Top 5 Wednesday • Couvertures rouges

Le thème de ce mercredi consiste à mettre en avant des livres aux couvertures rouges. J’ai ressorti dans mes dernières lectures des romans dont la dominante sur la couverture est le rouge. J’ai rajouté un petit avis express, car ils ne seront pas forcément chroniqués par la suite.

Les loups-garous d’Argentine • Jérémy Wulc • Pygmalion • Mars 2021 • 368 pages

Roman policier d’un auteur français, Les Loups-garous d’Argentine reste une bonne lecture, mais pas un coup de coeur. Beaucoup de révélations se devinent très rapidement et, finalement, le tout est sans surprise. C’est clairement le type de livre aussitôt lu, aussitôt oublié.

Les Meurtres de Molly Southbourne • Tade Thompson • Bélial • 2017 • 140 pages

Je parlerai plus de nouvelles que de roman, car il est extrêmement court. Je n’ai pas été totalement convaincue par ce premier tome, qui est catégorisé horreur. Il est inquiétant par moment, mais il est loin de m’avoir réellement fait peur. L’auteur effleure beaucoup de choses intéressantes, mais sans développer outre mesure. Je ne pense pas lire le deuxième tome.

Macbeth • William Shakespeare • Folio • XVI siècle • 176 pages

Macbeth n’a jamais été ma pièce de Shakespeare préférée avec Othello. J’ai beau la lire, la relire, j’en garde toujours un souvenir flou. L’année dernière, j’ai relu une partie des pièces de cet auteur et elle en faisait partie…

Fable, Namesake • Adrienne Young • Wednesday Books • 2021 • 360 pages

J’avais beaucoup aimé le premier tome qui mêlait parfaitement aventure, piraterie, trahison et j’étais impatiente de découvrir le deuxième tome. Il apporte son lot de révélations et de rebondissements. Il a peut-être un peu plus de longueurs que le premier, mais c’est une lecture toujours aussi agréable à faire avec des personnages attachants.

1793 • Niklas Natt och Dag • Pocket • 2019 • 528 pages

Une très bonne surprise pour ce policier historique qui m’a totalement embarqué dans le Stockholm de la fin du XVIII siècle. Le roman a été prenant, pas toujours facile, mais l’aspect historique est très bien documenté. Je lirai avec plaisir le deuxième tome, 1794.

Pierre Pelot • Le Père Noël s’appelle Basile (1993)

Le Père Noël s’appelle Basile • Pierre Pelot • Castelmore • 2013 • 61 pages

Basile voudrait être Père Noël. Le soir, devant les lumières qui illuminent les rues, il rêve. Mais l’homme qu’il rencontre « par hasard » sur un trottoir, est un Père Noël tout à fait particulier : genre « rouge sang ».

Et Basile lui même le conduit vers sa victime !


Décidément, ce challenge me permet de vider ma liseuse d’ouvrages qui y traînent depuis longtemps, parfois plus de cinq ans. Le Père Noël s’appelle Basile est un autre achat effectué lors des opérations que menaient Bragelonne et Milady, en proposant des titres à moins d’un euro. Je pensais le lire plus tôt, mais vaut mieux tard que jamais. Il était parfait pour cette semaine dédiée aux crimes de Noël.

Pourtant, en ouvrant mon exemplaire numérique, j’ai quelque peu pris peur en voyant le nombre de pages. Une soixantaine ! En le chargeant, je m’attendais à un roman et non à une nouvelle pour cette enquête policière. Je pensais que l’histoire n’allait pas être assez développée. Cependant, mes craintes se sont révélées infondées, l’auteur m’a totalement transporté dans son intrigue.

Ce livre est plutôt un drame qu’une réelle enquête policière. Il n’y a pas de meurtre, mais un presque enlèvement qui aurait vraiment pu sur une note plus terrible. Pierre Pelot maîtrise parfaitement la tension. Elle monte crescendo au fil des pages. Dans les dernières, elle devient insoutenable et comme dans un film, le lecteur a envie de fermer les yeux pour ne pas voir ce qui va arriver.

L’auteur nous plonge directement dans les événements et il ne perd pas un seul instant, tout en développant ce qu’il faut : la psychologie des personnages, des événements passés. Finalement, en soixante pages, il donne l’impression d’arriver en plein milieu de vies qui ont un passé, un présent et un avenir. L’histoire, par conséquent, n’est pas linéaire et elle est étoffée. J’ai refermé le livre en ayant l’impression que les personnages vont poursuivre leur route et moi la mienne.

En effet, les personnages, pour un roman aussi court, sont plutôt bien travaillés et cela m’a agréablement surprise. Je me suis rapidement attachée aux personnages de Basile et de sa maîtresse d’école. En aussi peu de pages, Pierre Pelot arrive à nous les rendre sympathiques, à craindre pour leurs vies. Ça était un point positif pour ma part, surtout que mes lectures de décembre m’ont quelque peu laissé un sentiment plus que mitigé, notamment concernant les personnages.

Cette nouvelle m’a agréablement surprise après la petite frayeur passée au vu du nombre de pages. Pierre Pelot l’a écrite au début des années 90 et pourtant, elle n’a pas pris une ride puis et nous pouvons très bien transposer cette histoire en 2021. Le sujet est d’actualité, car il est question des violences domestiques. Une découverte que j’aurai aimé faire depuis longtemps.

Présentation de ma pile à lire pour Il était neuf fois Noël

Cette année, je participe au challenge Il était neuf fois Noël. Le chalet ouvre ses portes le 29 novembre, pour ne les refermer que le 2 janvier. La nouveauté de cette année, ce sont les semaines thématiques.

Du 29 novembre au 5 décembre : Les Noëls du monde

Du 6 au 12 décembre : Si Noël m’était conté

Du 13 au 19 décembre : Noëls mystérieux

Du 20 au 26 décembre : La magie de Noël

Du 27 décembre au 2 janvier : Noëls blancs

Les organisatrices proposent également tout un programme, qui peut être trouvé ici, par exemple. Aujourd’hui, je présente donc ma pile à lire pour le challenge. Ce sont des livres que j’espère pouvoir lire et présenter durant le mois.

Ma PAL

Pauvre Andy Warner. L’ex-star contestataire des morts-vivants a passé une année entière soumis à des tests expérimentaux dans un laboratoire de recherches sur les zombies dans l’Oregon. Heureusement, un miracle se produit : à quelques jours de Noël, il parvient à s’échapper et fausse compagnie à ses poursuivants en enfilant un costume de Santa Claus. Le déguisement parfait… À deux réserves près : des collègues de décomposition le reconnaissent et exigent de lui qu’il soit leur chef ; et une adorable fillette solitaire le suit partout, convaincue qu’il est vraiment le père Noël… Une comédie horriblement délicieuse à lire sous le sapin.

