Kendare Blake • All these bodies (2021)

All these bodies • Kendare Blake • 2021 • Quill Tree Books• 304 pages

Summer 1958—a string of murders plagues the Midwest. The victims are found in their cars and in their homes—even in their beds—their bodies drained, but with no blood anywhere. 

September 19- the Carlson family is slaughtered in their Minnesota farmhouse, and the case gets its first lead: 15-year-old Marie Catherine Hale is found at the scene. She is covered in blood from head to toe, and at first she’s mistaken for a survivor. But not a drop of the blood is hers.

Michael Jensen, son of the local sheriff, yearns to become a journalist and escape his small-town. He never imagined that the biggest story in the country would fall into his lap, or that he would be pulled into the investigation, when Marie decides that he is the only one she will confess to. 

As Marie recounts her version of the story, it falls to Michael to find the truth: What really happened the night that the Carlsons were killed? And how did one girl wind up in the middle of all these bodies? 


Kendare Blake est une autrice dont j’achète généralement les romans les yeux fermés. J’étais d’autant plus impatiente de lire celui-ci qu’elle semblait revenir à l’horreur. C’est le genre avec lequel je l’ai découverte. All these bodies est malheureusement loin d’être un coup de coeur.

Il s’est montré d’une qualité inégale, tout au long de ma lecture. Il y a eu des passages qui m’ont également beaucoup plu. Ils m’ont fait frissonner et ils avaient un côté inquiétant que je retiens. Ils m’ont rappelé Anna dressed in blood que j’avais adoré. Dans ces moments-là, l’intrigue part au quart de tour et avance à grand pas. Le lecteur sent que des réponses importantes vont être donnés. D’un autre côté, il y a des passages qui présentent des longueurs, et j’avais l’impression de tourner en rond. L’enquête stagne et aucun élément de réponse n’est apportée. C’est surtout ce dernier sentiment qui a triomphé en refermant le livre.

J’ai aussi été frustrée par la manière dont l’enquête est menée, plus particulièrement vers la fin. Un des personnages apportent de nouvelles informations, dont certaines font office de véritables révélations. Pourtant, elles sont loin d’avoir été exploitées, autant qu’elles l’auraient mérité. Elles apportent un coup de fouet à l’intrigue qui piétinait quelque peu.

La fin arrive trop vite et elle est d’autant plus frustrante que je n’ai pas l’impression d’avoir eu des réponses à toutes mes questions. J’en avais même un peu plus. Les dernières pages laissent un arrière goût d’inachevé qui m’a déplu.

Il y a tout de même du positif et cela grâce aux personnages. J’ai aimé la relation entre Michael et Marie. Elle n’est pas aussi saine qu’elle en a l’air. Il y a certes de l’amitié entre eux, mais aussi de la manipulation. Chacun a des intérêts personnels dans cet interrogatoire. Marie essaie de gagner du temps et Michael espère que cette histoire lui ouvrira les portes d’un programme dans le milieu du journalisme. J’attendais avec impatience ces passages, car ils font notamment avancer l’intrigue. Par ailleurs, Marie est un personnage intéressant avec un côté fascinant et le lecteur sent qu’il faut tout de même se méfier d’elle.

All these bodies n’est pas le coup de coeur que j’espérai. Je suis vraiment déçue par le tournant qu’a pris le roman, la fin en particulier. Je m’attendais également à ce que l’horreur soit plus présent. Il y a quelques scènes intéressantes, mais elles se comptent sur les doigts d’une seule main.

Samantha Downing • For your own good (2021)

For your own good • Samantha Downing • 2021 • Berkley Books • 320 pages

Teddy Crutcher has won Teacher of the Year at the esteemed Belmont Academy, home to the best and brightest.

He says his wife couldn’t be more proud—though no one has seen her in a while.

Teddy really can’t be bothered with the death of a school parent that’s looking more and more like murder or the student digging a little too deep into Teddy’s personal life. His main focus is on pushing these kids to their full academic potential.

All he wants is for his colleagues—and the endlessly meddlesome parents—to stay out of his way.

It’s really too bad that sometimes excellence can come at such a high cost.


Depuis quelques semaines, je me régale de thrillers qui se situent au sein d’universités, de pensionnats et d’écoles privées. Toutes ces lectures font partie de ma thématique pour 2022, Dangereuses universités. 2021 a vu la publication d’un nombre conséquent d’ouvrages dans ce domaine, et 2022 semble également suivre cette tendance. J’en ai déjà présenté quelques uns et c’est au tour de For your own good qui est un autre coup de coeur.

Pourtant, la manière dont le roman est écrit aurait pu lui faire perdre de points. En effet, Samantha Downing propose une alternance de points de vue entre quelques personnages clés. Elle plonge le lecteur dans leurs plus sombres pensées, nous révélant ainsi leurs secrets inavouables. Finalement, il n’y a pas vraiment de surprise sur ce qui va se passer, mais surtout sur l’identité du coupable. Très rapidement, le lecteur sait qui et pourquoi… Et pourtant, j’ai adoré. Tout simplement, ce ne sont pas les questions les plus importantes du roman.

