Joseph O’Connor • Le Bal des Ombres (2019)

Le bal des ombres • Joseph O’Connor • 2019 • Rivages Poche • 430 pages

1878, Londres. Trois personnages gravitent autour du Lyceum Theatre : Ellen Terry, la Sarah Bernhardt anglaise; Henry Irving, grand tragédien shakespearien, puis Bram Stoker, administrateur du théâtre et futur auteur de Dracula. Loin d’une légende dorée où tous les pas mènent vers la gloire, la destinée de Bram Stoker se révèle un chemin chaotique mais exaltant. Dans ce livre inventif, Joseph O’Connor utilise toutes les ressources du romanesque pour donner vie au Londres foisonnant de l’époque victorienne. S’appuyant sur des personnages réels – outre Stoker, Irving et Terry ont aussi marqué leur temps –, il efface les frontières entre fiction et réalité. On croise ainsi le sulfureux Oscar Wilde, l’ombre de Jack L’Éventreur, ou encore… celle de Dracula. 


Ce roman traine dans ma wish-list depuis un moment et un petit tour à la médiathèque où il était mis en avant me l’a rappelé à mon bon souvenir. Je ne connaissais pas cet auteur irlandais autre que de nom et je ne ressors pas du tout convaincu par ce livre. Je l’ai abandonné, car rien n’y faisait, je n’accrochais pas au style de l’auteur.

En effet, le style d’écriture m’a totalement laissé de marbre et m’a également perdu dans l’intrigue. Il change sa manière d’écrire d’un chapitre à l’autre. Certains sont sous forme de journaux intimes, de dialogues comme ceux des théâtres ou d’interviews, de brochures de journaux, ou des passages plus littéraires. C’est déroutant, mais pas autant que les changements de points de vue, de chronologie et de sujets. Cela m’a quelque peu égaré et quand je le mettais trop longtemps de côté, j’avais du mal à rattacher les wagons entre ce que j’avais lu et ce que je lisais. Au bout d’un moment, je n’avais plus la force de faire cet effort.

Pourtant, le roman a de bons arguments. L’intrigue se déroule durant l’époque victorienne. Elle est bien évoquée et retranscrite. L’auteur montre la vie à Londres dans tous ses paradoxes : entre richesse et dénouement le plus total, que le monde du théâtre cristallise parfaitement. La vie et le monde culturel sont largement développer. Joseph O’Connor prend pour personnages principaux l’auteur irlandais Bram Stocker et deux acteurs anglais, Henry Irving et Ellen Terry. Le lecteur peut également croiser Oscar Wilde. J’ai beaucoup aimé cet aspect du roman où la fiction et la réalité se mélangent. De ce point de vue, c’est parfait.

Un autre aspect du livre que j’ai aimé est la manière dont l’auteur fait ressurgir des scènes ou des inspirations de Dracula, le roman de Bram Stocker, qui a connu un succès retentissant malheureusement après la mort de ce dernier. Cette oeuvre serait presque un autre personnage du Bal des ombres et je trouve qu’il y a vraiment des liens avec le titre. Ma relation avec Dracula est faite d’amour et d’ennui profond. Je sais que c’est une oeuvre qui peut réellement me plaire. J’adore les adaptations cinématographiques, les réécritures. Cependant, dès que je le commence, je fais un blocage et n’arrive jamais à dépasser la centaine de pages… J’ai essayé quasiment tous les ans pendant dix ans… Mais depuis que j’ai commencé la lecture audio, cela peut être une bonne manière d’enfin le découvrir entièrement.

Le style de l’auteur est ce qui m’a vraiment rebuté dans ce roman qui avait tout pour me plaire sur le papier : la période historique de ce Londres victorien qui me fascine, le fait de croiser des personnages historiques, tout l’aspect culturel et littéraire présent entre ces pages.

Top 5 Wednesday • Auteurs favoris

Cela fait quelques semaines que je n’ai pas proposé un Top 5 Wednesday. Le thème de cette semaine me tentait énormément. J’ai déjà évoqué par-ci, par-là mes auteurs préférés, ceux dont j’achète les livres yeux fermés, mais sans jamais en faire un article.

1. Philipp Kerr

J’ai connu cet auteur avec la Trilogie berlinoise il y a une dizaine d’années. Depuis, j’ai attendu avec impatience chacune de ses nouvelles parutions avec impatience. J’achetais dès leurs sorties poches les tomes de série Bernie Gunther. J’ai lu le dernier la semaine dernière, Metropolis, avec un énorme pincement au coeur en sachant qu’il n’y aura plus jamais d’autres tomes.

Mon préféré : Prague fatale

2. Christina Henry

Je suis une grande admiratrice de ses réécritures aux univers inquiétants et violents. J’achète sans me poser de questions ses nouveaux romans. En 2021, elle en a publié deux que j’ai adoré : Near the Bone et Horseman que j’ai lu au début du mois. Je suis impatiente de savoir ce qu’elle va proposer cette année.

Mon préféré : Lost Boy

3. Mandy Robotham

C’est une auteur que j’ai découvert récemment, il y a un an ou deux, mais dont j’ai tout de suite apprécié les romans. À Noël, j’ai eu son dernier livre, The girl behind the wall que je n’ai pas encore lu. En mars prochain, elle sort un autre ouvrage, The Resistance Girl que j’ai hâte de découvrir.

