Bilan des sorties VO lues • Juillet à décembre 2021

Chaque mois, je partage les sorties VO qui ont attisé ma curiosité et j’en lis un certain nombre d’entre elles durant l’année. Mon avis ne se retrouve pas toujours sur le blog, d’autant plus que j’accumule aussi un énorme retard dans la publication de mes articles. Ce dernier est l’occasion de faire un tour d’horizon des dernières sorties que j’ai lu entre juillet et décembre. J’ai fait un premier billet pour mes lectures de janvier à juin. [lien]

Mes lectures sont rangées par mois de sortie, d’où le fait que l’article commence à janvier. En cliquant également sur les mois, vous tomberez sur les sorties correspondantes.

Janvier

Livres lus

Publié en français sous le titre Le train des enfants, il s’agit d’un roman historique sur un fait méconnu de l’après guerre en Italie où des familles napolitaines envoyaient leurs enfants plus au nord. J’ai eu du mal à accrocher au style de l’auteur. Le roman est écrit à la première personne du singulier et selon le point de vue d’un enfant d’une dizaine d’années. Je n’ai pas réellement eu d’atomes crochus avec lui, ou son histoire.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The last garden in England de Julia Kelly
  • The Historians de Cecelia Eckbäck
  • In the garden of spite de Camilla Bruce

Février

Livres lus

Je suis totalement passée à côté de ce roman. J’ai eu du mal avec l’histoire, mais surtout avec le personnage principal, Megan. Nos expériences de vie sont totalement différentes et cela m’a quelque peu empêché de réellement ce livre à sa juste valeur. Je ne comprenais pas Megan qui m’a plutôt énervée, son comportement et ses revendications. J’ai fini par abandonner.

J’étais impatiente de découvrir ce nouveau roman de Sylvain Neuvel. Cet auteur m’a introduite à la science-fiction, il y a quelques années, avec sa première trilogie autour de géants venant de l’espace… Malheureusement, ce premier tome de sa nouvelle série ne m’a pas du tout charmé alors qu’il avait de nombreux éléments en sa faveur : le contexte historique, des personnages principaux venus d’un autre monde, l’écologie… Cependant, c’est très lent, très scientifique et je n’ai pas compris grand chose. J’ai tout de même envie de retenter.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • While Paris slept de Ruth Druart

Mars

Livres lus

L’auteur s’inspire d’une histoire vraie, celle de sa famille. C’est un roman que j’aurais vraiment voulu apprécier, mais, malheureusement, je n’ai pas du tout apprécié ce roman. Il y a des passages qui sont très longs et qui n’apportent rien à l’intrigue. Je ne me suis absolument pas attachée aux deux personnages principaux, Nina et Pietro, dont l’histoire d’amour est au coeur du livre.

Sorti en français sous le titre Le village perdu.

Lien vers mon article

Il a également été traduit en français, et publié sous le titre de La petite boutique aux poisons. Une excellente lecture ! J’ai beaucoup aimé suivre ce mystère et découvrir petit à petit les réponses avec le personnage principal. Les changements de narrateur sont bien amenés et ils apportent quelque chose à l’intrigue. J’ai vraiment apprécié ces trois personnages féminins, qui sont attachants. Le coup de coeur n’est pas très loin.

J’avais noté ce titre, car c’était un roman historique qui changeait de ce que j’ai l’habitude de lire en terme de lieux et d’époque. Le livre commence bien, avant de s’essouffler très vite. Il manque de perspectives à long terme et il en devient rapidement ennuyeux.

Ceux que j’aimerais lire en 2022

  • The Rose Code de Kate Quinn (pré-commandé et en attente de réception)

Avril

Livres lus

Je l’ai mis dans les nouveautés VO, mais sans faire attention qu’il a déjà été publié en français en 2019. Le livre s’intitule Le Voyageur.

[Lien vers mon article]

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The dictionary of lost words de Pip Williams
  • The Mary Shelley Club de Goldy Moldavski
  • Ariadne de Jennifer Saint (PAL)

Mai

Livres lus

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant ce livre, notamment du point de vue des créatures fantastiques. Néanmoins, cette histoire m’a totalement transporté dans la ville de Prague (que j’ai encore plus envie de visiter depuis). C’est prenant et dynamique. J’ai trouvé l’univers très sympa et les personnages attachants. Un très moment de lecture et je ne dirai pas non à un autre tome.