There’s nothing Marietta Stelle loves more than ballet, but after Christmas, her dreams will be over as she is obligated to take her place in Edwardian society. While she is chafing against such suffocating traditions, a mysterious man purchases the neighbouring townhouse. Dr Drosselmeier is a charming but calculating figure who wins over the rest of the Stelle family with his enchanting toys and wondrous mechanisms. When Drosselmeier constructs an elaborate set for Marietta’s final ballet performance, she discovers it carries a magic all of its own. On the stroke of midnight on Christmas Eve, she is transported to a snowy forest, where she encounters danger at every turn.

Un Noël à la campagne dans le Gloucestershire. La perspective est séduisante pour un groupe de jeunes mondains, un peu las de la routine londonienne, qui décident de séjourner à proximité du domaine de Lady Bobbin et de ses enfants.

Multipliant péripéties invraisemblables et dialogues mordants, Nancy Mitford dresse un portrait décalé de la société anglaise dans les années 1930.

Habituellement, Basile, neuf ans, rentre de l’école avec son père ou un autre parent d’élève. Mais ce jour-là est un peu particulier… Ce jour-là, la maîtresse a reçu un coup de téléphone qui l’a forcée à abandonner sa classe plus tôt que prévu. Ce jour-là, le petit garçon a décidé que rentrer à pied pour aller voir les décorations de Noël était une bonne idée. Ce jour-là… c’est le jour où Basile va faire la connaissance d’un jeune homme d’apparence sympathique, et accepter sans le savoir de conduire un agresseur à sa victime…

Aux Galeries Hartmann, les Féeries sont le plus gros événement de l’année. Alors quand sept jours avant leur lancement, le nouveau directeur exige que la décoration de Noël soit intégralement refaite, le sang d’Agathe ne fait qu’un tour : personne ne touchera à son travail, et surtout pas cet arriviste arrogant. Mais le grand magasin est désormais sous la responsabilité d’Alexandre Hartmann, et aussi talentueuse que soit Agathe Murano, c’est avec lui qu’elle devra traiter. Lui et personne d’autre. Ces deux-là auraient préféré ne jamais se rencontrer, mais puisqu’un père Noël et son chat magique viennent d’être embauchés pour exaucer les souhaits, pourquoi ne pas en profiter pour s’amuser ? Mais aux dépens de l’un comme de l’autre, bien sûr…

Rachel Rubenstein-Goldblatt is a nice Jewish girl with a shameful secret: she loves Christmas. For a decade she’s hidden her career as a Christmas romance novelist from her family. Her talent has made her a bestseller even as her chronic illness has always kept the kind of love she writes about out of reach.

But when her diversity-conscious publisher insists she write a Hanukkah romance, her well of inspiration suddenly runs dry. Hanukkah’s not magical. It’s not merry. It’s not Christmas. Desperate not to lose her contract, Rachel’s determined to find her muse at the Matzah Ball, a Jewish music celebration on the last night of Hanukkah, even if it means working with her summer camp archenemy—Jacob Greenberg.

August 1914. England is at war. As Evie Elliott watches her brother, Will, and his best friend, Thomas Harding, depart for the front, she believes—as everyone does—that it will be over by Christmas, when the trio plan to celebrate the holiday among the romantic cafes of Paris.

But as history tells us, it all happened so differently… Evie and Thomas experience a very different war. Frustrated by life as a privileged young lady, Evie longs to play a greater part in the conflict—but how?—and as Thomas struggles with the unimaginable realities of war he also faces personal battles back home where War Office regulations on press reporting cause trouble at his father’s newspaper business. Through their letters, Evie and Thomas share their greatest hopes and fears—and grow ever fonder from afar. Can love flourish amid the horror of the First World War, or will fate intervene?

Christmas 1968. With failing health, Thomas returns to Paris—a cherished packet of letters in hand—determined to lay to rest the ghosts of his past. But one final letter is waiting for him…

Lors d’une terrible nuit d’hiver, la petite ville de Coventry fut frappée par une tempête de neige d’une rare violence, qui fit de nombreuses victimes et disparus, laissant une marque indélébile sur l’esprit des survivants. Douze ans après, alors que la vie a repris son cours à Coventry, se produit une série d’événements étranges : les disparus de cette fameuse nuit maudite semblent être de retour… et une nouvelle tempête s’annonce, cette fois-ci prête à tout dévaster sur son passage.

Jack, dix-sept ans, part à la conquête du Grand Nord pour devenir chercheur d’or. Plus intéressé par l’aventure que par la richesse, il espère se mesurer aux rigueurs du climat et affronter la nature sauvage. Mais Jack est loin de s’attendre aux obstacles qui se dresseront sur sa route: des bandits sans scrupules, prêts à tout pour faire fortune, et surtout des créatures redoutables qui incarnent ce que l’homme abrite de plus sombre en son coeur. Son animal-totem, le loup, l’aidera à traverser les épreuves… pourvu que Jack reste en vie.

Quand Mariah Ellison reçoit en guise de cadeau de Noël un boulet de canon sur le pas de sa porte, elle se rappelle un meurtre, survenu il y a vingt ans, qui a brisé l’une de ses plus fortes amitiés. Comprenant que cette vieille affaire refait surface, elle se rend dans le Surrey dans l’espoir de se réconcilier avec son amie et de résoudre enfin le crime qui les a séparées.

Sorties VO • Décembre 2021

Vivian Maier Developed: The Untold Story of the Photographer Nanny • Ann Marks • Atria Books • 7 décembre • 368 pages

Vivian Maier, the photographer nanny whose work was famously discovered in a Chicago storage locker, captured the imagination of the world with her masterful images and mysterious life. Before posthumously skyrocketing to global fame, she had so deeply buried her past that even the families she lived with knew little about her. No one could relay where she was born or raised, if she had parents or siblings, if she enjoyed personal relationships, why she took photographs and why she didn’t share them with others. Now, the full story of her extraordinary life is explored by the only person who has been given access to her personal records and archive of 140,000 photographs.

Based on meticulous investigative research, Vivian Maier Developed reveals the story of a woman who fled from a family with a hidden history of illegitimacy, bigamy, parental rejection, substance abuse, violence, and mental illness to live life on her own terms. Left with a limited ability to disclose feelings and form relationships, she expressed herself through photography, creating a secret portfolio of pictures teeming with emotion, authenticity, and humanity. With limitless resilience she knocked down every obstacle in her way, determined to improve her lot in life and that of others by tirelessly advocating for the rights of workers, women, African Americans, and Native Americans. No one knew that behind the detached veneer was a profoundly intelligent, empathetic, and inspired woman—a woman so creatively gifted that her body of work would become one of the greatest photographic discoveries of the century.

The Women of Pearl Island • Polly Crosby • Park Row • 7 décembre • 352 pages

When Tartelin answers an ad for a personal assistant, she doesn’t know what to expect from her new employer, Marianne, an eccentric elderly woman. Marianne lives on a remote island that her family has owned for generations, and for decades her only companions have been butterflies and tightly held memories of her family.