Malgré cet aspect du roman, je n’ai pas pu le lâcher une seule seconde et j’ai suivi avec beaucoup d’attention les différentes aventures des personnages dans leurs quêtes de vérité, ou de réaliser d’autres meurtres sans se faire prendre. C’est là que réside tout l’intérêt de ce roman, cette course du chat et de la souris : savoir quand, comment et pourquoi l’assassin va se décider à frapper ou se faire définitivement attraper.

La tension et le suspens sont omniprésent dès les premières pages. Ils augmentent progressivement et j’attendais qu’une chose, que la vérité explose en plein jour. Les dernières pages sont prenantes et explosives. Le lecteur va de surprise en surprise. J’ai retenu mon souffle durant les derniers chapitres.

Les personnages jouent beaucoup dans l’appréciation globale de ce roman, malgré la tendance de certains aux meurtres. Teddy est un personnage intéressant, élu meilleur professeur de l’année. En même temps, c’est normal, car il se démène pour ses élèves… Qui ne lui rendent pas autant qu’il le souhaiterait. Il a bien des secrets à cacher avec un petit côté « Harry, un ami qui vous veut du bien« . Il donne à ses élèves d’autres leçons que celles de littérature anglaise. Les autres personnages ont aussi leurs petits secrets et ils ont tous un gros défaut : la cupidité, l’égoïsme, l’arrogance de ce que l’argent peut acheter… Ils ont tous un aspect détestable, mais j’ai adoré suivre leurs péripéties.

Gros coup de coeur pour ce thriller autour d’une école prestigieuse. Je ne connaissais pas du tout cette auteur avant de me lancer dans ce roman, mais si un autre croise ma route, je le lirai avec plaisir.

Liza Wiemer • The Assignment (2020)

The Assignment • Liza Wiemer • 2020 • Delacorte Press • 336 pages

SENIOR YEAR. When an assignment given by a favorite teacher instructs a group of students to argue for the Final Solution, a euphemism used to describe the Nazi plan for the genocide of the Jewish people, Logan March and Cade Crawford are horrified. Their teacher cannot seriously expect anyone to complete an assignment that fuels intolerance and discrimination. Logan and Cade decide they must take a stand. As the school administration addressed the teens’ refusal to participate in the appalling debate, the student body, their parents, and the larger community are forced to face the issue as well. The situation explodes, and acrimony and anger result. What does it take for tolerance, justice, and love to prevail?


The Assignment est le premier roman de Liza Wiemer que je lis et je suis impressionnée. C’est un livre que j’ai beaucoup aimé, qui m’a fait énormément réfléchir sur un sujet historique, mais également d’actualité. L’auteur s’inspire d’une histoire vraie, et ce roman m’a fait penser à La Vague de Todd Strasser. Les sujets sont proches : il s’agit d’un devoir qui a été donné par un enseignant et qui va canaliser les tensions au sein d’une communauté (souvent un lycée et une ville) avant de faire la Une des journaux nationaux.

C’est aussi le point de départ de The Assignment. Logan et Cade, les deux personnages principaux; se voient obligés par un de leurs enseignants. de réfléchir autour de la Conférence de Danse, puis de la rejouer… En se mettant à la place des nazis qui y étaient. Liza Wiemer met dès les première pages le lecteur au pied du mur. Et vous, comment auriez-vous réagi face à un tel devoir ?

Logan et Cade sont convaincus dès le début que cet exercice à rendre est moralement et ethniquement condamnable. Ils ont raison, car, rapidement, au sein de leur classe des dérives se font déjà voir par des réflexions ou le salut nazi. Pour moi, ces deux adolescents ont eu raison de s’élever contre ce devoir. En revanche, je les admire d’avoir osé dénoncer leur professeur et ce qu’il leur est demandé de faire. J’étais entièrement d’accord sur le caractère immoral de ce débat. En revanche, j’avoue que je ne sais pas si j’aurai eu le même courage qu’eux d’aller jusqu’au bout, jusqu’au niveau national comme ils l’ont fait.

Ce sont vraiment deux jeunes gens courageux, qui ont la force de leur conviction, de ce qui est juste ou non. Néanmoins, l’auteur ne nous propose pas non plus des personnages absolument parfaits en tout point, bien au contraire. Elle leur donne beaucoup de nuances. Malgré tout, ils ont aussi des des doutes jusqu’où ils sont prêts à aller, en voyant la réaction de la ville… Malgré leur jeune âge, j’ai vraiment vu en eux des modèles que les jeunes lecteurs peuvent suivre. En tant qu’adulte, j’aimerais, tout comme eux, avoir la force et le courage d’affirmer haut et fort mes convictions et de ne plus les garder seulement pour moi.

Liza Wiemer donne aussi la place à d’autres points de vue que ceux de Logan et Cade. Il y a aussi des élèves qui, comme moi, ont les mêmes convictions sur ce devoir, mais qui n’ose l’exprimer. J’ai apprécié le fait qu’elle ne portait sur eux aucun jugement négatif. Elle laisse aussi la parole à l’enseignant qui peut ainsi exprimer son point de vue. Cela donne une certaine force au roman. En effet, le lecteur a toutes les cartes en main pour nourrir sa propre réflexion.