Encore un autre roman qui est sorti en français avant l’anglais. Il est disponible depuis 2019 sous le titre Les trois vies de Josef Klein. En le commençant, je m’attendais à un vrai roman d’espionnage avec de l’action, beaucoup de rebondissements, mais le roman ne prend pas du tout cette direction. Malgré tout, c’est une lecture que j’ai aimé faire et que j’ai trouvé intéressante.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Madam de Phoebe Wynne

Juin

Livres lus

J’attendais l’automne pour découvrir ce roman. Il y a de très bonnes idées : des sorcières dont les pouvoirs dépendent des saisons, l’écologie avec le temps qui se dérègle, et une école de magie… Le livre a un rythme très lent et contemplatif, qui s’accorde bien avec le passage des saisons. Néanmoins, l’intrigue est redondante et même à une centaine de pages de la fin, il n’y a pas de grosses révélations ou une énorme révélation pour venir donner un petit coup de fouet à l’intrigue.

Publié en français, sous le titre Les Muses. Encore un thriller autour des universités qui ont renfermé beaucoup de tueurs en 2021. J’ai été happée dès les premières pages et j’ai beaucoup aimé le fait de s’inspirer de la mythologie grecque.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Daughter of Sparta de Claire M. Andrews
  • The Wolf and the Woodsman d’Ava Reid

Juillet

Livres lus

Encore un très bon thriller psychologique, très prenant. Le fait de connaître dès le début l’identité du tueur n’est pas un problème, car l’auteur apporte tout de même beaucoup de tensions et de suspens. Quasiment un coup de coeur.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The Book of Accidents de Chuck Wendling
  • Half sick of shadows de Laura Sebastian
  • The forest of vanishing stars de Kristin Harmel
  • The Final Girl Support Group de Grady Hendrix

Août

Livres lus

Je découvre cette auteur avec ce roman qui m’a tenu en haleine du début à la fin. J’ai adoré les va-et-vient entre aujourd’hui et quand les personnages étaient étudiants. Le suspens est parfaitement maîtrisé d’un bout à l’autre et une mention toute particulière pour la révélation finale qui m’a vraiment étonnée.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The real Valkyrie: The hidden history of Viking warrior woman de Nancy Marie Brown
  • The women of Troy de Pat Baker
  • The woods are always watching de Stephanie Perkins

Septembre

Livres lus

J’ai traîne ce livre pendant plus d’un mois sans avoir réussi à lire plus de cent pages. Au final, j’ai abandonné alors que je suis plutôt amatrice de romans d’horreur, mais je n’ai pas du tout réussi avec celui-ci qui m’a clairement ennuyé. Le début est très lent et il n’a pas su capter tout de suite mon attention.

Je sors de ma zone de confort avec cette romance de Hannukah. C’est tout mignon et parfait pour le mois de décembre. J’ai vraiment bien accroché à l’histoire et aux personnages. Il y a juste un petit passage problématique au regard du conflit israélo-palestinien, mais il ne faut pas oublier aussi que l’auteur est de confession juive.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • All these bodies de Kendare Blake (PAL)
  • The girl behind the wall de Mandy Robotham (PAL)

Octobre

Livres lus

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Medusa de Jessie Burton (PAL)
  • Whe we fought: Inspiring stories of resisting Hitler and defending freedom de Jerry Borrowman
  • The lighthouse witches de C.J. Cookes

Novembre

Livres lus

Ceux que j’aimerais lire :

  • All of us villain d’Amanda Foody et Christine Lynn Herman
  • Parting the veil dePauletteKennedy
  • The Haunting of Leigh Harker de Darcy Coates

Décembre

Livre lus

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Learwife de J.R. Thorpe
  • Accidental gods: On men unwillingly turned divine d’Anna della Subin
  • The Bright Ages: A new history of medieval Europe de Matthew Gabriele et David M. Perry
  • The Ballerinasde Rachel Kapelke-Dale
  • Hidden Treasures de Michelle Adams
  • The sorority murders d’Allison Brennan
  • Inheritance of secrets de Sonya Bates

Hazel Gaynor & Heather Webb • Last Christmas in Paris (2017)

Last Christmas in Paris • Hazel Gaynor & Heather Webb • William Morrow • 2017 • 400 pages

August 1914. England is at war. As Evie Elliott watches her brother, Will, and his best friend, Thomas Harding, depart for the front, she believes—as everyone does—that it will be over by Christmas, when the trio plan to celebrate the holiday among the romantic cafes of Paris.

But as history tells us, it all happened so differently…

Evie and Thomas experience a very different war. Frustrated by life as a privileged young lady, Evie longs to play a greater part in the conflict—but how?—and as Thomas struggles with the unimaginable realities of war he also faces personal battles back home where War Office regulations on press reporting cause trouble at his father’s newspaper business. Through their letters, Evie and Thomas share their greatest hopes and fears—and grow ever fonder from afar. Can love flourish amid the horror of the First World War, or will fate intervene?