But there are some memories Marianne would rather forget, such as when the island was commandeered by the British government during WWII. Now, if Marianne can trust Tartelin with her family’s story, she might finally be able to face the long-buried secrets of her past that have kept her isolated for far too long. 

Smile and Look Pretty • Amanda Pellegrino • Park Row • 28 décembre • 368 pages

Online they’re the Aggressive One, the Bossy One, the Bitchy One and the Emotional One. In real life, best friends Cate, Lauren, Olivia and Max all have one thing in common–they’re overworked, overtired and underpaid assistants to some of the most powerful men in the entertainment industries. When they secretly start an anonymous blog detailing their experiences, their posts go viral and hundreds of other women come forward with stories of their own. Confronted with the risks of newfound fame and the possibility of their identities being revealed, they have to contend with what happens when you try to change the world.

Inheritance of Secrets • Sonya Bates • Harper Collins • 14 décembre • 432 pages

No matter how far you run, the past will always find you.

Juliet’s elderly grandparents are killed in their Adelaide home. Who would commit such a heinous crime – and why? The only clue is her grandfather Karl’s missing signet ring.

When Juliet’s estranged sister, Lily, returns in fear for her life, Juliet suspects something far more sinister than a simple break-in gone wrong. Before Juliet can get any answers, Lily vanishes once more.

Juliet only knew Karl Weiss as a loving grandfather, a German soldier who emigrated to Australia to build a new life. What was he hiding that could have led to his murder? While attempting to find out, Juliet uncovers some disturbing secrets from WWII that will put both her and her sister’s lives in danger…

The Sorority Murder • Allison Brennan • Mira Books • 28 décembre • 448 pages

Lucas Vega is obsessed with the death of Candace Swain, who left a sorority party one night and never came back. Her body was found after two weeks, but the case has grown cold. Three years later while interning at the medical examiner’s, Lucas discovers new information, but the police are not interested.

Lucas knows he has several credible pieces of the puzzle. He just isn’t sure how they fit together. So he creates a podcast to revisit Candace’s last hours. Then he encourages listeners to crowdsource what they remember and invites guest lecturer Regan Merritt, a former US marshal, to come on and share her expertise.

New tips come in that convince Lucas and Regan they are onto something. Then shockingly one of the podcast callers turns up dead. Another hints at Candace’s secret life, a much darker picture than Lucas imagined–and one that implicates other sorority sisters. Regan uses her own resources to bolster their theory and learns that Lucas is hiding his own secret. The pressure is on to solve the murder, but first Lucas must come clean about his real motives in pursuing this podcast–before the killer silences him forever.

Hidden Treasures • Michelle Adams • William Morrow • 7 décembre • 384 pages

Then…

Once upon a time, in a small village in southern France, a pretty, willful English girl is falling in love.  Francis Langley has fallen under Benoit’s romantic spell, so sure is she that he is everything she’s ever wanted—a self-assured, sexy man, experienced and just a little bit mysterious. But Francis is hiding a secret—one that would surely separate them if he ever knew the truth. And to hold on to his love, she is willing to do anything for him, even put herself at risk by hiding a precious object, stolen by the Nazis decades before.

Now…

Years later, Francis’s son, Harry, opens the door of his late mother’s home, never expecting to see Tabitha—the lost love of his life—on the other side. Their angry parting had broken his heart, but  now she holds a letter, sent by his mother just before her death, begging the pair to search—together—for a priceless jewelry box, hidden somewhere in her little Cotswold cottage.

Harry quickly dismisses the search, but as an art historian, Tabitha cannot risk the chance to recover something so valuable that was long thought to be lost. And so they embark on a journey of discovery, but soon find themselves searching for much more than a missing piece of art. Together they learn that the true riches are not those buried in the clutter of Francis’s cottage, but are instead the treasures they each hold, buried deep inside their hearts.  

A History of Wild Places • Shea Ernshaw • Atria Books • 7 décembre • 368 pages

Travis Wren has an unusual talent for locating missing people. Hired by families as a last resort, he requires only a single object to find the person who has vanished. When he takes on the case of Maggie St. James—a well-known author of dark, macabre children’s books—he’s led to a place many believed to be only a legend.

Called Pastoral, this reclusive community was founded in the 1970s by like-minded people searching for a simpler way of life. By all accounts, the commune shouldn’t exist anymore and soon after Travis stumbles upon it… he disappears. Just like Maggie St. James.

Years later, Theo, a lifelong member of Pastoral, discovers Travis’s abandoned truck beyond the border of the community. No one is allowed in or out, not when there’s a risk of bringing a disease—rot—into Pastoral. Unraveling the mystery of what happened reveals secrets that Theo, his wife, Calla, and her sister, Bee, keep from one another. Secrets that prove their perfect, isolated world isn’t as safe as they believed—and that darkness takes many forms.

The Ballerinas • Rachel Kapelke-Dale • St Martin’s Press • 7 décembre • 304 pages

Fourteen years ago, Delphine abandoned her prestigious soloist spot at the Paris Opera Ballet for a new life in St. Petersburg––taking with her a secret that could upend the lives of her best friends, fellow dancers Lindsay and Margaux. Now 36 years old, Delphine has returned to her former home and to the legendary Palais Garnier Opera House, to choreograph the ballet that will kickstart the next phase of her career––and, she hopes, finally make things right with her former friends. But Delphine quickly discovers that things have changed while she’s been away…and some secrets can’t stay buried forever.

Moving between the trio’s adolescent years and the present day, The Ballerinas explores the complexities of female friendship, the dark drive towards physical perfection in the name of artistic expression, the double-edged sword of ambition and passion, and the sublimated rage that so many women hold inside––all culminating in a twist you won’t see coming, with magnetic characters you won’t soon forget.

The Bright Ages: A New History of Medieval Europe • Matthew Gabriele • Harper • 7 décembre • 320 pages

The word “medieval” conjures images of the “Dark Ages”—centuries of ignorance, superstition, stasis, savagery, and poor hygiene. But the myth of darkness obscures the truth; this was a remarkable period in human history. The Bright Ages recasts the European Middle Ages for what it was, capturing this 1,000-year era in all its complexity and fundamental humanity, bringing to light both its beauty and its horrors. 

The Bright Ages takes us through ten centuries and crisscrosses Europe and the Mediterranean, Asia and Africa, revisiting familiar people and events with new light cast upon them. We look with fresh eyes on the Fall of Rome, Charlemagne, the Vikings, the Crusades, and the Black Death, but also to the multi-religious experience of Iberia, the rise of Byzantium, and the genius of Hildegard and the power of queens. We begin under a blanket of golden stars constructed by an empress with Germanic, Roman, Spanish, Byzantine, and Christian bloodlines and end nearly 1,000 years later with the poet Dante—inspired by that same twinkling celestial canopy—writing an epic saga of heaven and hell that endures as a masterpiece of literature today.  