Mon préféré : The Berlin Girl

4. Ben Aaronovitch

J’adore sa série Peter Grant qui m’a accompagné pendant quelques années. Elle fait partie de mes guilty pleasures avec de l’action, de l’humour et des références à la pop culture anglaise. Le dernier tome se trouvait sous le sapin et il me tarde de connaître le dernier mot sur les aventures de mon apprenti sorcier préféré.

Mon préféré : Rivers of London

5. Éric Giacometti et Jacques Ravenne

J’aime tout particulièrement les thrillers ésotériques et ils font clairement partie de mes auteurs préférés dans ce domaine. J’achète chacune de leurs nouvelles parutions en poche, les attendant avec impatience.

Mon préféré : Soleil Noir, Les reliques du chaos

Bilan des sorties VO lues • Juillet à décembre 2021

Chaque mois, je partage les sorties VO qui ont attisé ma curiosité et j’en lis un certain nombre d’entre elles durant l’année. Mon avis ne se retrouve pas toujours sur le blog, d’autant plus que j’accumule aussi un énorme retard dans la publication de mes articles. Ce dernier est l’occasion de faire un tour d’horizon des dernières sorties que j’ai lu entre juillet et décembre. J’ai fait un premier billet pour mes lectures de janvier à juin. [lien]

Mes lectures sont rangées par mois de sortie, d’où le fait que l’article commence à janvier. En cliquant également sur les mois, vous tomberez sur les sorties correspondantes.

Janvier

Livres lus

Publié en français sous le titre Le train des enfants, il s’agit d’un roman historique sur un fait méconnu de l’après guerre en Italie où des familles napolitaines envoyaient leurs enfants plus au nord. J’ai eu du mal à accrocher au style de l’auteur. Le roman est écrit à la première personne du singulier et selon le point de vue d’un enfant d’une dizaine d’années. Je n’ai pas réellement eu d’atomes crochus avec lui, ou son histoire.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The last garden in England de Julia Kelly
  • The Historians de Cecelia Eckbäck
  • In the garden of spite de Camilla Bruce

Février

Livres lus

Je suis totalement passée à côté de ce roman. J’ai eu du mal avec l’histoire, mais surtout avec le personnage principal, Megan. Nos expériences de vie sont totalement différentes et cela m’a quelque peu empêché de réellement ce livre à sa juste valeur. Je ne comprenais pas Megan qui m’a plutôt énervée, son comportement et ses revendications. J’ai fini par abandonner.

J’étais impatiente de découvrir ce nouveau roman de Sylvain Neuvel. Cet auteur m’a introduite à la science-fiction, il y a quelques années, avec sa première trilogie autour de géants venant de l’espace… Malheureusement, ce premier tome de sa nouvelle série ne m’a pas du tout charmé alors qu’il avait de nombreux éléments en sa faveur : le contexte historique, des personnages principaux venus d’un autre monde, l’écologie… Cependant, c’est très lent, très scientifique et je n’ai pas compris grand chose. J’ai tout de même envie de retenter.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • While Paris slept de Ruth Druart

Mars

Livres lus

L’auteur s’inspire d’une histoire vraie, celle de sa famille. C’est un roman que j’aurais vraiment voulu apprécier, mais, malheureusement, je n’ai pas du tout apprécié ce roman. Il y a des passages qui sont très longs et qui n’apportent rien à l’intrigue. Je ne me suis absolument pas attachée aux deux personnages principaux, Nina et Pietro, dont l’histoire d’amour est au coeur du livre.

Sorti en français sous le titre Le village perdu.

Lien vers mon article

Il a également été traduit en français, et publié sous le titre de La petite boutique aux poisons. Une excellente lecture ! J’ai beaucoup aimé suivre ce mystère et découvrir petit à petit les réponses avec le personnage principal. Les changements de narrateur sont bien amenés et ils apportent quelque chose à l’intrigue. J’ai vraiment apprécié ces trois personnages féminins, qui sont attachants. Le coup de coeur n’est pas très loin.

J’avais noté ce titre, car c’était un roman historique qui changeait de ce que j’ai l’habitude de lire en terme de lieux et d’époque. Le livre commence bien, avant de s’essouffler très vite. Il manque de perspectives à long terme et il en devient rapidement ennuyeux.

Ceux que j’aimerais lire en 2022

  • The Rose Code de Kate Quinn (pré-commandé et en attente de réception)

Avril

Livres lus

Je l’ai mis dans les nouveautés VO, mais sans faire attention qu’il a déjà été publié en français en 2019. Le livre s’intitule Le Voyageur.

[Lien vers mon article]

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The dictionary of lost words de Pip Williams
  • The Mary Shelley Club de Goldy Moldavski
  • Ariadne de Jennifer Saint (PAL)

Mai

Livres lus

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant ce livre, notamment du point de vue des créatures fantastiques. Néanmoins, cette histoire m’a totalement transporté dans la ville de Prague (que j’ai encore plus envie de visiter depuis). C’est prenant et dynamique. J’ai trouvé l’univers très sympa et les personnages attachants. Un très moment de lecture et je ne dirai pas non à un autre tome.