Christmas 1968. With failing health, Thomas returns to Paris—a cherished packet of letters in hand—determined to lay to rest the ghosts of his past. But one final letter is waiting for him…


Des ouvrages que j’ai pu présenter pour le challenge Il était neuf fois Noël, Last Christmas in Paris est celui que j’étais le plus impatiente de lire. Je l’ai découvert sur Pinterest et j’ai tout de suite craqué devant cette très belle couverture. Heureusement, le livre ne se limite pas qu’à cela.

Il y avait bien longtemps que je n’avais pas lu un roman épistolaire, genre littéraire que j’apprécie énormément. Le choix de rédiger uniquement par des lettres est judicieux pour plusieurs raisons. Il permet d’allier les événements ayant lieu sur le champ de bataille avec les lettres de Will et Tom, et ce qui se passe à l’arrière avec Evelyn et Alice. S’y ajoute aussi le personnage de John Hooper qui permet également d’avoir le point de vue d’un homme en âge de se battre, mais pour des raisons diverses restent à l’arrière. Cela permet d’aborder la manière dont ils étaient perçus. Les autrices nous offrent une belle galerie de personnages qui illustrent plutôt bien ce que pouvait être la société anglaise durant la Première Guerre mondiale. Il est dommage que tous les personnages que l’on croise soit tous issus de l’aristocratie.

Ces lettres sont également pleines d’émotions et de non-dits qui m’ont énormément plu. Le début peut être long à se mettre en place. La première année du conflit met vraiment les différents éléments en place : les relations entre les différents personnages, la manière dont le conflit est perçu dans les premiers mois, la naïveté et l’enthousiasme qui fait ensuite place à bien d’autres sentiments comme l’horreur, la mélancolie, les troubles traumatiques… En avançant dans les années, le roman devient plus sombre, passionnant et impossible à lâcher. Les relations changent et les personnages aussi, la vie à l’arrière et au front se fait plus difficile avec notamment la perte de certains personnages. Il y a quelques passages qui m’ont tiré des larmes.

Je l’avoue aussi, je me suis énormément attachée aux différents personnages, notamment Evie et Tom. Leur amitié, leur échange de lettres ainsi que leurs caractères en font des personnes plus que sympathiques et dont le destin m’a tenu en haleine du début à la fin. En tant que lectrice, j’ai espéré que Thomas s’en sorte, qu’ils se rendent compte qu’il y a plus que de l’amitié entre eux… J’ai admiré leurs forces et leurs courages, leurs droitures aussi. Alice apporte parfois une touche rafraîchissante par ses lettres et son humour. Elle a une personnalité pétillante qui change également au fur et à mesure des années.

J’ai apprécié la construction du roman. Il est divisé en plusieurs parties correspondant à un an de conflit, de 1914 à 1918. Chacune commence par une petite citation et elle se termine par un court chapitre qui n’est pas une lettre, mais un petit saut dans le temps, puisque les autrices nous transportent en 1968. J’avais peur que cela ne donne un peu trop d’indices pour la suite de l’intrigue, mais cela n’a pas été le cas. Au contraire, ces quelques pages ont plutôt attisé ma curiosité et donné envie de continuer le roman.

Last Christmas in Paris est un coup de coeur qui m’a emporté dans un tourbillon d’émotions. C’était très bien écrit et passionnant. Clairement un des meilleurs ouvrages que j’ai pu lire ce mois-ci dont le bilan est plutôt mitigé.

Magie de Noël • Traditions familiales

J’adore ce thème qu’est proposé pour le challenge Il était neuf fois Noël. Il nous permet d’aborder les traditions familiales. Noël est une fête importante pour nous, car c’est un des rares moments où nous pouvons nous retrouver tous ensemble.

Une thématique à chaque Noël

Durant l’été, nous décidons de la thématique du Noël prochain. L’année dernière, le thème était Casse-Noisette et, cette année, nous nous sommes décidés pour un Noël celtique, étant breton. Nous faisons une partie des décorations nous-mêmes, d’où le fait que nous nous y prenons tôt. J’ai déjà évoqué les petites broderies que j’ai faites et ma mère a également réalisé des suspensions en bois avec des noeuds celtiques.

La confection des bredeles

Depuis que nous sommes en Alsace, nous avons découvert les bredeles. Ce sont des petits gâteaux que les Alsaciens confectionnent à Noël. Ils commencent à les faire un moins à l’avance, parfois en grande quantité. Parmi les plus connus, il y a les butterbredeles ou les spritz.