The Bright Ages reminds us just how permeable our manmade borders have always been and of what possible worlds the past has always made available to us. The Middle Ages may have been a world “lit only by fire” but it was one whose torches illuminated the magnificent rose windows of cathedrals, even as they stoked the pyres of accused heretics.  

Blood at the Root • Ciahnan Darrell • Atmosphere Press • 10 décembre • 258 pages

College student Christopher Fairchild, the son of a white billionaire, disappears, and is next seen being savagely tortured in a video that surfaces online. When it comes to light that he planned the incident as a sacrifice of atonement for America’s racial sins, the news detonates a bomb that rips through a country already rife with demonstrations and social unrest.

Blood at the Root tracks the fallout from Fairchild’s video through a lush universe populated by drug dealers, priests, police officers, civilians, and a talking pretzel bag. With the city on the precipice of chaos, the lives and livelihoods of individuals come under threat, forcing them to go to extremes in the name of self-preservation. The novel explores the human capacity for endurance in a society haunted by the ghosts of George Floyd, Andrew Goodman, Clementa Pickney, Erik Salgado, Breonna Taylor, Daunte Wright, and so many others.

Accidental Gods: On Men Unwittingly Turned Divine • Anna Della Subin • Metropolitan Books • 7 décembre • 480 pages

Ever since 1492, when Christopher Columbus made landfall in the New World and was hailed as a heavenly being, the accidental god has haunted the modern age. From Haile Selassie, acclaimed as the Living God in Jamaica, to Britain’s Prince Philip, who became the unlikely center of a new religion on a South Pacific island, men made divine—always men—have appeared on every continent. And because these deifications always emerge at moments of turbulence—civil wars, imperial conquest, revolutions—they have much to teach us.

In a revelatory history spanning five centuries, a cast of surprising deities helps to shed light on the thorny questions of how our modern concept of “religion” was invented; why religion and politics are perpetually entangled in our supposedly secular age; and how the power to call someone divine has been used and abused by both oppressors and the oppressed. From nationalist uprisings in India to Nigerien spirit possession cults, Anna Della Subin explores how deification has been a means of defiance for colonized peoples. Conversely, we see how Columbus, Cortés, and other white explorers amplified stories of their godhood to justify their dominion over native peoples, setting into motion the currents of racism and exclusion that have plagued the New World ever since they touched its shores.

Learwife • J.R. Thorpe • Pegasus Books • 7 décembre • 304 pages

Word has come. Care-bent King Lear is dead, driven mad and betrayed. His three daughters too, broken in battle. But someone has survived: Lear’s queen. Exiled to a nunnery years ago, written out of history, her name forgotten. Now she can tell her story.

Though her grief and rage may threaten to crack the earth open, she knows she must seek answers. Why was she sent away in shame and disgrace? What has happened to Kent, her oldest friend and ally? And what will become of her now, in this place of women? To find peace she must reckon with her past and make a terrible choice – one upon which her destiny, and that of the entire abbey, rests.

Volker Kutscher • Babylon Berlin (2007)

Babylon Berlin • Volker Kutscher • Sandstone Press • 2007 • 432 pages

It’s 1929 and Berlin is the vibrating metropolis of post-war Germany—full of bars and brothels and dissatisfied workers at the point of revolt. Gereon Rath is new in town and new to the police department.

When a dead man without an identity, bearing traces of atrocious torture, is discovered, Rath sees a chance to find his way back into the homicide division. He discovers a connection with a circle of oppositional exiled Russians who try to purchase arms with smuggled gold in order to prepare a coup d’état. But there are other people trying to get hold of the gold and the guns, too. Raths finds himself up against paramilitaries and organized criminals. He falls in love with Charlotte, a typist in the homicide squad, and misuses her insider’s knowledge for his personal investigations. And as he gets further entangled with the case, he never imagined becoming a suspect himself.


Une deuxième lecture pour les Feuilles allemandes, rendez-vous qui propose de lire des auteurs allemands durant le mois de novembre. Il y a quelques jours, j’ai présenté Le Voyageur d’Ulrich Alexander Boschwitz [lien]. Changement de genre avec un policier historique, Babylon Berlin de Volker Kutscher. Ce livre a déjà fait l’objet d’une adaptation sous la forme d’une série que j’ai vu et adoré il y a quelques mois [lien]. J’avais très envie de découvrir le roman, mais je ressors de cette lecture déçue.

Pourquoi ? Babylon Berlin nous plonge dans le Berlin des années 1920, qui devait être la ville la plus folle de cette époque en Europe. La série le montre beaucoup plus avec le visuel, la musique et le rythme rapide des épisodes. Le spectateur est enveloppé dans une ambiance Années Folles qui manque très clairement au roman. Le personnage principal travaille pour la Brigade des Moeurs, mais le roman est plus lisse et presque policé que la série sur certains points, notamment tout ce qui touche à la vie nocturne de la capitale allemande. Elle est évoquée, mais elle semble moins au centre du livre que de la série. Il y a un point, en revanche, que j’ai apprécié dans le livre, par rapport à la série concerne le personnage de Charlotte Ritter. Elle a déjà de l’importance au sein de la brigade criminelle, et l’auteur met plus l’accent sur ce point alors que l’adaptation s’en tient beaucoup au fait qu’elle se prostitue pour gagner sa vie. Mais, pour en revenir à l’ambiance, cette dernière couplée à un rythme lent ont, au final, eu raison de moi.

La série suit relativement fidèlement le roman. Il y a des petits changements dans l’intrigue, mais ils portent sur des petits points par-ci, par-là. J’en ai déjà évoqué un, un peu plus haut. Gereon Rath n’a pas été envoyé à Berlin pour régler discrètement une affaire concernant le maire de Cologne, mais parce qu’il doit se faire oublier après une énorme erreur professionnelle. L’intrigue principale reste sensiblement la même, ce qui a aussi joué sur mon appréciation finale du livre. Je connaissais déjà certains rebondissements et quelques-unes des révélations. J’ai vraiment moins accroché au livre qu’à la série alors que d’habitude, c’est plutôt l’inverse.

En revanche, du point de vue de la vérité historique, l’auteur reprend les événements historiques qui ont eu lieu à la fin des années 1920 et au début des années 1930 avec les agitations politiques : les communistes dans les quartiers populaires de Berlin, la montée du nazisme (bien plus évoquée dans le livre que dans la série)… On sent que la République de Weimar est à bout de souffle et accumule les erreurs. Volker Kutscher s’est amplement documenté pour faire revivre à son lecteur cette époque historique (moins le côté un peu fou).

Babylon Berlin est le premier tome d’une série que j’aimerais malgré tout continuer. Peut-être en redonnant une chance à celui-ci. Je dois avoir encore trop la série en tête pour apprécier pleinement le roman. Néanmoins, je suis une grande lectrice de romans policiers historiques et j’apprécie énormément ceux se déroulant dans le Berlin (ou l’Allemagne) de l’entre-deux-guerres ou durant la Seconde Guerre mondiale, comme les Philip Kerr ou les Harald Gilbers. Celui-ci a du potentiel.