The Assignment est un roman fort parlant d’identité, d’antisémitisme, de moralité et d’éthique avec beaucoup de sincérité et d’honnêteté. C’est un livre à mettre entre toutes les mains, car il aborde un sujet important et malheureusement encore d’actualité. Pour ma part, il a été un véritable coup de coeur. Il est parfaitement écrit, et le sujet est maîtrisé. Tout comme La Vague, il fait partie des indispensables à lire et j’espère qu’il sera traduit en français très prochainement.

Maggie Brookes • The Prisoner’s Wife (2020)

The Prisoner’s Wife • Maggie Brookes • 2020 • Berkley Books • 400 pages

In the dead of night, a Czech farm girl and a British soldier travel through the countryside. Izabela and prisoner of war Bill have secretly married and are on the run, with Izzy dressed as a man. The young husband and wife evade capture for as long as possible–until they are cornered by Nazi soldiers with tracking dogs.

Izzy’s disguise works. The couple are assumed to be escaped British soldiers and transported to a POW camp. However, their ordeal has just begun, as they face appalling living conditions and the constant fear of Izzy’s exposure. But in the midst of danger and deprivation comes hope, for the young couple are befriended by a small group of fellow prisoners. These men become their new family, willing to jeopardize their lives to save Izzy from being discovered and shot.


Une autre romance historique qui, malheureusement, n’a pas fonctionné pour moi. L’auteur s’est inspirée d’une histoire vraie pour son roman.

Je ne suis pas allée jusqu’au bout de ce livre. La raison ne tient pas au rythme du livre. En effet, dès que mon intérêt s’émoussait, un événement relançait la machine et j’étais repartie pour quelques pages. Le prologue a aussi su piquer ma curiosité. Mes récriminations concernant ce roman tiennent beaucoup à des petits détails par-ci, par-là, mais surtout aux personnes principaux, Isabella et Billy.

Je ne parlerai pas de la romance dans le détail. Elle se développe rapidement, comme bien souvent dans ce type d’ouvrages. Cela peut s’expliquer par le fait que les deux personnages principaux sont jeunes et qu’ils vivent en plein conflit. À la rigueur, je peux comprendre. En revanche, j’ai eu plus de mal avec ces deux-là. Ils semblent totalement déconnectés de la réalité, de ce qu’est la guerre et du danger qu’il peut y avoir à tout moment, notamment s’ils se font rattraper par les Nazis. Pourtant, ils sont tous les deux connus les conséquences du nazisme.

Le frère aîné et le père d’Isabella sont tous les deux des résistants qui sont partis se battre en laissant la ferme à la mère. Elle et sa fille font l’objet d’une surveillance accrue de la part des SS. Billy, quant à lui, est un soldat anglais qui a combattu à différents endroits du globe ou d’être fait prisonnier en Italie. Il a ensuite connu des camps de prisonniers avant de faire la connaissance d’Isabella.

Ils ont tous les deux une certaine expérience de la guerre qui devraient les rendre plus prudents, malgré leurs jeunes âges. Mais, il y a la théorie et la pratique. Dans leur fuite, ils font preuve d’une certaine légèreté voire frivolité. Leurs actions et leurs réflexions montrent souvent à quel point ils sont totalement déconnectés de la réalité. Ils voient cela comme une grande aventure. Isabella, par exemple, fait une crise de jalousie incompréhensible qui peut les mettre tous les deux en danger. Billy se rend compte qu’ils se sont mariés sans réellement se connaître… Sans rire ! Il y a pas mal de petits moments ainsi.

Les personnages principaux m’ont quelque peu déçus, mais surtout énervée, avec Isabella en tête. Même si cette dernière a la vingtaine, elle a plutôt tendance à se comporter comme une adolescente capricieuse et égoïste. Tout au long des pages, elle a démontré qu’il n’y avait que elle qui comptait, qu’elle était et devait être le centre du monde. Sa prise de décision est uniquement dictée par ses envies et ses besoins, sans penser aux autres qui vont devoir en payer les conséquences. Un des exemples flagrants est quand elle se rend compte après quelques jours de fuite que son père, son grand frère et les autres résistants ne viendront pas les chercher, elle et Billy. Ils ont mieux à faire, car l’histoire se déroule en Tchécoslovaquie, bientôt conquise par l’Armée rouge.

The Prisoner’s Wife est une énorme déception. Les personnages sont détestables et il m’a été impossible de m’attacher à eux, malgré le danger et le sort qui les attendent.

Top 5 Wednesday • Couvertures rouges

Le thème de ce mercredi consiste à mettre en avant des livres aux couvertures rouges. J’ai ressorti dans mes dernières lectures des romans dont la dominante sur la couverture est le rouge. J’ai rajouté un petit avis express, car ils ne seront pas forcément chroniqués par la suite.

Les loups-garous d’Argentine • Jérémy Wulc • Pygmalion • Mars 2021 • 368 pages

Roman policier d’un auteur français, Les Loups-garous d’Argentine reste une bonne lecture, mais pas un coup de coeur. Beaucoup de révélations se devinent très rapidement et, finalement, le tout est sans surprise. C’est clairement le type de livre aussitôt lu, aussitôt oublié.