Encore un autre roman qui est sorti en français avant l’anglais. Il est disponible depuis 2019 sous le titre Les trois vies de Josef Klein. En le commençant, je m’attendais à un vrai roman d’espionnage avec de l’action, beaucoup de rebondissements, mais le roman ne prend pas du tout cette direction. Malgré tout, c’est une lecture que j’ai aimé faire et que j’ai trouvé intéressante.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Madam de Phoebe Wynne

Juin

Livres lus

J’attendais l’automne pour découvrir ce roman. Il y a de très bonnes idées : des sorcières dont les pouvoirs dépendent des saisons, l’écologie avec le temps qui se dérègle, et une école de magie… Le livre a un rythme très lent et contemplatif, qui s’accorde bien avec le passage des saisons. Néanmoins, l’intrigue est redondante et même à une centaine de pages de la fin, il n’y a pas de grosses révélations ou une énorme révélation pour venir donner un petit coup de fouet à l’intrigue.

Publié en français, sous le titre Les Muses. Encore un thriller autour des universités qui ont renfermé beaucoup de tueurs en 2021. J’ai été happée dès les premières pages et j’ai beaucoup aimé le fait de s’inspirer de la mythologie grecque.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Daughter of Sparta de Claire M. Andrews
  • The Wolf and the Woodsman d’Ava Reid

Juillet

Livres lus

Encore un très bon thriller psychologique, très prenant. Le fait de connaître dès le début l’identité du tueur n’est pas un problème, car l’auteur apporte tout de même beaucoup de tensions et de suspens. Quasiment un coup de coeur.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The Book of Accidents de Chuck Wendling
  • Half sick of shadows de Laura Sebastian
  • The forest of vanishing stars de Kristin Harmel
  • The Final Girl Support Group de Grady Hendrix

Août

Livres lus

Je découvre cette auteur avec ce roman qui m’a tenu en haleine du début à la fin. J’ai adoré les va-et-vient entre aujourd’hui et quand les personnages étaient étudiants. Le suspens est parfaitement maîtrisé d’un bout à l’autre et une mention toute particulière pour la révélation finale qui m’a vraiment étonnée.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The real Valkyrie: The hidden history of Viking warrior woman de Nancy Marie Brown
  • The women of Troy de Pat Baker
  • The woods are always watching de Stephanie Perkins

Septembre

Livres lus

J’ai traîne ce livre pendant plus d’un mois sans avoir réussi à lire plus de cent pages. Au final, j’ai abandonné alors que je suis plutôt amatrice de romans d’horreur, mais je n’ai pas du tout réussi avec celui-ci qui m’a clairement ennuyé. Le début est très lent et il n’a pas su capter tout de suite mon attention.

Je sors de ma zone de confort avec cette romance de Hannukah. C’est tout mignon et parfait pour le mois de décembre. J’ai vraiment bien accroché à l’histoire et aux personnages. Il y a juste un petit passage problématique au regard du conflit israélo-palestinien, mais il ne faut pas oublier aussi que l’auteur est de confession juive.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • All these bodies de Kendare Blake (PAL)
  • The girl behind the wall de Mandy Robotham (PAL)

Octobre

Livres lus

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Medusa de Jessie Burton (PAL)
  • Whe we fought: Inspiring stories of resisting Hitler and defending freedom de Jerry Borrowman
  • The lighthouse witches de C.J. Cookes

Novembre

Livres lus

Ceux que j’aimerais lire :

  • All of us villain d’Amanda Foody et Christine Lynn Herman
  • Parting the veil dePauletteKennedy
  • The Haunting of Leigh Harker de Darcy Coates

Décembre

Livre lus

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Learwife de J.R. Thorpe
  • Accidental gods: On men unwillingly turned divine d’Anna della Subin
  • The Bright Ages: A new history of medieval Europe de Matthew Gabriele et David M. Perry
  • The Ballerinasde Rachel Kapelke-Dale
  • Hidden Treasures de Michelle Adams
  • The sorority murders d’Allison Brennan
  • Inheritance of secrets de Sonya Bates

Nancy Mitford • Christmas Pudding

Christmas Pudding • Nancy Mitford • 1932 • 10/18 • 264 pages

Un Noël à la campagne dans le Gloucestershire. La perspective est séduisante pour un groupe de jeunes mondains, un peu las de la routine londonienne, qui décident de séjourner à proximité du domaine de Lady Bobbin et de ses enfants.

Multipliant péripéties invraisemblables et dialogues mordants, Nancy Mitford dresse un portrait décalé de la société anglaise dans les années 1930.


Cela faisait un petit moment que ce livre traînait dans ma wish-list, mais j’attendais la période des fêtes de fin d’année pour enfin le découvrir. J’ai bien aimé ce roman, mais il n’était pas tout à fait ce à quoi je m’attendais, pour être honnête. J’avais à l’esprit un cosy mistery à l’anglaise. Or, Christmas Pudding se révèle plutôt être une comédie satirique.

Nancy Mitford dresse le portrait de l’aristocratie anglaise durant la période de l’entre-deux-guerres. Elle n’y va pas par le dos de la cuillère pour les décrire et offrir au lecteur une satire sociale. Elle ne cache rien des conversations pseudo-philosophiques et profondes d’une jeunesse désoeuvrée, de ce que les Anglais appellent le small talk. Ils passent également une bonne partie de leur temps à commenter et observer la vie des autres. Au niveau des dialogues, le livre peut paraître quelque peu vide. Cependant, j’ai trouvé que c’était aussi à l’image de cette noblesse.