Top 5 Wednesday • Les livres que j’aimerais lire avant la fin de l’année

Ce n’est pas un thème officiel du groupe, mais j’avais envie de parler des livres que j’aimerais beaucoup pouvoir lire avant la fin de l’année…

Ceux de ma pile à lire

La Passe-Miroir, La Tempête des échos • Christelle Dabos

Outre le fait d’avoir enfin le dernier mot sur ces quatre tomes qui m’ont tenu en haleine, je termine aussi une série parmi toutes celles que j’ai commencé.

Babylon Berlin • Volker Kutscher

J’ai adoré la première saison qui en est tiré et j’aimerai beaucoup découvrir le roman. Il s’agit du premier tome d’une nouvelle série, par contre… J’en termine une pour en commencer une autre.

Les frères Ashkenazi • Israël Joshua Singer

J’ai lu il y a quelques mois La famille Karnovski que j’avais adoré, un véritable coup de coeur. J’avais aussi cet autre roman de l’auteur dans ma pile à lire qu’il me tarde de lire.

Trois étages • Eshkol Nevo

Je continue de découvrir la littérature israélienne ou en yiddish et celui-ci me tente énormément. Je ne connais pas du tout l’auteur donc une totale découverte.

1793 • Niklas Natt Och Dag

J’adore les policiers historiques, mais je n’en ai jamais lu autour de la Révolution française. Celui-ci me permettrait de sortir quelque peu de ma zone de confort.

Ceux de ma wish-list

La plupart des livres que j’évoque ne sont même pas dans ma liseuse ou pile à lire…

Ariadne • Jennifer Saint

Adorant les réécritures de la mythologie grecque, je ne peux pas passer à côté de cette lecture. Le résumé a piqué ma curiosité et la couverture est absolument sublime.

Dracula’s Child • J.S. Barnes

Il traîne depuis un moment dans ma wish-list. J’adore cet éditeur, Titan Books. Il publie beaucoup de fantastique et fantasy, horreur dont les Christina Henry. Pour le moment, je n’ai jamais été déçue et celui-ci s’inspirant de Dracula me tente énormément.

A Game of Lies • Rebecca Cantrell

Il s’agit du troisième tome d’une série que j’ai commencé l’année dernière et que j’aimerai continuer (et terminer). Les deux premiers avaient été des coups de coeur.

Annelies • David Gillham

Un autre roman qui traîne depuis bien trop longtemps dans ma wish-list et que j’aimerais beaucoup lire.

Hamnet • Maggie O’Farrell

Un roman qui a souvent été vu sur la blogosphère mais que je n’ai pas encore eu l’occasion de découvrir.

Brittany Cavallaro • Les Aventures de Charlotte Holmes (1) (2016)

Les Aventures de Charlotte Holmes • Brittany Cavallaro • 2016 • PKJ • 288 pages

Jamie Watson, arrière-petit-fils du célèbre Dr Watson, ne voulait pas cette bourse pour Sherringford, un collège chic de la côte Est des États-Unis… et encore moins y croiser Charlotte Holmes. L’arrière-petite- fille de Sherlock a hérité du célèbre détective non seulement son génie mais aussi son tempérament explosif. Mieux vaut, dit-on, l’admirer de loin… Quand un étudiant meurt dans des circonstances dignes des plus terrifiantes histoires de Sherlock, Jamie et Charlotte sont les premiers accusés. Victimes d’un coup monté, ils n’ont d’autre choix que de faire équipe pour mener l’enquête… 


Après avoir terminé la série BBC Sherlock, j’avais envie de continuer avec cet univers. Les Aventures de Charlotte Holmes de Brittany Cavallaro était présent dans ma liseuse depuis un moment. J’ai d’autres romans de cette auteur que je souhaite lire, comme son dernier, Muse. Ce premier tome m’a plutôt plu et étonné par certains aspects, mais je suis loin du coup de coeur.

En effet, l’histoire reste relativement classique, notamment pour l’univers de Sherlock Holmes. L’auteurs suit les principaux éléments. Charlotte Holmes a comme seul ami un descendant du docteur Watson, James. L’antagonisme Holmes/Moriarty est également présent et au coeur de l’intrigue. Pour avoir lu l’entièreté du canon holmésien, il y a eu peu de surprises sur pas mal d’aspects, notamment le dénouement et l’identité du coupable. Néanmoins, ce premier tome reste divertissant et il se lit rapidement.

En revanche, j’ai été étonnée par certains des thèmes abordés. Je ne m’attendais pas à les retrouver dans ce roman. L’auteur évoque l’alcool et la drogue chez les jeunes, mais également le harcèlement sexuel et le viol. Ils donnent un aspect très mature à l’intrigue qui ne m’a pas déplu. Ils sont évoqués de manière juste, malgré des personnages quelques fois stéréotypés. En effet, Charlotte et James reprennent énormément des traits de caractère de leurs ascendants célèbres, les mêmes mauvaises habitudes. Ils m’ont semblé interchangeables avec les personnages originaux d’Arthur Conan Doyle, sauf que Charlotte est un personnage féminin. Le reste ne change guère.

Cette série de Brittany Cavallaro ne sera pas ma préférée autour de cet univers. Je ne suis pas sûre de la continuer ou alors si je n’ai vraiment plus rien à lire. Ce premier tome a une fin relativement fermée : les principales questions ont été répondues et il n’y a aucun cliffhanger me donnant envie de continuer.

Top 5 Wednesday • Underrated authors

Le thème de cette semaine met en avant les auteurs que l’on pense « sous-côté » ou qui méritent plus d’attention. Pour créer ce top 5, qui ne comprend en réalité que quatre auteurs, je me base surtout sur les blogs que j’ai l’habitude de lire.

Christina Henry

Elle revient systématiquement sur mon blog, car je lis toujours ses nouvelles publications dès leurs sorties. Ce sont souvent des réécritures de contes ou autour d’un mythe comme Alice au Pays des Merveilles, le Yéti ou Peter Pan. Ses univers sont malsains, sombres et torturés. Ils peuvent mettre mal à l’aise, mais j’adore ça. Je n’ai pour l’instant jamais été déçue par ses romans et je les recommande chaudement. J’avais d’ailleurs écrit un article à son sujet. [lien]

Philip Kerr

Il est peut-être un peu plus connu que Christina Henry. C’est aussi un des auteurs les plus représentés dans mes bibliothèques. Sa série Bernie Gunther m’a tenu en haleine pendant de longues années. Je me suis énormément attachée à ce personnage et son humour noir, cynique. Le contexte historique est parfaitement documenté. J’en avais aussi parlé sur le blog il y a quelques années. [lien]

Émile Zola

Je redécouvre cet auteur depuis quelques mois. Alors qu’il était ma bête noire de mes années lycée, je l’apprécie de plus en plus. J’avance doucement mais sûrement dans les Rougon-Macquart, mais, pour le moment, rares sont les tomes que je n’ai pas apprécié.