Quelques recettes de bredeles sur le site Mon week-end en Alsace

Une soirée jeux de société

Nous n’avons pas d’enfants mes soeurs et moi, donc pas de passage du Père Noël. Notre réveillon est animé par des parties courtes de jeux de société ou des questions de culture générale. Le gagnant choisit le cadeau qu’il souhaite ouvrir et distribue un cadeau à chacun. Nous les ouvrons chacun notre tour pour que chacun ait son moment.

Quelques idées de jeux de société : Black Stories ; Service compris ; le tarot…

Sophie Jomain • Les étoiles brillent plus fort en hiver (2020)

Les étoiles brillent plus fort à Noël • Sophie Jomain • Charleston • 300 pages • 2020

Aux Galeries Hartmann, les Féeries sont le plus gros événement de l’année. Alors quand sept jours avant leur lancement, le nouveau directeur exige que la décoration de Noël soit intégralement refaite, le sang d’Agathe ne fait qu’un tour : personne ne touchera à son travail, et surtout pas cet arriviste arrogant. Mais le grand magasin est désormais sous la responsabilité d’Alexandre Hartmann, et aussi talentueuse que soit Agathe Murano, c’est avec lui qu’elle devra traiter. Lui et personne d’autre. Ces deux-là auraient préféré ne jamais se rencontrer, mais puisqu’un père Noël et son chat magique viennent d’être embauchés pour exaucer les souhaits, pourquoi ne pas en profiter pour s’amuser ? Mais aux dépens de l’un comme de l’autre, bien sûr…


Le programme pour le challenge Il était neuf fois Noël est la lecture commune du roman de Sophie Jomain, Les étoiles brillent plus fort en hiver. Je sors de ma zone de confort avec une romance contemporaine de Noël, qui m’a laissé avec des sentiments mitigés.

Du côté de l’ambiance de Noël, de tous ceux que j’ai lu cette année, c’est vraiment celui qui m’a le plus transporté dans la magie de Noël, pour plusieurs raisons. L’auteur place son histoire au sein d’un grand magasin, les Galeries Hartman, à la période des fêtes de fin d’années, avec les décorations féeriques. Je n’ai eu aucun mal à les imaginer, avec les descriptions. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à d’autres Galeries, notamment celles du Boulevard Haussmann.

La deuxième raison est la présence de ce personnage intriguant qu’est Nicolas Clauss… Un nom prédestiné. Il tient en effet du Père Noël avec son chat, Monsieur Scrooge (en référence au personnage d’Ebenezer Scrooge du roman de Charles Dickens, Un chant de Noël). Ils apportent un soupçon de magie de saison que j’ai adoré. Et c’est plutôt bien amené dans le roman, entre fantastique et coïncidences troublantes. Cela m’a donné l’impression d’être dans un film de Noël où il y a souvent un vénérable vieux monsieur bienveillant qui aide les protagonistes à voir leurs sentiments l’un pour l’autre. Le roman a vraiment un côté film romantique de Noël qui m’a énormément plu.

Cependant, il y a un gros point négatif : la manière dont l’auteur aborde le monde du travail. Elle donne un côté très romantique à des ambiances toxiques avec du harcèlement, le fait de ne pas compter ses heures au point d’oublier sa vie personnelle… Ce n’est pas tellement dans l’air du temps et c’est quelque chose qui m’a énormément déplu et dérangé dans ma lecture. Je ne suis vraiment pas pour montrer ce type d’atmosphère sous un tel angle et d’en faire découler une romance. Cela peut être un sujet sensible et douloureux.

Une des conséquences a été que j’ai eu du mal à croire en la romance entre Agathe et Alexandre. Comment l’amour peut naître de cette relation toxique qu’ils ont au travail ? La jeune femme se montre absolument odieuse envers son patron. Dans le résumé, Alexandre est présenté comme un jeune homme arrogant, mais j’ai trouvé qu’il était loin de cette description. C’est un patron qui a une certaine vision pour son entreprise, et c’est normal. Pour moi, Agathe n’est pas forcément la victime de ce patron arrogant. Elle ne lui laisse aucune chance de faire ses preuves alors qu’il vient à peine d’arriver. Dans la vie de tous les jours, c’est quelque chose qui m’insupporte. La jeune femme semble aussi oublier qu’elle n’est qu’une employée et qu’elle doit aussi se plier aux exigences de son patron.