Les Meurtres de Molly Southbourne • Tade Thompson • Bélial • 2017 • 140 pages

Je parlerai plus de nouvelles que de roman, car il est extrêmement court. Je n’ai pas été totalement convaincue par ce premier tome, qui est catégorisé horreur. Il est inquiétant par moment, mais il est loin de m’avoir réellement fait peur. L’auteur effleure beaucoup de choses intéressantes, mais sans développer outre mesure. Je ne pense pas lire le deuxième tome.

Macbeth • William Shakespeare • Folio • XVI siècle • 176 pages

Macbeth n’a jamais été ma pièce de Shakespeare préférée avec Othello. J’ai beau la lire, la relire, j’en garde toujours un souvenir flou. L’année dernière, j’ai relu une partie des pièces de cet auteur et elle en faisait partie…

Fable, Namesake • Adrienne Young • Wednesday Books • 2021 • 360 pages

J’avais beaucoup aimé le premier tome qui mêlait parfaitement aventure, piraterie, trahison et j’étais impatiente de découvrir le deuxième tome. Il apporte son lot de révélations et de rebondissements. Il a peut-être un peu plus de longueurs que le premier, mais c’est une lecture toujours aussi agréable à faire avec des personnages attachants.

1793 • Niklas Natt och Dag • Pocket • 2019 • 528 pages

Une très bonne surprise pour ce policier historique qui m’a totalement embarqué dans le Stockholm de la fin du XVIII siècle. Le roman a été prenant, pas toujours facile, mais l’aspect historique est très bien documenté. Je lirai avec plaisir le deuxième tome, 1794.

Layne Fargo • They never learn (2020)

Scarlett Clark is an exceptional English professor. But she’s even better at getting away with murder.

Every year, she searches for the worst man at Gorman University and plots his well-deserved demise. Thanks to her meticulous planning, she’s avoided drawing attention to herself—but as she’s preparing for her biggest kill yet, the school starts probing into the growing body count on campus. Determined to keep her enemies close, Scarlett insinuates herself into the investigation and charms the woman in charge, Dr. Mina Pierce. Everything’s going according to her master plan…until she loses control with her latest victim, putting her secret life at risk of exposure.

Meanwhile, Gorman student Carly Schiller is just trying to survive her freshman year. Finally free of her emotionally abusive father, all Carly wants is to focus on her studies and fade into the background. Her new roommate has other ideas. Allison Hadley is cool and confident—everything Carly wishes she could be—and the two girls quickly form an intense friendship. So when Allison is sexually assaulted at a party, Carly becomes obsessed with making the attacker pay…and turning her fantasies about revenge into a reality.


Pour cette thématique de Dangereuses Universités, un autre thriller psychologique autour d’une histoire de vengeance. Cet univers inspire les autres auteurs depuis quelques temps, car ce n’est pas le premier que je lis dans cette veine. Il y a eu My Dark Vanessa ou In my dreams I hold a knife. J’aime ces ambiances universitaires sombres et violentes, propices à ce type de thrillers.

They never learn propose une intrigue très rythmée, qui ne laisse aucune mérite de répit au lecteur. Ce livre est passionnant et impossible à lâcher. J’ai eu quelques nuits écourtées pour pouvoir le terminer. Je voulais savoir si la chance de Scarlett allait tourner un jour ou l’autre. Cet ouvrage est intelligemment écrit. L’alternance des deux points de vue peut, aux premiers abords, poser question. Quel peut être le lien entre les deux ? Ils prennent progressivement sens.

Ce roman n’est pas forcément à mettre entre toutes les mains. Il est énormément question de violences physique, psychologique et sexuelle. Il est brutal et choquant. Il y a beaucoup de petites et grandes révélations qui maintiennent le lecteur sur ses gardes et qui changent régulièrement la vision que l’on peut avoir des personnages. Scarlett est un personnage qui contient beaucoup de rage en elle. Cela transparait à chacune des pages, pouvant mettre mal à l’aise. Elle est animée par l’unique désir de venger les femmes qui ont subi des violences, mais que personne n’a écouté et cru. C’est très bien écrit et l’auteur arrive à faire ressentir aux lecteurs ses émotions fortes.

Layne Fargo met en scène un personnage complexe avec lequel j’ai aussi eu une relation compliquée et conflictuelle. Scarlett est une serial-pilleuse depuis des années et elle présente aussi un côté très violent, sans remord. En même temps, elle a un côté très attachant, car on veut qu’elle s’en sorte, que sa chance continue. Le lecteur peut aussi comprendre ses motivations. L’auteur nous met quelque peu devant nos pensée les plus sombres, puisque Scarlett nous fascine et nous horrifie à la fois.

Il y aurait beaucoup d’autres points à aborder avec ce roman : le traitement que reçoit la victime de violences dont la parole est constamment remise en cause et que l’agresseur s’en sort généralement, par exemple. They never learn est un très bon thriller psychologique que je recommande.

Top 5 Wednesday • Five Stars Read

Cette semaine, le thème proposé est d’évoquer nos coups de coeur, des lectures auxquelles on a donné la plus haute note. J’avais très envie de proposer mes derniers coups de coeur.