Ben Aaronovitch

Il signe aussi une des séries que j’adore, les Peter Grant. Elle mêle magie, humour anglais et références à la pop culture britannique à coup de Sherlock Holmes, Doctor Who ou Harry Potter. Je me régale à chaque tome, et il m’en reste que quelques uns avant de l’avoir définitivement terminée… Pour mon plus grand regret, car c’est le type de livres que j’adore lire un cas de coup de mou.

Sherlock, Saison 4

Les aventures de Sherlock Holmes et de son acolyte de toujours, le docteur John Watson, sont transposées au XXIème siècle… 

Avec : Benedict Cumberbatch ; Martin Freeman ; Mark Gatiss ; Amanda Abbington ; Andrew Scott…


J’ai pris mon temps pour regarder cette ultime saison de Sherlock. Sortie en 2017, je ne la découvre que bien des années après. C’est avec plaisir que je retrouve des personnages que j’adore. Ils sont toujours aussi attachants et il est difficile de le dire au revoir. L’épisode de Noël est un régal à regarder, en reprenant les costumes d’époque. J’ai beaucoup aimé la manière dont il lie cet épisode avec la troisième et la quatrième saison.

Les trois épisodes sont intéressants, avec des moments plus épiques les uns que les autres. Une mention toute particulière pour le personnage de Mrs Hudson, qui amène tout autant un potentiel pour les émotions et le comique. Il y a encore quelques touches d’humour présentes et qui font aussi fait le succès de la série. Cependant, c’est une quatrième saison qui est encore plus sombre que les précédentes.

Cette saison voit l’apparition d’un nouveau personnage. Je ne me souviens pas qu’elle soit dans le canon holmésien, mais j’ai adoré cette soeur encore plus intelligente que les frères et beaucoup plus dangereuse également. Elle est l’égale de Moriarty au niveau de la malveillance. Elle apporte beaucoup de tension au fil de la saison avec l’apothéose du dernier épisode.

Ce dernier m’a laissé un sentiment un peu mitigé. Il y a du positif et du négatif. Globalement, c’est quand même plus positif. C’est tout de même un très bon épisode, digne de la série. Je vais commencer par le positif. Le premier aspect que j’ai apprécié est le huis clos qui prend place pendant une bonne partie de l’épisode, renforçant le drame et le suspens. Ces derniers n’ont eu de cesse de monter en pression depuis le début de la saison, notamment avec les « Miss me » disséminés. Par ailleurs, le spectateur, durant cet épisode, ne s’est jamais quel sera le prochain coup d’Eurus, rajoutant un effet d’anticipation, car tout peut bousculer d’un moment à l’autre dans le chaos.

Deuxièmement, mais quel plaisir de revoir Jim Moriarty. C’est un personnage que j’avais adoré dès sa première apparition et Andrew Scott en a fait une interprétation légendaire. Il a un charisme fou. Il nous avait habitué à des entrées fracassantes, et je suis loin d’être déçue. Les scénaristes m’ont régalé d’une nouvelle entrée épique, avec un choix de musique absolument parfait. Après Staying alive des Beegees, c’est au tour de Queen. Gros coup de coeur.

C’est un épisode prenant, plein de rythme qui rappelles des épisodes du canon qui n’ont pas fait l’objet d’un épisode spécifique, comme Les trois Garrideb, par exemple. Cependant, ce que je retiens du Dernier problème, ce sont les émotions présentes à cause des épreuves exigées par Eurus. Il y a eu des moments où j’ai eu la gorge serrée devant les choix que s’offrent à Sherlock, Mycroft et John. Les frères Holmes vont être bien malmenés par leur soeur et, pour une fois, ils vont montrer des faiblesses, surtout Mycroft, qui a toujours semblé sous contrôle et en parfaite maîtrise de lui-même. Sa façade vole en éclat dans cet épisode. J’ai apprécié d’en savoir plus sur les deux frères eux-mêmes, leur enfance… Gros point positif pour clore cette série et ce dernier épisode avait tous les ingrédients pour être une tragédie. En tout cas, je ne pouvais pas détourner les yeux de mon écran.

Le seul point négatif que je retiens est que quelques passages m’ont semblé tirer par les cheveux ou incohérents. Eurus apparaît toujours maître d’elle-même, calme, froide et calculatrice. Pourtant, dans les dernières scènes, elle devient une enfant effrayée et perdue… Pour que quelques scènes après, elle redevienne elle-même. J’ai trouvé ça un peu bizarre, je dois dire. À moins que, vu sous le prisme de la manipulation, ça peut constituer un début d’explications.

Sherlock aura été une série qui m’aura marqué par bien des aspects : la qualité du scénario et de la manière de filmer, les performances différents acteurs qui ont fait beaucoup de chemin depuis…

Bilan des sorties VO lues • Janvier à Juin 2021

Depuis un peu plus d’un an, je propose un tour d’horizon des sorties VO (en anglais) qui me tentent énormément. J’en lis un certain nombre, mais sans toujours les chroniquer sur le blog. Le mois de Juin vient de toucher à sa fin et, avec lui, la moitié de l’année. L’occasion parfaite pour un petit bilan mi-parcours des parutions déjà lues et celles que j’aimerai encore découvrir.

En cliquant sur les mois, vous accédez à l’article sur les sorties VO correspondant.

Janvier

Livres lus

The House on Vesper Sands – Padraic O’Donnell

On the case is Inspector Cutter, a detective as sharp and committed to his work as he is wryly hilarious. Gideon Bliss, a Cambridge dropout in love with one of the missing girls, stumbles into a role as Cutter’s sidekick. And clever young journalist Octavia Hillingdon sees the case as a chance to tell a story that matters—despite her employer’s preference that she stick to a women’s society column. As Inspector Cutter peels back the mystery layer by layer, he leads them all, at last, to the secrets that lie hidden at the house on Vesper Sands.

J’avais hâte de pouvoir le lire, car il avait de bons arguments : un policier historique, la période victorienne, un meurtre qui semble mettre en oeuvre des forces occultes… Mais au bout d’un gros tiers, l’intrigue n’a toujours pas démarré et le livre commence à devenir trop lent et mon attention descendait en flèche. Même en dépassant la centaine de pages, je n’avais pas le sentiment que l’intrigue avait réellement commencé alors que quasiment un tiers était lu.

The Heiress, The Revelations of Anne de Bourgh – Molly Greeley

As a fussy baby, Anne de Bourgh’s doctor prescribed laudanum to quiet her, and now the young woman must take the opium-heavy tincture every day. Growing up sheltered and confined, removed from sunshine and fresh air, the pale and overly slender Anne grew up with few companions except her cousins, including Fitzwilliam Darcy. Throughout their childhoods, it was understood that Darcy and Anne would marry and combine their vast estates of Pemberley and Rosings. But Darcy does not love Anne or want her.