Néanmoins, par d’autres aspects, Agathe est un personnage qui m’a plu et que j’ai pu trouvé attachante. Cela n’excuse pas non plus son comportement au travail. J’ai aimé son histoire familiale qui est plus complexe qu’elle n’en a l’air. L’auteur évoque avec beaucoup de finesse les difficultés qu’elle rencontre entre la maladie et l’absence de sa soeur, la relation avec ses parents et Chloé. J’ai vraiment apprécié cette partie du roman qui m’a touché et m’a tiré quelques larmes. Agathe montre un autre visage : elle est forte et courageuse, dévouée à sa famille. Elle est loin d’être égoïste, contrairement au travail.

J’ai eu plus de mal à accrocher à Alexandre. Il m’a plutôt laissé indifférente. Il n’est ni horrible, ni un homme qui m’a particulièrement fait rêver. Son histoire familiale à lui ne m’a pas transporté et je trouvais que cette dernière faisait un peu l’effet d’un cheveu sur la soupe, surtout par rapport à celle de la jeune femme. Cela m’a moins bouleversé. J’avais l’impression que l’auteur faisait une escalade entre les deux pour les drames. J’ai d’ailleurs pensé qu’il y en avait parfois trop, et certains sont inutiles, donnant l’impression de remplir des pages. Celui autour d’Agathe et sa famille aurait été amplement suffisant.

Les étoiles brillent plus fort se laisse lire, mais sans plus. Il y a quand même un certain nombre de points qui m’ont dérangé durant ma lecture. Je ne pense pas que je l’aurais lu sans cette lecture commune et je ne pense pas en lire d’autres de cette auteur.

Pierre Pelot • Le Père Noël s’appelle Basile (1993)

Le Père Noël s’appelle Basile • Pierre Pelot • Castelmore • 2013 • 61 pages

Basile voudrait être Père Noël. Le soir, devant les lumières qui illuminent les rues, il rêve. Mais l’homme qu’il rencontre « par hasard » sur un trottoir, est un Père Noël tout à fait particulier : genre « rouge sang ».

Et Basile lui même le conduit vers sa victime !


Décidément, ce challenge me permet de vider ma liseuse d’ouvrages qui y traînent depuis longtemps, parfois plus de cinq ans. Le Père Noël s’appelle Basile est un autre achat effectué lors des opérations que menaient Bragelonne et Milady, en proposant des titres à moins d’un euro. Je pensais le lire plus tôt, mais vaut mieux tard que jamais. Il était parfait pour cette semaine dédiée aux crimes de Noël.

Pourtant, en ouvrant mon exemplaire numérique, j’ai quelque peu pris peur en voyant le nombre de pages. Une soixantaine ! En le chargeant, je m’attendais à un roman et non à une nouvelle pour cette enquête policière. Je pensais que l’histoire n’allait pas être assez développée. Cependant, mes craintes se sont révélées infondées, l’auteur m’a totalement transporté dans son intrigue.

Ce livre est plutôt un drame qu’une réelle enquête policière. Il n’y a pas de meurtre, mais un presque enlèvement qui aurait vraiment pu sur une note plus terrible. Pierre Pelot maîtrise parfaitement la tension. Elle monte crescendo au fil des pages. Dans les dernières, elle devient insoutenable et comme dans un film, le lecteur a envie de fermer les yeux pour ne pas voir ce qui va arriver.

L’auteur nous plonge directement dans les événements et il ne perd pas un seul instant, tout en développant ce qu’il faut : la psychologie des personnages, des événements passés. Finalement, en soixante pages, il donne l’impression d’arriver en plein milieu de vies qui ont un passé, un présent et un avenir. L’histoire, par conséquent, n’est pas linéaire et elle est étoffée. J’ai refermé le livre en ayant l’impression que les personnages vont poursuivre leur route et moi la mienne.

En effet, les personnages, pour un roman aussi court, sont plutôt bien travaillés et cela m’a agréablement surprise. Je me suis rapidement attachée aux personnages de Basile et de sa maîtresse d’école. En aussi peu de pages, Pierre Pelot arrive à nous les rendre sympathiques, à craindre pour leurs vies. Ça était un point positif pour ma part, surtout que mes lectures de décembre m’ont quelque peu laissé un sentiment plus que mitigé, notamment concernant les personnages.

Cette nouvelle m’a agréablement surprise après la petite frayeur passée au vu du nombre de pages. Pierre Pelot l’a écrite au début des années 90 et pourtant, elle n’a pas pris une ride puis et nous pouvons très bien transposer cette histoire en 2021. Le sujet est d’actualité, car il est question des violences domestiques. Une découverte que j’aurai aimé faire depuis longtemps.