Berlin, 1928. Les corps de quatre prostituées sont retrouvés massacrés dans le même quartier. Bernie Gunther, jeune flic idéaliste à la brigade des mœurs est invité à rejoindre le chef de la Kripo pour enquêter sur cette sinistre affaire.

Alors que ces meurtres laissent la population indifférente, le père de l’une des victimes, un chef de la pègre très influent, est prêt à tout pour se venger de l’assassin de sa fille.

Dès lors qu’une nouvelle vague de victimes, des vétérans de guerre handicapés, déferle sur la ville, Bernie est confronté au silence imposé par la voix montante du nazisme.

Une première enquête aux allures de course contre la montre dans un Berlin sous tension, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.


Exiled to a far-flung island by the whims of the gods, Medusa has little company except the snakes that adorn her head instead of hair. But when a charmed, beautiful boy called Perseus arrives on the island, her lonely existence is disrupted with the force of a supernova, unleashing desire, love, betrayal and destiny itself.

Filled with glorious full-colour illustrations by award-winning Olivia Lomenech Gill, this astonishing retelling of Greek myth is perfect for readers of Circe and The Silence of the Girls. Illuminating the girl behind the legend, it brings alive Medusa for a new generation. 


Edward Fosca is a murderer. Of this Mariana is certain. But Fosca is untouchable. A handsome and charismatic Greek Tragedy professor at Cambridge University, Fosca is adored by staff and students alike—particularly by the members of a secret society of female students known as The Maidens. 

Mariana Andros is a brilliant but troubled group therapist who becomes fixated on The Maidens when one member, a friend of Mariana’s niece Zoe, is found murdered in Cambridge. 

Mariana, who was once herself a student at the university, quickly suspects that behind the idyllic beauty of the spires and turrets, and beneath the ancient traditions, lies something sinister. And she becomes convinced that, despite his alibi, Edward Fosca is guilty of the murder. But why would the professor target one of his students? And why does he keep returning to the rites of Persephone, the maiden, and her journey to the underworld?

When another body is found, Mariana’s obsession with proving Fosca’s guilt spirals out of control, threatening to destroy her credibility as well as her closest relationships. But Mariana is determined to stop this killer, even if it costs her everything—including her own life.


Voici un texte qui, par la controverse qu’il suscita dès sa parution chez les historiens, eut le mérite essentiel de contraindre ceux-ci à entreprendre des recherches nouvelles sur le génocide des Juifs par les nazis.

En effet, le reportage d’Hannah Arendt, envoyée spéciale du New Yorker au procès de Jérusalem, philosophe américaine d’origine juive allemande, auteur d’un ouvrage célèbre sur les origines du totalitarisme, fit scandale à New York et à Londres, en Allemagne comme en Israël.

Dans son procès du procès, l’auteur – qui ne fait siens ni tous les motifs de l’accusation ni tous les attendus du jugement – est entraîné d’abord à faire apparaître un nouvel Eichmann, d’autant plus inquiétant qu’il est plus «banal» ; puis à reconsidérer tout l’historique des conditions dans lesquelles furent exterminés des millions de Juifs. Et à mettre en cause les coopérations, voire les «complicités», que le lieutenant-colonel S.S. a trouvées dans toutes les couches de la population allemande, dans la plupart des pays occupés, et surtout jusqu’au sein des communautés juives et auprès des dirigeants de leurs organisations.


August 1914. England is at war. As Evie Elliott watches her brother, Will, and his best friend, Thomas Harding, depart for the front, she believes—as everyone does—that it will be over by Christmas, when the trio plan to celebrate the holiday among the romantic cafes of Paris.

But as history tells us, it all happened so differently…

Evie and Thomas experience a very different war. Frustrated by life as a privileged young lady, Evie longs to play a greater part in the conflict—but how?—and as Thomas struggles with the unimaginable realities of war he also faces personal battles back home where War Office regulations on press reporting cause trouble at his father’s newspaper business. Through their letters, Evie and Thomas share their greatest hopes and fears—and grow ever fonder from afar. Can love flourish amid the horror of the First World War, or will fate intervene?

Christmas 1968. With failing health, Thomas returns to Paris—a cherished packet of letters in hand—determined to lay to rest the ghosts of his past. But one final letter is waiting for him…

Sorties VO • Février 2022

In New York City everybody needs a side hustle, and perfumer Vic Fowler has developed a delicate art that has proved to be very lucrative: creating bespoke scents that evoke immersive memories—memories that, for Vic’s clients, are worth killing for. But the city is expensive, and these days even artisanal murder doesn’t pay the bills. When Joseph Eisner, a former client with deep pockets, offers Vic an opportunity to expand the enterprise, the money is too good to turn down. But the job is too intricate—and too dangerous—to attempt alone.

Manipulating fellow struggling artists into acting as accomplices is easy. Like Vic, they too are on the verge of burnout and bankruptcy. But as relationships become more complicated, Vic’s careful plans start to unravel. Hounded by guilt and a tenacious private investigator, Vic grows increasingly desperate to complete Eisner’s commission. Is there anyone—friends, lovers, coconspirators—that Vic won’t sacrifice for art?