Heureusement, la plume de l’autrice sauve les dialogues un peu creux du roman. Elle est pleine d’ironie. Les réflexions sont piquantes et apportent de l’humour qui est typiquement anglais et que j’ai vraiment aimé. C’est vraiment le point qui a énormément joué sur mon appréciation globale de ce livre. Ces petites flèches lancées à tout-va m’ont bien fait sourire et sont savoureuses.

Les personnages sont plutôt des archétypes. Leurs psychologies, leurs caractères sont très peu développés et nuancés. J’ai vraiment eu du mal à apprécier la galerie de personnages que l’auteur propose. Aucun lien ne se crée avec eux. Il n’y a pas que les dialogues qui sont creux et sans intérêt. Je crois que la palme d’or revient au personnage principal, Paul Fotheringay. Il est vaniteux, se pose comme un artiste torturé et incompris, mais également paresseux. Il n’a pas pris conscience de sa propre médiocrité. J’avais très envie de le gifler à tout bout de champ, et il n’était pas le seul.

Le roman s’appelle Christmas Pudding, mais je cherche encore l’ambiance de Noël. Le livre se déroule durant les fêtes de fin d’année. L’intrigue aurait pu se dérouler à une toute autre saison que l’ambiance et les propos ne changeraient pas. Au regard du titre, je m’attendais à retrouver une atmosphère beaucoup plus portée sur Noël. Petite déception de ce point de vue.

Pourtant, j’ai dit au début de cette chronique que j’avais apprécie ce roman, et bizarrement, c’est le cas. Il y a quelque chose dans ce livre qui m’a tout de suite happé. Je pense qu’il doit y avoir le côté satire de l’aristocratie anglaise, l’humour et les petites piques typiquement anglaises. Cela a un certain charme. Ce n’est pas un coup de coeur, mais une lecture divertissante et courte.

Top 5 Wednesday • Great Leaders

Le thème de cette semaine fait écho à l’actualité américaine de ces derniers jours, puisque des élections ont lieu, notamment pour trois postes de gouverneurs. Pour marquer cet événement, il nous est proposé de répondre à la question suivante : parmi nos personnages préférés, lesquels sont ou feraient de grands leaders ? Il m’en manquerait un, mais j’ai beaucoup réfléchir et je n’en ai aucune idée.

Scout • Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee

Elle est certes très jeune dans ce roman, mais je pense sincèrement qu’en grandissant, elle fera un grand leader. Elle mène déjà son petit monde à la baguette et fait preuve d’une grande intelligence, notamment émotionnelle. Elle est honnête et loyale, des qualités que j’attends d’une meneuse.

Ethel Williams • Le Siècle de Ken Follet

Une femme de caractère qui a ses convictions et qui n’a pas peur de les crier haut et fort. C’est un personnages sans concession qu’il me tarde de retrouver dans le deuxième tome cette trilogie de Ken Follet. Elle a déjà parcouru beaucoup de chemin dans La chute des géants.

Keyne • Sistersong de Lucy Holland

De par son histoire dans ce livre, je pense qu’iel rentre parfaitement dans cette catégorie des grands leaders. Iel ferait preuve de fermeté, mais surtout de justesse et de tolérance envers son peuple. J’aimerai beaucoup que l’auteur lui consacre un roman après les événements de Sistersong.

Melora Persedeus • Lore d’Alexandra Bracken

Tout au long du roman, elle démontre qu’elle est une grande meneuse d’homme, loyale et juste. Elle a toutes les qualités que l’on peut attendre d’un tel personnage.

Sorties VO • Novembre 2021

Nouveau mois, nouvelles sorties VO… Encore des secrets de famille, des lectures fantastiques et de l’historique…

The Haunting of Leigh Harker • Darcy Coates • Poisoned Pen Press • 1 novembre • 272 pages

Sometimes the dead reach back…

Leigh Harker’s quiet suburban home was her sanctuary for more than a decade, until things abruptly changed. Curtains open by themselves. Radios turn off and on. And a dark figure looms in the shadows of her bedroom door at night, watching her, waiting for her to finally let down her guard enough to fall asleep.

Pushed to her limits but unwilling to abandon her home, Leigh struggles to find answers. But each step forces her towards something more terrifying than she ever imagined.

A poisonous shadow seeps from the locked door beneath the stairs. The handle rattles through the night and fingernails scratch at the wood. Her home harbours dangerous secrets, and now that Leigh is trapped within its walls, she fears she may never escape.

Do you think you’re safe?

You’re wrong.

Parting the veil • Paulette Kennedy • Lake Union Publishing • 1 novembre • 368 pages

Some houses hold secrets that are meant to be kept forever…

When Eliza Sullivan inherits an estate from a recently deceased aunt, she leaves behind a grievous and guilt-ridden past in New Orleans for rural England and a fresh start. Eliza arrives at her new home and finds herself falling for the mysterious lord of Havenwood, Malcolm Winfield. Despite the sinister rumors that surround him, Eliza is drawn to his melancholy charm and his crumbling, once-beautiful mansion. With enough love, she thinks, both man and manor could be repaired.

Not long into their marriage, Eliza fears that she should have listened to the locals. There’s something terribly wrong at Havenwood Manor: Forbidden rooms. Ghostly whispers in the shadows. Strangely guarded servants. And Malcolm’s threatening moods, as changeable as night and day.

As Eliza delves deeper into Malcolm’s troubling history, the dark secrets she unearths gain a frightening power. Has she married a man or a monster? For Eliza, uncovering the truth will either save her or destroy her. 