Anne Perry • Le curieux Noël de Mrs Ellison

Le curieux Noël de Mrs Ellison • Anne Perry • 2017 • 10/18 • 116 pages

Quand Mariah Ellison reçoit en guise de cadeau de Noël un boulet de canon sur le pas de sa porte, elle se rappelle un meurtre, survenu il y a vingt ans, qui a brisé l’une de ses plus fortes amitiés. Comprenant que cette vieille affaire refait surface, elle se rend dans le Surrey dans l’espoir de se réconcilier avec son amie et de résoudre enfin le crime qui les a séparées.


Je n’avais jamais lu un roman d’Anne Perry jusqu’à maintenant. Pourtant, ses romans m’ont toujours intéressée, étant amatrice de romans policiers historiques. Cette première incursion dans la bibliographie de cette autrice est plutôt en demi-teinte. Il y a des aspects que j’ai bien aimé et d’autres sur lesquels je suis plus déçue.

La première chose qui m’a dérangé concerne la manière dont l’intrigue est menée. Il m’a manqué des rebondissements et des révélations de dernière minute, ou des obstacles à surmonter. L’histoire est quelque peu plate et linéaire. Elle manque cruellement de suspens à mon goût. Il y a un petit retournement de situation à la fin, mais il ne fait pas vraiment l’objet d’une grande surprise. Il ne m’a pas fait l’effet d’une bombe et c’est dommage. L’intrigue est assez convenue et sans surprise.

Par ailleurs, la fin se devine malheureusement très rapidement. Une fois que l’intrigue a bien démarré, le lecteur se doute de la manière dont toute cette enquête va se terminer. Il n’y a pas de surprise non plus de ce côté-là. J’aurai espéré que le coupable tenterait de mettre plus de bâton dans les roues de Mariah Ellison et de ses amis. Il revient dans ce village pour défendre sa réputation, mais il ne le fait pas de manière très convaincante.

Malgré tout, l’histoire est prenante et elle se laisse lire d’un bout à l’autre. Le fait qu’elle soit relativement courte n’est pas forcément à son avantage, car elle aurait mérité d’être plus amplement développé. Par certains aspects, elle m’a aussi intrigué. Je voulais savoir comment le personnage principal va bien pouvoir aider ses amis pour faire entendre la vérité, la manière dont elle va mener l’enquête. Mariah Ellison parle aux gens, les amène à se confesser à elle et à avouer leurs secrets.

La thématique qui est évoquée n’est pas la plus facile. Anne Perry aborde les violences domestiques faites aux femmes et les prédateurs sexuels. Elle fait preuve d’une certaine pudeur et retenu quand elle parle de ce que Mariah Ellison a vécu auprès de son mari. Le lecteur comprend pourquoi cette histoire qui s’est déroulée quelques années en arrière la bouleverse autant.

Cette lecture s’est certes révélée en demi-teinte, mais je ne suis pas assez déçue pour retenter l’expérience. J’ai Dans l’oeil du cyclone dans ma wish-list et je compte bien le découvrir. Le curieux Noël de Mrs Ellison est un roman relativement sympathique. J’aurais aimé que l’ambiance de Noël soit un brin plus présente.

Top 5 Wednesday • Cinq livres que j’aimerai trouver sous le sapin

Le programme du jour pour le challenge Il était neuf fois Noël est de présenter nos idées cadeaux pour nos proches ou nos envies pour Noël. J’ai choisi ce dernier sujet avec les cinq livres que j’aimerai trouver sous le sapin. Quels seraient les vôtres ?

Je sais déjà que l’un d’entre eux se glissera sous le sapin, mais le mystère reste entier. J’avais donné une petite liste à mes proches. Ces dernières semaines, quelques unes de mes autrices préférées ont publié un nouveau roman, et je ne les avais pas acheté en prévision de Noël.


Summer 1958—a string of murders plagues the Midwest. The victims are found in their cars and in their homes—even in their beds—their bodies drained, but with no blood anywhere. 

September 19- the Carlson family is slaughtered in their Minnesota farmhouse, and the case gets its first lead: 15-year-old Marie Catherine Hale is found at the scene. She is covered in blood from head to toe, and at first she’s mistaken for a survivor. But not a drop of the blood is hers.

Michael Jensen, son of the local sheriff, yearns to become a journalist and escape his small-town. He never imagined that the biggest story in the country would fall into his lap, or that he would be pulled into the investigation, when Marie decides that he is the only one she will confess to. 