As the Nazis march toward Paris in 1940, American ballerina Lucie Girard buys her favorite English-language bookstore to allow the Jewish owners to escape. Lucie struggles to run Green Leaf Books due to oppressive German laws and harsh conditions, but she finds a way to aid the resistance by passing secret messages between the pages of her books.

Widower Paul Aubrey wants nothing more than to return to the States with his little girl, but the US Army convinces him to keep his factory running and obtain military information from his German customers. As the war rages on, Paul offers his own resistance by sabotaging his product and hiding British airmen in his factory. After they meet in the bookstore, Paul and Lucie are drawn to each other, but she rejects him when she discovers he sells to the Germans. And for Paul to win her trust would mean betraying his mission.


Her name is unimportant.

All you must know is that today she will become one of the four saints of Haven. The elders will mark her and place the red hood on her head. With her sisters, she will stand against the evil power that lives beneath the black mountain–an evil which has already killed nine of her village’s men.

She will tell no one of the white-eyed beasts that follow her. Or the faceless gray women tall as houses. Or the girls she saw kissing in the elm grove.

Today she will be a saint of Haven. She will rid her family of her mother’s shame at last and save her people from destruction. She is not afraid. Are you?


Chelsea Martin appears to be the perfect housewife: married to her high school sweetheart, the mother of two daughters, keeper of an immaculate home.

But Chelsea’s husband has turned their house into a prison; he has been abusing her for years, cutting off her independence, autonomy, and support. She has nowhere to turn, not even to her narcissistic mother, Patricia, who is more concerned with maintaining the appearance of an ideal family than she is with her daughter’s actual well-being. And Chelsea is worried that her daughters will be trapped just as she is–then a mysterious illness sweeps the nation.

Known as The Violence, this illness causes the infected to experience sudden, explosive bouts of animalistic rage and attack anyone in their path. But for Chelsea, the chaos and confusion the virus causes is an opportunity–and inspires a plan to liberate herself from her abuser. 


Russia, 1918: With the execution of Tsar Nicholas, the empire crumbles and Russia is on the edge of civil war—the poor are devouring the rich. Anna, a bourgeois girl, narrowly escaped the massacre of her entire family in Yekaterinburg. Desperate to get away from the Bolsheviks, she offers a peasant girl a diamond to take her as far south as possible—not realizing that the girl is a communist herself. With her brother in desperate need of a doctor, Evgenia accepts Anna’s offer and suddenly finds herself on the wrong side of the war.

Anna is being hunted by the Bolsheviks, and now—regardless of her loyalties—Evgenia is too.


An intriguing and twisty domestic suspense about loyalty and deceit in a tight-knit Texas community where parents are known to behave badly and people are not always who they appear to be.

Emily, a popular but bookish prep school senior, goes missing after a night out with friends. She was last seen leaving a party with Alex, a football player with a dubious reputation. But no one is talking.

Now three mothers, Catherine, Leslie and Morgan, friends turned frenemies, have their lives turned upside down as they are forced to look to their own children—and each other’s—for answers to questions they don’t want to ask.


Can you spot the difference?

Emma Caan is a fake.

She’s a forger, an artist who specializes in nineteenth-century paintings. But she isn’t a criminal; her copies are commissioned by museums and ultra-wealthy collectors protecting their investments. Emma’s more than mastered a Gauguin brushstroke and a van Gogh wheat field, but her work is sometimes a painful reminder of the artistic dreams she once chased for herself, when she was younger and before her family and her world fell apart.

When oligarch art collector Leonard Sobetsky unexpectedly appears with an invitation, Emma sees a way out—a new job, a new path for herself, and access to the kind of money she needs to support her unstable and recently widowed mother.

But every invitation incurs an obligation . . . and Emma isn’t prepared for what’s to come. As she’s pulled further into Leonard’s opulent scene, she will discover what’s lurking beneath the glitz and glamour. When she does, the past she’s worked hard to overcome will collide with the present, making her wonder how much of her carefully curated life is just as fake as her forgeries


During the reign of Louis XV, impoverished but lovely teenage girls from all over France are sent to a discreet villa in the town of Versailles. Overseen by the King’s favorite mistress, Madame de Pompadour, they will be trained as potential courtesans for the King. When the time is right, each girl is smuggled into the palace of Versailles, with its legendary Hall of Mirrors. There they meet a mysterious but splendidly dressed man who they’re told is merely a Polish count, a cousin of the Queen. Living an indulgent life of silk gowns, delicious meals, and soft beds, the students at this “school of mirrors” rarely ask questions, and when Louis tires of them, they are married off to minor aristocrats or allowed to retire to one of the more luxurious nunneries.

Beautiful and canny Veronique arrives at the school of mirrors and quickly becomes a favorite of the King. But when she discovers her lover’s true identity, she is whisked away, sent to give birth to a daughter in secret, and then to marry a wealthy Breton merchant. There is no return to the School of Mirrors.

This is also the story of the King’s daughter by Veronique—Marie-Louise. Well-provided for in a comfortable home, Marie-Louise has never known her mother, let alone her father. Capable and intelligent, she discovers a passion for healing and science, and becomes an accredited midwife, one of the few reputable careers for women like her. But eventually Veronique comes back into her daughter’s life, bringing with her the secret of Marie-Louise’s birth. But the new King—Louis XVI—is teetering on his throne and it’s a volatile time in France…and those with royal relatives must mind their step very carefully.