The London House • Katherine Reay • Harper Muse • 2 novembre • 368 pages

Caroline Payne thinks it’s just another day of work until she receives a call from Mat Hammond, an old college friend and historian. But pleasantries are cut short. Mat has uncovered a scandalous secret kept buried for decades: In World War II, Caroline’s British great-aunt betrayed family and country to marry her German lover.

Determined to find answers and save her family’s reputation, Caroline flies to her family’s ancestral home in London. She and Mat discover diaries and letters that reveal her grandmother and great-aunt were known as the “Waite sisters.” Popular and witty, they came of age during the interwar years, a time of peace and luxury filled with dances, jazz clubs, and romance. The buoyant tone of the correspondence soon yields to sadder revelations as the sisters grow apart, and one leaves home for the glittering fashion scene of Paris, despite rumblings of a coming world war.

Each letter brings more questions. Was Caroline’s great-aunt actually a traitor and Nazi collaborator, or is there a more complex truth buried in the past? Together, Caroline and Mat uncover stories of spies and secrets, love and heartbreak, and the events of one fateful evening in 1941 that changed everything.

Seven dirty secrets • Nathalie D. Richards • Sourcebooks Fire • 320 pages

I know seven secrets:
One caused the fall. One did nothing. One saw it all.
One didn’t care. One used their head. One played the hero.
One was left for dead.

On her eighteenth birthday, Cleo receives a mysterious invitation to a scavenger hunt. She’s sure her best friend Hope or her brother Connor is behind it, but no one confesses. And as Cleo and Hope embark on the hunt, the seemingly random locations and clues begin to feel familiar.

In fact, all of the clues seem to be about Cleo’s dead boyfriend, Cyrus, who drowned on a group rafting trip exactly a year ago. A bracelet she bought him. A song he loved. A photo of the rafting group, taken just before Cyrus drowned. And then the phone calls start, Cyrus’s voice taunting Cleo with a cryptic question: You ready?

As the clock on the scavenger hunt ticks down, it becomes clear that someone knows what really happened to Cyrus. And that person will stop at nothing to make sure Cleo and her friends pay. Can they solve the hunt before someone else winds up dead?

Watching Darkness Fall: FDR, His Ambassadors, and the Rise of Adolf Hitler • David McKean • Saint Martin’s Press • 2 novembre • 416 pages

As German tanks rolled toward Paris in late May 1940, the U.S. Ambassador to France, William Bullitt, was determined to stay put, holed up in the Chateau St. Firmin in Chantilly, his country residence. Bullitt told the president that he would neither evacuate the embassy nor his chateau, an eighteenth Renaissance manse with a wine cellar of over 18,000 bottles, even though “we have only two revolvers in this entire mission with only forty bullets.”

As German forces closed in on the French capital, Bullitt wrote the president, “In case I should get blown up before I see you again, I want you to know that it has been marvelous to work for you.” As the fighting raged in France, across the English Channel, Ambassador to Great Britain Joseph P. Kennedy wrote to his wife Rose, “The situation is more than critical. It means a terrible finish for the allies.”

Watching Darkness Fall will recount the rise of the Third Reich in Germany and the road to war from the perspective of four American diplomats in Europe who witnessed it firsthand: Joseph Kennedy, William Dodd, Breckinridge Long, and William Bullitt, who all served in key Western European capitals―London, Berlin, Rome, Paris, and Moscow―in the years prior to World War II. In many ways they were America’s first line of defense and they often communicated with the president directly, as Roosevelt’s eyes and ears on the ground. Unfortunately, most of them underestimated the power and resolve of Adolf Hitler and Germany’s Third Reich.

The Churchill Sisters: The Extraordinary Lives of Winston and Clementine’s Daughters • Rachel Trethewey • Saint Martin’s Press • 23 novembre • 320 pages

Bright, attractive and well-connected, in any other family the Churchill girls – Diana, Sarah, Marigold and Mary – would have shone. But they were not in another family, they were Churchills, and neither they nor anyone else could ever forget it. From their father – ‘the greatest Englishman’ – to their brother, golden boy Randolph, to their eccentric and exciting cousins, the Mitford Girls, they were surrounded by a clan of larger-than-life characters which often saw them overlooked. While Marigold died too young to achieve her potential, the other daughters lived lives full of passion, drama and tragedy.

Diana, intense and diffident; Sarah, glamorous and stubborn; Mary, dependable yet determined – each so different but each imbued with a sense of responsibility toward each other and their country. Far from being cosseted debutantes, these women were eyewitnesses at some of the most important events in world history, at Tehran, Yalta and Potsdam. Yet this is not a story set on the battlefields or in Parliament; it is an intimate saga that sheds light on the complex dynamics of family set against the backdrop of a tumultuous century.

Gilded • Marissa Meyer • Faber & Faber • 2 novembre • 512 pages

Cursed by the god of lies, a miller’s daughter has developed a talent for storytelling – but are all of her tales as false as they appear?

When one of Serilda’s stories draws the attention of the devastating Erlking, she finds herself swept away into a world of enchantment, where ghouls prowl the earth, and ravens track her every move. The king locks Serilda in a castle dungeon and orders her to spin straw into gold, or be killed for lying. In despair, Serilda unwittingly summons a mysterious young man to her aid. And he agrees to help her, for a price. But love wasn’t meant to be part of the bargain.

