aveline, du blog Le Sentier des mots, que j’ai compris pourquoi les deux me laissent ce sentiment de non-aboutissement. Le roman a été écrit en même temps que le scénario de la série. Cela s’en ressent à la lecture. Cursed fait l’effet d’un scénario amélioré. L’adaptation reste très fidèle au livre. Il y a quelques différences dans certaines intrigues. Par exemple, la révélation de la véritable identité du Weeping Monk intervient plus rapidement dans le roman alors que dans la série, c’est un peu l’apothéose. J’ai préféré aussi la présentation et l’évolution d’Iris dans l’adaptation. Dans le livre, son introduction tombe comme un cheveu sur la soupe, tout comme son désir de vengeance. Finalement, sur certains points, j’ai préféré la série.

Je referme ce livre avec encore plus de questions en tête que de réponses. Je suis extrêmement déçue par cette lecture. Je garde une préférence nette pour la série qui efface les longueurs du livre et l’aspect brouillon que ce dernier peut avoir.

Cursed : La Rebelle, Saison 1

Une relecture de la légende du Roi Arthur vue à travers les yeux de Nimue, une adolescente dotée d’un mystérieux don. Elle part à la recherche de Merlin et d’une ancienne épée, accompagnée du jeune mercenaire Arthur.

Avec : Daniel Sharman ; Katherine Langford ; Devon Terrell ; Gustaf Skarsgard…

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Parmi les nouveautés du catalogue Netflix, il y avait cette série, adaptation du roman du même nom, écrit et illustré par Thomas Wheeler et Frank Miller. Dès lors qu’un film, ou un roman évoque la légende arthurienne, je signe tout de suite. Je suis plutôt bon public pour ce sujet, adorant cette histoire. Je suis toujours curieuse de découvrir de nouvelles versions. Je la trouve passionnante également par le biais des recherches archéologiques et historiographiques pour prouver l’existence du Roi Arthur, mais également en littérature, philosophie… Je ne pouvais donc pas passer à côté de cette série, qui, malgré quelques défauts, m’a tout de même tenu en haleine pendant dix épisodes. 

L’univers de Cursed m’a interpellé, car il m’a semblé un peu hybride. Je n’ai jamais réussi à déterminer si l’intrigue se déroule en Bretagne et intègre des touches de fantastique (comme c’est souvent le cas) ou un tout autre monde. En attendant, quelques influences historiques sont visibles. Nous pouvons penser à la puissance grandissante de la religion chrétienne, la chute de l’Empire romain, des petits royaumes qui se partagent un territoire, les invasions vikings… Au départ, c’était un peu confus dans mon esprit de savoir dans quelle direction la série allait. Je me fiais beaucoup trop à d’autres univers proches, notamment le film Le Roi Arthur de 2004 avec Keira Knightley, Clive Owen et Ioan Gruffudd, par exemple, ou les séries de l’auteur français Jean-Louis Fetjaine (La Trilogie des ElfesLes Chroniques des ElfesLe Pas de Merlin et Guinevere). Ce n’est que progressivement que je me suis plongée dans cet univers, après deux ou trois épisodes. J’ai réussi à faire abstraction de certains aspects de cette adaptation et de prendre Cursed : La Rebelle comme une autre interprétation de l’histoire du Roi Arthur.

Cependant, il y a quelques aspects de ce monde sur lesquels j’aurai aimé davantage d’explications. En effet, j’ai eu le sentiment de prendre le train en marche concernant l’intrigue. Que sont les Paladins rouges ? D’où viennent-ils ? Différents groupes de faës sont présentés, notamment les Célestiens dont Nimue fait partie. J’aurai aimé en connaître un peu plus sur eux. Est-ce qu’ils ont des pouvoirs particuliers en fonction de leur appartenance à un groupe ? Quelles sont leurs particularités ? Il y a des points qui auraient mérité d’être bien plus creusés. Je suis restée dans l’expectative. J’aurais aimé que les scénaristes en dévoile un peu plus sur les Célestiens. Dès le début, il est dit que le personnage principal est spécial par rapport aux autres. Nimue semble bien plus puissante et avoir des pouvoirs que les siens n’ont pas. Le spectateur apprend pourquoi elle est différente, mais jamais en quoi. C’est ce qui me manquait dans cet univers.

Un autre aspect de la série qui m’a quelque peu déstabilisé concerne les personnages. La série, et donc je suppose le roman, sort un peu du cadre habituel de l’histoire, du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde. En effet, certains sont morts, d’autres sont enfants par rapport à Arthur… Morgane semble être la véritable soeur d’Arthur et non la demi-soeur. Ces petits changements m’ont parfois gênée, car je me demandais comment les scénaristes allaient rattraper certaines choses, sans partir dans tous les sens. J’ai quelques inquiétudes pour la deuxième saison, si elle voit le jour, je l’avoue, surtout après la révélation de l’identité du Weeping Monk. Je suis tout de même impatiente de voir la suite, car il y a eu des rebondissements intéressants dans le dernier épisode. Il redistribue toutes les cartes pour la suite.

Impatiente, car malgré des défauts certains, la série est prenante. En deux jours, elle était finie. Je me suis un peu accrochée pour les deux-trois premiers épisodes qui posent l’intrigue et les personnages. Après, impossible d’arrêter. Il y a du rythme, beaucoup d’aventures, de la magie, une course contre la montre pour sauver un peuple, des intrigues politiques… Il y a tous les ingrédients pour une intrigue réussie. À cela, il faut ajouter quelques révélations, certaines qui se voient venir, d’autres un peu moins. Le tout est servi avec une bonne dose d’action. Je n’ai pas vu les dix épisodes passés. Le dernier m’a énormément plu et promet du bon.

Cette première saison ma plu, progressivement et malgré une réécriture peu conventionnelle des mythes arthuriens. Il y a certes quelques défauts, notamment le jeu de l’actrice principale, Katherine Langford, qui en fait souvent un peu trop. Toutefois, le livre est commandé, car ma curiosité a été piquée et j’ai envie de savoir si les points que j’ai avancés sont plus développés.