Once there was a young woman from a well-to-do New England family who never quite fit with the drawing rooms and parlors of her kin.

Called instead to the tangled woods and wild cliffs surrounding her family’s estate, Margaret Harlowe grew both stranger and more beautiful as she cultivated her uncanny power. Soon, whispers of “witch” dogged her footsteps, and Margaret’s power began to wind itself with the tendrils of something darker.

One hundred and fifty years later, Augusta Podos takes a dream job at Harlowe House, the historic home of a wealthy New England family that has been turned into a small museum in Tynemouth, Massachusetts. When Augusta stumbles across an oblique reference to a daughter of the Harlowes who has nearly been expunged from the historical record, the mystery is too intriguing to ignore.

But as she digs deeper, something sinister unfurls from its sleep, a dark power that binds one woman to the other across lines of blood and time. If Augusta can’t resist its allure, everything she knows and loves—including her very life—could be lost forever.


When Micah Wilkes was a senior in high school, her boyfriend was convicted of murdering her best friend, Emily. A decade later, Micah has finally moved on from the unforgivable betrayal and loss. Now the owner of a bustling coffee shop in her small hometown in Pennsylvania, she’s happily coupled up with another old high school friend, the two having bonded over their shared sorrow.

But when reminders of her past begin appearing at her work and home, Micah begins to doubt what she knows about Emily’s death. Questions raised on a true crime blog and in an online web sleuthing forum force her to reexamine her memories of that fateful night. She told the truth to the investigators on the case, but was there another explanation for Emily’s murder? A stranger in the woods. An obsessive former classmate. Or the internet’s favorite suspect: Joshua, Emily’s outcast younger brother who hasn’t been seen since his sister’s death.

As Micah delves deeper into the case, she feels her grip on reality loosening, her behavior growing more and more secretive and unhinged. As she races to piece together the truth about that night ten years ago, Micah grapples with how things could have gone so wrong and wonders whether she, too, might be next to disappear. 


Ray McMillian loves playing the violin more than anything, and nothing will stop him from pursuing his dream of becoming a professional musician. Not his mother, who thinks he should get a real job, not the fact that he can’t afford a high-caliber violin, not the racism inherent in the classical music world. And when he makes the startling discovery that his great-grandfather’s fiddle is actually a priceless Stradivarius, his star begins to rise. Then with the international Tchaikovsky Competition—the Olympics of classical music—fast approaching, his prized family heirloom is stolen. Ray is determined to get it back. But now his family and the descendants of the man who once enslaved Ray’s great-grandfather are each claiming that the violin belongs to them. With the odds stacked against him and the pressure mounting, will Ray ever see his beloved violin again? 


Romania, 1989. Communist regimes are crumbling across Europe. Seventeen-year-old Cristian Florescu dreams of becoming a writer, but Romanians aren’t free to dream; they are bound by rules and force.

Amidst the tyrannical dictatorship of Nicolae Ceaușescu in a country governed by isolation and fear, Cristian is blackmailed by the secret police to become an informer. He’s left with only two choices: betray everyone and everything he loves—or use his position to creatively undermine the most notoriously evil dictator in Eastern Europe.

Cristian risks everything to unmask the truth behind the regime, give voice to fellow Romanians, and expose to the world what is happening in his country. He eagerly joins the revolution to fight for change when the time arrives. But what is the cost of freedom?


Jess needs a fresh start. She’s broke and alone, and she’s just left her job under less than ideal circumstances. Her half-brother Ben didn’t sound thrilled when she asked if she could crash with him for a bit, but he didn’t say no, and surely everything will look better from Paris. Only when she shows up – to find a very nice apartment, could Ben really have afforded this? – he’s not there.

The longer Ben stays missing, the more Jess starts to dig into her brother’s situation, and the more questions she has. Ben’s neighbors are an eclectic bunch, and not particularly friendly. Jess may have come to Paris to escape her past, but it’s starting to look like it’s Ben’s future that’s in question.

Top 5 Wednesday • Auteurs favoris

Cela fait quelques semaines que je n’ai pas proposé un Top 5 Wednesday. Le thème de cette semaine me tentait énormément. J’ai déjà évoqué par-ci, par-là mes auteurs préférés, ceux dont j’achète les livres yeux fermés, mais sans jamais en faire un article.

1. Philipp Kerr

J’ai connu cet auteur avec la Trilogie berlinoise il y a une dizaine d’années. Depuis, j’ai attendu avec impatience chacune de ses nouvelles parutions avec impatience. J’achetais dès leurs sorties poches les tomes de série Bernie Gunther. J’ai lu le dernier la semaine dernière, Metropolis, avec un énorme pincement au coeur en sachant qu’il n’y aura plus jamais d’autres tomes.

Mon préféré : Prague fatale

2. Christina Henry

Je suis une grande admiratrice de ses réécritures aux univers inquiétants et violents. J’achète sans me poser de questions ses nouveaux romans. En 2021, elle en a publié deux que j’ai adoré : Near the Bone et Horseman que j’ai lu au début du mois. Je suis impatiente de savoir ce qu’elle va proposer cette année.