All of us villain • Amanda Foody & Christine Lynn Herman • Tor Teen • 4 novembre • 400 pages

After the publication of a salacious tell-all book, the remote city of Ilvernath is thrust into worldwide spotlight. Tourists, protesters, and reporters flock to its spellshops and ruins to witness an ancient curse unfold: every generation, seven families name a champion among them to compete in a tournament to the death. The winner awards their family exclusive control over the city’s high magick supply, the most powerful resource in the world.

In the past, the villainous Lowes have won nearly every tournament, and their champion is prepared to continue his family’s reign. But this year, thanks to the influence of their newfound notoriety, each of the champions has a means to win. Or better yet–a chance to rewrite their story.

But this is a story that must be penned in blood.

Top 5 Wednesday • Debut Novels

Le thème de cette semaine met en avant le premier roman publié d’un auteur. Quels sont mes cinq préférés ? J’ai essayé de me le limiter à ceux lus depuis le début d’année.

The Lost Apothecary • Sarah Penner

Rule #1: The poison must never be used to harm another woman.

Rule #2: The names of the murderer and her victim must be recorded in the apothecary’s register.

One cold February evening in 1791, at the back of a dark London alley in a hidden apothecary shop, Nella awaits her newest customer. Once a respected healer, Nella now uses her knowledge for a darker purpose—selling well-disguised poisons to desperate women who would kill to be free of the men in their lives. But when her new patron turns out to be a precocious twelve-year-old named Eliza Fanning, an unexpected friendship sets in motion a string of events that jeopardizes Nella’s world and threatens to expose the many women whose names are written in her register.

In present-day London, aspiring historian Caroline Parcewell spends her tenth wedding anniversary alone, reeling from the discovery of her husband’s infidelity. When she finds an old apothecary vial near the river Thames, she can’t resist investigating, only to realize she’s found a link to the unsolved “apothecary murders” that haunted London over two centuries ago. As she deepens her search, Caroline’s life collides with Nella’s and Eliza’s in a stunning twist of fate—and not everyone will survive.

The lights of Prague • Nicole Jarvis

In the quiet streets of Prague all manner of otherworldly creatures lurk in the shadows. Unbeknownst to its citizens, their only hope against the tide of predators are the dauntless lamplighters – a secret elite of monster hunters whose light staves off the darkness each night. Domek Myska leads a life teeming with fraught encounters with the worst kind of evil: pijavice, bloodthirsty and soulless vampiric creatures. Despite this, Domek find solace in his moments spent in the company of his friend, the clever and beautiful Lady Ora Fischerová– a widow with secrets of her own.

When Domek finds himself stalked by the spirit of the White Lady – a ghost who haunts the baroque halls of Prague castle – he stumbles across the sentient essence of a will-o’-the-wisp, a mischievous spirit known to lead lost travellers to their death, but who, once captured, are bound to serve the desires of their owners.

After discovering a conspiracy amongst the pijavice that could see them unleash terror on the daylight world, Domek finds himself in a race against those who aim to twist alchemical science for their own dangerous gain.

The lost village • Camilla Sten

Documentary filmmaker Alice Lindstedt has been obsessed with the vanishing residents of the old mining town, dubbed “The Lost Village,” since she was a little girl. In 1959, her grandmother’s entire family disappeared in this mysterious tragedy, and ever since, the unanswered questions surrounding the only two people who were left—a woman stoned to death in the town center and an abandoned newborn—have plagued her. She’s gathered a small crew of friends in the remote village to make a film about what really happened.

But there will be no turning back.

Not long after they’ve set up camp, mysterious things begin to happen. Equipment is destroyed. People go missing. As doubt breeds fear and their very minds begin to crack, one thing becomes startlingly clear to Alice:

They are not alone. They’re looking for the truth… But what if it finds them first?

The Miniaturist • Jesse Burton

On a brisk autumn day in 1686, eighteen-year-old Nella Oortman arrives in Amsterdam to begin a new life as the wife of illustrious merchant trader Johannes Brandt. But her new home, while splendorous, is not welcoming. Johannes is kind yet distant, always locked in his study or at his warehouse office—leaving Nella alone with his sister, the sharp-tongued and forbidding Marin.

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The Year of the Witching • Alexis Henderson

A young woman living in a rigid, puritanical society discovers dark powers within herself in this stunning, feminist fantasy debut.

In the lands of Bethel, where the Prophet’s word is law, Immanuelle Moore’s very existence is blasphemy. Her mother’s union with an outsider of a different race cast her once-proud family into disgrace, so Immanuelle does her best to worship the Father, follow Holy Protocol, and lead a life of submission, devotion, and absolute conformity, like all the other women in the settlement.

But a mishap lures her into the forbidden Darkwood surrounding Bethel, where the first prophet once chased and killed four powerful witches. Their spirits are still lurking there, and they bestow a gift on Immanuelle: the journal of her dead mother, who Immanuelle is shocked to learn once sought sanctuary in the wood.

Fascinated by the secrets in the diary, Immanuelle finds herself struggling to understand how her mother could have consorted with the witches. But when she begins to learn grim truths about the Church and its history, she realizes the true threat to Bethel is its own darkness. And she starts to understand that if Bethel is to change, it must begin with her. 