After her father dies unexpectedly, leaving her his vast fortune, Anne has a moment of clarity: what if her life of fragility and illness isn’t truly real? What if she could free herself from the medicine that clouds her sharp mind and leaves her body weak and lethargic? Might there be a better life without the medicine she has been told she cannot live without?

In a frenzy of desperation, Anne discards her laudanum and flees to the London home of her cousin, Colonel John Fitzwilliam, who helps her through her painful recovery. Yet once she returns to health, new challenges await. Shy and utterly inexperienced, the wealthy heiress must forge a new identity for herself, learning to navigate a “season” in society and the complexities of love and passion. The once wan, passive Anne gives way to a braver woman with a keen edge—leading to a powerful reckoning with the domineering mother determined to control Anne’s fortune . . . and her life.

Le livre prend place dans l’univers de Jane Austen et notamment Pride & Prejudice, en s’intéressant à la cousine de Fitzwilliam Darcy, Anne de Bourgh. Pas un coup de coeur car, malheureusement, le roman souffre de trop nombreuses longueurs. Cependant, Anne est un personnage attachant à suivre, surtout quand elle sort de son cocon. L’aspect historique est également bien développé.

Lore – Alexandra Bracken

Every seven years, the Agon begins. As punishment for a past rebellion, nine Greek gods are forced to walk the earth as mortals, hunted by the descendants of ancient bloodlines, all eager to kill a god and seize their divine power and immortality.

Long ago, Lore Perseous fled that brutal world in the wake of her family’s sadistic murder by a rival line, turning her back on the hunt’s promises of eternal glory. For years she’s pushed away any thought of revenge against the man–now a god–responsible for their deaths.

Yet as the next hunt dawns over New York City, two participants seek out her help: Castor, a childhood friend of Lore believed long dead, and a gravely wounded Athena, among the last of the original gods.

The goddess offers an alliance against their mutual enemy and, at last, a way for Lore to leave the Agon behind forever. But Lore’s decision to bind her fate to Athena’s and rejoin the hunt will come at a deadly cost–and still may not be enough to stop the rise of a new god with the power to bring humanity to its knees.

Lore est un roman d’action qui s’inspire de la mythologie grecque. Ce n’est pas totalement un coup de coeur, mais j’ai vraiment passé un bon moment. Il y a une bonne dose d’actions, de rebondissements… L’idée de départ est originale et bien développée.

Don’t tell a soul – Kirsten Miller

All Bram wanted was to disappear—from her old life, her family’s past, and from the scandal that continues to haunt her. The only place left to go is Louth, the tiny town on the Hudson River where her uncle, James, has been renovating an old mansion. But James is haunted by his own ghosts. Months earlier, his beloved wife died in a fire that people say was set by her daughter. The tragedy left James a shell of the man Bram knew—and destroyed half the house he’d so lovingly restored.

The manor is creepy, and so are the locals. The people of Louth don’t want outsiders like Bram in their town, and with each passing day she’s discovering that the rumors they spread are just as disturbing as the secrets they hide. Most frightening of all are the legends they tell about the Dead Girls. Girls whose lives were cut short in the very house Bram now calls home. The terrifying reality is that the Dead Girls may have never left the manor. And if Bram looks too hard into the town’s haunted past, she might not either.

En un seul mot… Creepy. L’histoire est dérangeante à souhaite et il y a quelques moments qui font bien frissonner. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de devoir le mettre de côté, quand j’étais toute seule en soirée. L’auteur maîtrise parfaitement le suspens et à chaque page tournée, je voulais connaître la vérité, car il y avait quelques bizarreries qui interviennent durant la lecture… J’ai adoré l’évolution de l’intrigue et le livre est un coup de coeur.

Ceux que j’aimerais lire

Our darkest night de Jennifer Robson ; The Divines d’Ellie Eaton ; The last garden in England de Julia Kelly ; Faye, faraway d’Helen Fisher ; The Historians de Cecilia Eckbäck ; In the garden of spite de Camilla Bruce ; The Children’s train de Viola Ardone.

Février

Livres lus

The Paris Dressmaker – Kristy Cambron

Paris, 1939. Maison Chanel has closed, thrusting haute couture dressmaker Lila de Laurent out of the world of high fashion as Nazi soldiers invade the streets and the City of Lights slips into darkness. Lila’s life is now a series of rations, brutal restrictions, and carefully controlled propaganda while Paris is cut off from the rest of the world. Yet in hidden corners of the city, the faithful pledge to resist. Lila is drawn to La Resistance and is soon using her skills as a dressmaker to infiltrate the Nazi elite. She takes their measurements and designs masterpieces, all while collecting secrets in the glamorous Hôtel Ritz—the heart of the Nazis’ Parisian headquarters. But when dashing René Touliard suddenly reenters her world, Lila finds her heart tangled between determination to help save his Jewish family and bolstering the fight for liberation.

Paris, 1943. Sandrine Paquet’s job is to catalog the priceless works of art bound for the Führer’s Berlin, masterpieces stolen from prominent Jewish families. But behind closed doors, she secretly forages for information from the underground resistance. Beneath her compliant façade lies a woman bent on uncovering the fate of her missing husband . . . but at what cost? As Hitler’s regime crumbles, Sandrine is drawn in deeper when she uncrates an exquisite blush Chanel gown concealing a cryptic message that may reveal the fate of a dressmaker who vanished from within the fashion elite.

Je ressors extrêmement déçue par ce roman. En soi, il avait de quoi me plaire : la mode et plus particulièrement la Maison Chanel, Paris sous l’Occupation, la Résistance et le destin de deux femmes… Malheureusement, l’auteur alterne non seulement les deux points de vue, et deux époques différentes : le début de la guerre et 1944. Cela fait quatre trames différentes, et elles ne sont pas d’égal intérêt. J’ai eu du mal à m’attacher à Simone et Lila.

The Shadow War – Lindsay Smith

World War II is raging, and five teens are looking to make a mark. Daniel and Rebeka seek revenge against the Nazis who slaughtered their family; Simone is determined to fight back against the oppressors who ruined her life and corrupted her girlfriend; Phillip aims to prove that he’s better than his worst mistakes; and Liam is searching for a way to control the portal to the shadow world he’s uncovered, and the monsters that live within it–before the Nazi regime can do the same. When the five meet, and begrudgingly team up, in the forests of Germany, none of them knows what their future might hold.

As they race against time, war, and enemies from both this world and another, Liam, Daniel, Rebeka, Phillip, and Simone know that all they can count on is their own determination and will to survive. With their world turned upside down, and the shadow realm looming ominously large–and threateningly close–the course of history and the very fate of humanity rest in their hands. Still, the most important question remains: Will they be able to save it?