As Marie recounts her version of the story, it falls to Michael to find the truth: What really happened the night that the Carlsons were killed? And how did one girl wind up in the middle of all these bodies? 


Exiled to a far-flung island by the whims of the gods, Medusa has little company except the snakes that adorn her head instead of hair. But when a charmed, beautiful boy called Perseus arrives on the island, her lonely existence is disrupted with the force of a supernova, unleashing desire, love, betrayal and destiny itself.

Filled with glorious full-colour illustrations by award-winning Olivia Lomenech Gill, this astonishing retelling of Greek myth is perfect for readers of Circe and The Silence of the Girls. Illuminating the girl behind the legend, it brings alive Medusa for a new generation. 


A city divided. When the Berlin Wall goes up, Karin is on the wrong side of the city. Overnight, she’s trapped under Soviet rule in unforgiving East Berlin and separated from her twin sister, Jutta.

Two sisters torn apart. Karin and Jutta lead parallel lives for years, cut off by the Wall. But Karin finds one reason to keep going: Otto, the man who gives her hope, even amidst the brutal East German regime.

One impossible choice… When Jutta finds a hidden way through the wall, the twins are reunited. But the Stasi have eyes everywhere, and soon Karin is faced with a terrible decision: to flee to the West and be with her sister, or sacrifice it all to follow her heart?


As Princesses of Crete and daughters of the fearsome King Minos, Ariadne and her sister Phaedra grow up hearing the hoofbeats and bellows of the Minotaur echo from the Labyrinth beneath the palace. The Minotaur – Minos’s greatest shame and Ariadne’s brother – demands blood every year.

When Theseus, Prince of Athens, arrives in Crete as a sacrifice to the beast, Ariadne falls in love with him. But helping Theseus kill the monster means betraying her family and country, and Ariadne knows only too well that in a world ruled by mercurial gods – drawing their attention can cost you everything.

In a world where women are nothing more than the pawns of powerful men, will Ariadne’s decision to betray Crete for Theseus ensure her happy ending? Or will she find herself sacrificed for her lover’s ambition?


As the dutiful daughter of a high-ranking Nazi officer, Hetty Heinrich is keen to play her part in the glorious new Thousand Year Reich. But she never imagines that all she believes and knows about her world will come into stark conflict when she encounters Walter, a Jewish friend from the past, who stirs dangerous feelings in her. Confused and conflicted, Hetty doesn’t know whom she can trust and where she can turn to, especially when she discovers that someone has been watching her.

Realizing she is taking a huge risk—but unable to resist the intense attraction she has for Walter—she embarks on a secret love affair with him. Together, they dream about when the war will be over and plan for their future. But as the rising tide of anti-Semitism threatens to engulf them, Hetty and Walter will be forced to take extreme measures.

Challenge Photo • Souvenirs de Noël

Depuis de nombreuses années, j’habite aux alentours où j’ai parfois la chance de pouvoir travailler sur le Marché de Noël. Strasbourg à cette période de l’année, c’est à la fois féérique et un des neufs cercles de l’Enfer. La Ville est à couper le souffle au niveau des décorations. Mais la foule est une horreur. Je ne me sens plus forcément très bien dans ces rues et j’ai tendance à la fuir.

Toutefois, pour ce challenge photographique d’Il était neuf fois Noël, j’ai eu envie de me replonger dans mes photos des Noëls précédents à Strasbourg. Elles couvrent une période allant de 2018 à l’année dernière.

Mini-chroniques de films de Noël

Chaque année, je l’avoue, j’attends avec impatience les nouveaux films de Noël sur Netflix. J’ai commencé les festivités début novembre avec Lord Hard.

Une jeune femme vivant à Los Angeles tombe amoureuse d’un charmant jeune homme rencontré sur une application. Elle décide de lui faire une surprise pour Noël et de lui rendre visite sur la côte Est des États-Unis, où il réside, mais se rend compte à son arrivée en ville qu’elle a été piégée et qu’elle communique depuis le début avec un usurpateur. Lorsqu’elle découvre que le véritable objet de son affection vit dans la même ville, celui qui a créé un faux compte sur l’application pour la séduire promet de tout faire pour leur organiser une rencontre… si elle accepte de faire semblant d’être sa petite amie durant les fêtes.

Love Hard est le film parfait de Noël, malgré les nombreux clichés qui l’émaillent, mais qui font aussi le charme de ce type de films. J’en redemande chaque année. Il commence avec une jeune femme qui ne croit plus en l’amour après des expériences désastreuses dans ce domaine. Elle est souvent une journaliste ou une personne ayant des responsabilité. C’est une romantique qui va rencontrer un homme quelques jours avant Noël. Le personnage de Nina Dobrev coche toutes les cases.