Molly Greeley • The Heiress, The Revelations of Anne de Bourgh

The Heiress, The Revelations of Anne de Bourgh • Molly Greeley • Janvier 2020 • William Morrow • 357 pages

As a fussy baby, Anne de Bourgh’s doctor prescribed laudanum to quiet her, and now the young woman must take the opium-heavy tincture every day. Growing up sheltered and confined, removed from sunshine and fresh air, the pale and overly slender Anne grew up with few companions except her cousins, including Fitzwilliam Darcy. Throughout their childhoods, it was understood that Darcy and Anne would marry and combine their vast estates of Pemberley and Rosings. But Darcy does not love Anne or want her.

After her father dies unexpectedly, leaving her his vast fortune, Anne has a moment of clarity: what if her life of fragility and illness isn’t truly real? What if she could free herself from the medicine that clouds her sharp mind and leaves her body weak and lethargic? Might there be a better life without the medicine she has been told she cannot live without?

In a frenzy of desperation, Anne discards her laudanum and flees to the London home of her cousin, Colonel John Fitzwilliam, who helps her through her painful recovery. Yet once she returns to health, new challenges await. Shy and utterly inexperienced, the wealthy heiress must forge a new identity for herself, learning to navigate a “season” in society and the complexities of love and passion. The once wan, passive Anne gives way to a braver woman with a keen edge—leading to a powerful reckoning with the domineering mother determined to control Anne’s fortune . . . and her life.


Je continue ma découverte de livres s’inspirant de l’univers de Jane Austen. En décembre, je lisais The Jane Austen Society, en me promettant de lire les romans de cette auteur. La moitié de l’année est bien passée et je n’ai toujours pas ouvert l’un d’entre eux. Je reviens avec la chronique d’un livre qui se déroule dans l’univers de Pride & Prejudice, puisque Molly Greeley s’intéresse à un personnage tertiaire, Anne de Bourgh, la cousine de Fitzwilliam Darcy, qu’il aurait dû épouser.

Ne pas avoir lu le roman de Jane Austen n’est pas un problème. Il y a juste quelques éléments principaux de l’intrigue qui sont dévoilés. Cependant, c’est une histoire assez connue, donc pas de réels spoilers. La lecture a été plutôt en demi-teinte. En effet, le roman présente beaucoup de longueurs dès le début. À la rigueur, cela me paraissait être un choix parfait pour la première partie. L’histoire est racontée à la première personne et les premières pages sont racontées alors qu’Anne de Bourgh est sous l’emprise du laudanum, une drogue largement utilisée durant l’époque victorienne. Pour Anne, elle est traitée avec ce « médicament » depuis qu’elle est bébé. Toutefois, quand elle parvient enfin à s’en passer, je m’attendais à ce que le livre devienne un peu plus rythmée, dynamique, mais, malheureusement, le tout reste très lent. En tant que lectrice, j’ai bien eu souvent l’envie de secouer Anne.

C’est un aspect intéressant du livre que l’écriture suive l’état de santé du personnage principal. Cela permet de voir à quel point le laudanum avait une emprise sur Anne, à quel point il changeait sa personnalité. Il y a une véritable évolution de cette dernière. Elle sort de sa chrysalide après son sevrage, même si parfois trop doucement à mon goût. Le roman a un côté initiatique, aspect renforcé par le contexte historique de la saison londonienne où toutes les filles de bonne famille se retrouvaient pour trouver un mari. C’est souvent un rite de passage obligé à cette époque. L’aspect historique est bien développé.

Le fait que l’intrigue est issue de l’univers de Jane Austen devient presque anecdotique. Pendant de longs passages, j’oubliais presque que la base de l’oeuvre est Pride & Prejudice. C’est quand on croise Darcy et Elizabeth que je me rappelais qu’Anne de Bourgh est un personnage tertiaire de ce roman. Tout comme dans le roman de Jane Austen, les relations sociales et amoureuses, la pression faite aux jeunes femmes de trouver le meilleur parti est au coeur de l’intrigue. Molly Greeley évoque également les relations homosexuelles au sein de cette société conservatrice et c’est un point assez intéressant du roman. Par ailleurs, j’ai aussi beaucoup aimé les passages où la mère d’Anne évoque la maladie de sa famille. Ce sont des passages qui m’ont profondément révolté, mais c’est ce qui se faisait à l’époque.

The Heiress, The Revelations of Anne de Bourgh est un roman historique intéressant, mais qui souffre de nombreuses longueurs. Cependant, il m’a plu par d’autres aspects : le personnage principal attachant, la description du contexte historique. Le fait fait que l’auteur trouve son inspiration dans l’oeuvre de Jane Austen ne change pas grand chose à cette intrigue. Personnellement, je l’ai plus vu comme un détail anecdotique.

Top 5 Wednesday • Underrated authors

Le thème de cette semaine met en avant les auteurs que l’on pense « sous-côté » ou qui méritent plus d’attention. Pour créer ce top 5, qui ne comprend en réalité que quatre auteurs, je me base surtout sur les blogs que j’ai l’habitude de lire.