Il y a de bonnes idées : la Seconde Guerre mondiale, des forces occultes et un monde parallèle, une mission impossible… L’intrigue possède beaucoup trop de personnages et de points de vues différents pour que la lecture soit agréable. Je m’y perdais. Par ailleurs, les personnages sont plus des archétypes que réellement travaillés et nuancés. L’histoire traine en longueur alors que je m’attendais à plus d’action.

The Witch’s Heart – Genevieve Gornichec

Angrboda’s story begins where most witches’ tales end: with a burning. A punishment from Odin for refusing to provide him with knowledge of the future, the fire leaves Angrboda injured and powerless, and she flees into the farthest reaches of a remote forest. There she is found by a man who reveals himself to be Loki, and her initial distrust of him transforms into a deep and abiding love.

Their union produces three unusual children, each with a secret destiny, who Angrboda is keen to raise at the edge of the world, safely hidden from Odin’s all-seeing eye. But as Angrboda slowly recovers her prophetic powers, she learns that her blissful life—and possibly all of existence—is in danger.

With help from the fierce huntress Skadi, with whom she shares a growing bond, Angrboda must choose whether she’ll accept the fate that she’s foreseen for her beloved family…or rise to remake their future. From the most ancient of tales this novel forges a story of love, loss, and hope for the modern age.

J’adore les réécritures, que ce soit de contes ou de la mythologique. Genevieve Gornichec s’inspire d’une des épouses de Loki, Angrboda la sorcière. Ce type d’ouvrages se veut dans une lignée féministe, mais il rate quelque peu son effet. J’en ai lu la moitié avant d’abandonner. Le livre a été d’un tel ennui que je suis même étonnée d’avoir eu la patience de tenir jusque là.

Ceux que j’aimerais lire

While Paris slept de Ruth Druart ; The house upstairs de Julia Fine ; The invisible woman d’Erika Robuck ; A history of what come next de Sylvain Neuvel ; All Girls d’Emily Layden ; The kitchen front de Jennifer Ryan.

Mars

Livres lus

After Alice felll – Kim Taylor Blakemore

New Hampshire, 1865. Marion Abbott is summoned to Brawders House asylum to collect the body of her sister, Alice. She’d been found dead after falling four stories from a steep-pitched roof. Officially: an accident. Confidentially: suicide. But Marion believes a third option: murder.

Returning to her family home to stay with her brother and his second wife, the recently widowed Marion is expected to quiet her feelings of guilt and grief—to let go of the dead and embrace the living. But that’s not easy in this house full of haunting memories. Just when the search for the truth seems hopeless, a stranger approaches Marion with chilling words: I saw her fall.

Now Marion is more determined than ever to find out what happened that night at Brawders, and why. With no one she can trust, Marion may risk her own life to uncover the secrets buried with Alice in the family plot. 

Un roman rempli de secrets de famille avec une atmosphère loure. Malgré quelques lenteurs qui peuvent parfois ponctuer le livre, les pages se tournent facilement, car l’envie de savoir ce qui est arrivé à Alice est plus forte, tout comme celle de découvrir le ou les secrets du frère de Marion et de son épouse. Pas un coup de coeur, mais une bonne lecture.

The Women of Château Lafayette – Stephanie Dray

A founding mother…
1774. Gently-bred noblewoman Adrienne Lafayette becomes her husband’s political partner in the fight for American independence. But when their idealism sparks revolution in France and the guillotine threatens everything she holds dear, Adrienne must choose to renounce the complicated man she loves, or risk her life for a legacy that will inspire generations to come.

A daring visionary…
1914. Glittering New York socialite Beatrice Astor Chanler is a force of nature, daunted by nothing–not her humble beginnings, her crumbling marriage, or the outbreak of war. But after witnessing the devastation in France and delivering war-relief over dangerous seas, Beatrice takes on the challenge of a lifetime: convincing America to fight for what’s right.

A reluctant resistor…
1940. French school-teacher and aspiring artist Marthe Simone has an orphan’s self-reliance and wants nothing to do with war. But as the realities of Nazi occupation transform her life in the isolated castle where she came of age, she makes a discovery that calls into question who she is, and more importantly, who she is willing to become. 

Lafayette revient à la mode après la sortie de la comédie musicale Hamilton. Stephanie Dray en fait l’élément central de son nouveau roman en explorant le destin de trois femmes durant la Révolution française, la Première et la Deuxième Guerre mondiale. Même si les époques sont totalement différentes pour ne pas être confondues, certaines sont plus intéressantes que d’autres. Néanmoins, cela reste un livre que j’ai abandonné.

Ceux que j’aimerais lire

Under the light of the Italian moon de Jennifer Anton ; Vera de Carol Edgarian ; The lost village de Camilla Sten ; The Rose Code de Kate Quinn ; The lost apothecary de Sarah Penner.

Avril

Livres lus

Sistersong – Lucy Holland

535 AD. In the ancient kingdom of Dumnonia, King Cador’s children inherit a fragmented land abandoned by the Romans.

Riva, scarred in a terrible fire, fears she will never heal.
Keyne battles to be seen as the king’s son, when born a daughter.
And Sinne, the spoiled youngest girl, yearns for romance.

All three fear a life of confinement within the walls of the hold – a last bastion of strength against the invading Saxons. But change comes on the day ash falls from the sky, bringing Myrddhin, meddler and magician, and Tristan, a warrior whose secrets will tear the siblings apart. Riva, Keyne and Sinne must take fate into their own hands, or risk being tangled in a story they could never have imagined; one of treachery, love and ultimately, murder. It’s a story that will shape the destiny of Britain.

Le résumé me faisait penser à une pièce de Shakespeare : trois soeurs aux destins différentes et dramatiques. J’ai adoré suivre l’histoire de ces soeurs, d’apprendre à les connaître, leurs secrets, leurs rêves et leurs espoirs. Elles sont différentes et je ne saurai dire laquelle a été ma préférée. Elles m’ont plu pour des raisons diverses. J’ai adoré à la fois le contexte historique (la Grande-Bretagne après la chute de l’Empire romain) et fantastique (la présence de magie et de Merlin). Le coup de coeur n’était pas loin, mais c’est un très bon roman que je ne regrette pas d’avoir découvert.

Ceux que j’aimerais lire

Ariadne de Jennifer Saint ; Near the bone de Christina Henry ; Ophelia de Norman Bacal ; The Mary Shelley Club de Goldy Moldavsky ; The last bookshop of London de Madeline Martin ; The Dictionnary of lost words de Pip Williams.

Mai

Ceux que j’aimerais lire

The Radio Operator d’Ulla Lenze ; Madam de Phoebe Wynne ; The lights of Prague de Nicole Jarvis.

Juin

Ceux que j’aimerais lire

The Wolf and the Woodsman d’Ava Reid ; Daughter of Sparta de Claire M. Andrews ; The nature of the witches de Rachel Griffin ; The Maidens d’Alex Michaelides ; For the Wolf d’Hannah F. Whitten.