Mon préféré : Lost Boy

3. Mandy Robotham

C’est une auteur que j’ai découvert récemment, il y a un an ou deux, mais dont j’ai tout de suite apprécié les romans. À Noël, j’ai eu son dernier livre, The girl behind the wall que je n’ai pas encore lu. En mars prochain, elle sort un autre ouvrage, The Resistance Girl que j’ai hâte de découvrir.

Mon préféré : The Berlin Girl

4. Ben Aaronovitch

J’adore sa série Peter Grant qui m’a accompagné pendant quelques années. Elle fait partie de mes guilty pleasures avec de l’action, de l’humour et des références à la pop culture anglaise. Le dernier tome se trouvait sous le sapin et il me tarde de connaître le dernier mot sur les aventures de mon apprenti sorcier préféré.

Mon préféré : Rivers of London

5. Éric Giacometti et Jacques Ravenne

J’aime tout particulièrement les thrillers ésotériques et ils font clairement partie de mes auteurs préférés dans ce domaine. J’achète chacune de leurs nouvelles parutions en poche, les attendant avec impatience.

Mon préféré : Soleil Noir, Les reliques du chaos

Ashley Winstead • In my dreams I hold a knife (2021)

In my dreams I hold a knife • Ashley Winstead • Sourcebooks Landmark • Août 2021 • 368 pages

A college reunion turns dark and deadly in this chilling and propulsive suspense novel about six friends, one unsolved murder, and the dark secrets they’ve been hiding from each other—and themselves—for a decade.

Ten years after graduation, Jessica Miller has planned her triumphant return to southern, elite Duquette University, down to the envious whispers that are sure to follow in her wake. Everyone is going to see the girl she wants them to see—confident, beautiful, indifferent—not the girl she was when she left campus, back when Heather’s murder fractured everything, including the tight bond linking the six friends she’d been closest to since freshman year. Ten years ago, everything fell apart, including the dreams she worked for her whole life—and her relationship with the one person she wasn’t supposed to love.

But not everyone is ready to move on. Not everyone left Duquette ten years ago, and not everyone can let Heather’s murder go unsolved. Someone is determined to trap the real killer, to make the guilty pay. When the six friends are reunited, they will be forced to confront what happened that night—and the years’ worth of secrets each of them would do anything to keep hidden.


Encore un thriller psychologique autour des universités et écoles prestigieuses ! In my dreams I hold a knife est un de ceux que j’ai préféré lire. Il est absolument incroyable d’un bout à l’autre.

In my dreams I hold a knife est un thriller qui a pour objectif d’élucider un meurtre qui a eu lieu au sein d’un groupe d’amis à l’université. L’auteur alterne entre deux temporalités : le passé et donc leurs années d’études et le présent. Cette partie se déroule surtout durant une soirée des anciens élèves… Soirée qui ne va pas du tout se passer comme prévu puisque le frère de la victime a décidé de confondre le coupable. J’ai vraiment apprécié l’alternance des temps qui apporte beaucoup à l’intrigue. En effet, le lecteur en apprend beaucoup plus sur les relations entre les personnages et tout n’est pas rose entre eux. Le lecteur découvre de nombreuses rivalités (à la fois amoureuse, pour les études ou des questions d’argent…), de jalousie. Cela pose déjà certains jalons pour la suite.

Ce livre se concentre surtout sur les personnages et leurs personnalités, leurs caractères, qualités et défauts, mais surtout sur leurs rêves et leurs objectifs. De faire des points sur le passé permet vraiment de comprendre les différents protagonistes et leurs évolutions. J’ai aimé qu’aucun d’entre eux ne soient tout blanc ou tout noir. Ils sont tous complexes, avec leurs zones d’ombre et leurs secrets. Jess, le personnage principal, est un exemple parfait. Cela brouille d’autant plus les pistes sur l’identité du coupable. Au fur et à mesure que les pages se tournent, le lecteur, comme les personnages, accusent l’un ou l’autre. Ils semblent tous avoir un mobile, une raison de tuer leur ami. Lequel d’entre eux est réellement passé à l’acte ?

Le mystère est mené d’une main de maître par Ashley Winstead. C’est un roman qui m’a happé du début à la fin. Tout au long de l’intrigue, on croit connaître le coupable. Cependant, l’auteur nous transporte de rebondissements en révélations sans nous laisser une seconde de répit. Les événements s’enchaînent à un rythme effréné, et le lecteur n’a pas le temps de reprendre son souffle. J’ai adoré ce rythme haletant, le livre est impossible à mettre de côté ne serait-ce que quelques secondes. Mes pensées y revenaient sans cesse, car à chaque chapitre, mes certitudes vacillaient. Ashley Winstead signe ici le parfait page-turner. La tension monte crescendo jusqu’au final explosif. Ce dernier m’a laissé sans voix. Il est véritablement à la hauteur du reste, de ce à quoi l’auteur nous a préparé depuis le début.

Je ne connaissais pas du tout cet auteur avant de me lancer dans ce roman. Ce n’est sûrement pas le dernier que je lirai d’elle. Ce thriller est un coup de coeur. J’ai été étonnée par la complexité des personnages, la manière dont l’intrigue se développe.