Christina Henry

Elle revient systématiquement sur mon blog, car je lis toujours ses nouvelles publications dès leurs sorties. Ce sont souvent des réécritures de contes ou autour d’un mythe comme Alice au Pays des Merveilles, le Yéti ou Peter Pan. Ses univers sont malsains, sombres et torturés. Ils peuvent mettre mal à l’aise, mais j’adore ça. Je n’ai pour l’instant jamais été déçue par ses romans et je les recommande chaudement. J’avais d’ailleurs écrit un article à son sujet. [lien]

Philip Kerr

Il est peut-être un peu plus connu que Christina Henry. C’est aussi un des auteurs les plus représentés dans mes bibliothèques. Sa série Bernie Gunther m’a tenu en haleine pendant de longues années. Je me suis énormément attachée à ce personnage et son humour noir, cynique. Le contexte historique est parfaitement documenté. J’en avais aussi parlé sur le blog il y a quelques années. [lien]

Émile Zola

Je redécouvre cet auteur depuis quelques mois. Alors qu’il était ma bête noire de mes années lycée, je l’apprécie de plus en plus. J’avance doucement mais sûrement dans les Rougon-Macquart, mais, pour le moment, rares sont les tomes que je n’ai pas apprécié.

Ben Aaronovitch

Il signe aussi une des séries que j’adore, les Peter Grant. Elle mêle magie, humour anglais et références à la pop culture britannique à coup de Sherlock Holmes, Doctor Who ou Harry Potter. Je me régale à chaque tome, et il m’en reste que quelques uns avant de l’avoir définitivement terminée… Pour mon plus grand regret, car c’est le type de livres que j’adore lire un cas de coup de mou.

Sherlock, Saison 4

Les aventures de Sherlock Holmes et de son acolyte de toujours, le docteur John Watson, sont transposées au XXIème siècle… 

Avec : Benedict Cumberbatch ; Martin Freeman ; Mark Gatiss ; Amanda Abbington ; Andrew Scott…


J’ai pris mon temps pour regarder cette ultime saison de Sherlock. Sortie en 2017, je ne la découvre que bien des années après. C’est avec plaisir que je retrouve des personnages que j’adore. Ils sont toujours aussi attachants et il est difficile de le dire au revoir. L’épisode de Noël est un régal à regarder, en reprenant les costumes d’époque. J’ai beaucoup aimé la manière dont il lie cet épisode avec la troisième et la quatrième saison.

Les trois épisodes sont intéressants, avec des moments plus épiques les uns que les autres. Une mention toute particulière pour le personnage de Mrs Hudson, qui amène tout autant un potentiel pour les émotions et le comique. Il y a encore quelques touches d’humour présentes et qui font aussi fait le succès de la série. Cependant, c’est une quatrième saison qui est encore plus sombre que les précédentes.

Cette saison voit l’apparition d’un nouveau personnage. Je ne me souviens pas qu’elle soit dans le canon holmésien, mais j’ai adoré cette soeur encore plus intelligente que les frères et beaucoup plus dangereuse également. Elle est l’égale de Moriarty au niveau de la malveillance. Elle apporte beaucoup de tension au fil de la saison avec l’apothéose du dernier épisode.

Ce dernier m’a laissé un sentiment un peu mitigé. Il y a du positif et du négatif. Globalement, c’est quand même plus positif. C’est tout de même un très bon épisode, digne de la série. Je vais commencer par le positif. Le premier aspect que j’ai apprécié est le huis clos qui prend place pendant une bonne partie de l’épisode, renforçant le drame et le suspens. Ces derniers n’ont eu de cesse de monter en pression depuis le début de la saison, notamment avec les « Miss me » disséminés. Par ailleurs, le spectateur, durant cet épisode, ne s’est jamais quel sera le prochain coup d’Eurus, rajoutant un effet d’anticipation, car tout peut bousculer d’un moment à l’autre dans le chaos.

Deuxièmement, mais quel plaisir de revoir Jim Moriarty. C’est un personnage que j’avais adoré dès sa première apparition et Andrew Scott en a fait une interprétation légendaire. Il a un charisme fou. Il nous avait habitué à des entrées fracassantes, et je suis loin d’être déçue. Les scénaristes m’ont régalé d’une nouvelle entrée épique, avec un choix de musique absolument parfait. Après Staying alive des Beegees, c’est au tour de Queen. Gros coup de coeur.

C’est un épisode prenant, plein de rythme qui rappelles des épisodes du canon qui n’ont pas fait l’objet d’un épisode spécifique, comme Les trois Garrideb, par exemple. Cependant, ce que je retiens du Dernier problème, ce sont les émotions présentes à cause des épreuves exigées par Eurus. Il y a eu des moments où j’ai eu la gorge serrée devant les choix que s’offrent à Sherlock, Mycroft et John. Les frères Holmes vont être bien malmenés par leur soeur et, pour une fois, ils vont montrer des faiblesses, surtout Mycroft, qui a toujours semblé sous contrôle et en parfaite maîtrise de lui-même. Sa façade vole en éclat dans cet épisode. J’ai apprécié d’en savoir plus sur les deux frères eux-mêmes, leur enfance… Gros point positif pour clore cette série et ce dernier épisode avait tous les ingrédients pour être une tragédie. En tout cas, je ne pouvais pas détourner les yeux de mon écran.

Le seul point négatif que je retiens est que quelques passages m’ont semblé tirer par les cheveux ou incohérents. Eurus apparaît toujours maître d’elle-même, calme, froide et calculatrice. Pourtant, dans les dernières scènes, elle devient une enfant effrayée et perdue… Pour que quelques scènes après, elle redevienne elle-même. J’ai trouvé ça un peu bizarre, je dois dire. À moins que, vu sous le prisme de la manipulation, ça peut constituer un début d’explications.

Sherlock aura été une série qui m’aura marqué par bien des aspects : la qualité du scénario et de la manière de filmer, les performances différents acteurs qui ont fait beaucoup de chemin depuis…