Le film se laisse regarder. Il y a des touches d’humour, de bons sentiments, parfaits pour Noël avec une fin heureuse et de la neige. On peut retrouver la morale habituelle : être soi-même, croire en la magie de Noël, la famille est ce qui compte le plus… Love Hard est vraiment dans la lignée des films traditionnelles de Noël. Ce n’est pas le film le plus original, mais il est divertissant.


La psychorigide, Caroline Christmas, ne désire rien de plus qu’un Noël parfait avec ses sœurs dans son somptueux manoir de campagne pour expier le fait que leur père a abandonné la famille le 25 décembre, il y a de nombreuses années. Mais la veille du réveillon, leur père, sonne à la porte avec sa nouvelle petite amie. À la suite d’une série d’incidents et de malentendus, Caroline découvre un secret de famille longtemps enfoui…

Une autre nouveauté Netflix que j’avais très envie de découvrir. Encore un film autour de la famille et de son importance, surtout à la période de Noël. Le générique m’a tout de suite charmé. Il m’a rappelé les vieilles séries à l’eau de rose comme Dallas, Amour, gloire et beauté ou Les feux de l’amour…

Il y a un peu de cela dans ce film : une famille avec ses problèmes amoureux, familiaux, ses petites névroses… Quatre soeurs différentes qui ne s’entendent pas et un père qui est parti il y a plus de vingt ans, les pièces rapportées… Certaines scènes ou situations rappellent aussi ce type de séries avec des situations cocasses et rocambolesques. Il y a beaucoup d’humour et de drame, des réconciliations… Et des révélations. Même si c’est convenu et plein de clichés, j’ai beaucoup aimé ce petit film qui donne définitivement envie d’avoir un manoir anglais.


Comment le Père Noël fait-il pour apporter tous les cadeaux, à tous les enfants du monde, en une seule nuit ?
Qui ne s’est jamais posé cette question ? Voici la réponse : il s’agit d’une opération secrète impliquant une technologie de pointe, soigneusement préparée dans une région secrète du pôle Nord… Pourtant, cette fois, un grain de sable va mettre la magie en danger. Un enfant a été oublié ! Et pour couronner le tout, c’est Arthur, le plus jeune fils du Père Noël et le moins doué de la famille, qui va tenter de sauver la situation avec son drôle de grand-père et une lutine obsédée par l’emballage des cadeaux… La mission s’annonce pleine d’aventures !

Un film d’animation de 2011 qui a peut-être pris quelques rides au niveau des images, mais pas de l’histoire. Cette dernière à tous les ingrédients des films de fin d’années. J’ai passé un très bon moment entre touches d’humour et émotions.

En effet, il montre l’importance de la famille, même quand c’est celle du Père Noël. J’ai beaucoup aimé que le film ne les présente pas forcément sous leur meilleur angle. Elle a aussi ses petits dysfonctionnements : la jalousie est présente, notamment de la part de l’ancien et du futur Père Noël pour l’actuel qui s’accroche à ses prérogatives. J’y ai vu beaucoup d’égoïsme. Il semble que l’aide apportée à Arthur est plutôt motivée par l’égoïsme et l’envie de gloire que pour l’intérêt de Gwen, la seule enfant qui n’a pas eu de cadeaux de la part du Père Noël. C’est aussi une famille qui se dispute et l’aventure d’Arthur va leur redonner l’occasion de se retrouver, d’apprécier les qualités de chacun à leur juste valeur.


Quand une auteure américaine négocie l’achat d’un château en Écosse avec le propriétaire, un duc grincheux et réticent, le résultat est bien plus qu’un compromis.

C’était le film de Noël que j’attendais le plus sur Netflix. Un château en Écosse… À Noël… Je signe tout de suite. J’ai vraiment passé un très bon moment avec ce dernier.

L’intrigue reste classique et sans surprise, avec ce qu’il faut de mièvre. Mais j’ai tout de même été transportée, étant très bon public pour les films de Noël. J’ai trouvé plutôt rafraîchissant le fait que l’héroïne soit une femme d’âge mur. Cela change agréablement de ce dont j’ai l’habitude. Sophie Brown est un personnage attachant, mais pas autant que son cercle d’amis avec qui elle tricote. Ils sont tous adorables. La musique et les chants écossais sont un véritable plus. Le château et le village m’ont fait rêver. J’ai également adoré le clin d’oeil à deux personnages d’une autre série de films de Noël de Netflix.

Décoration en broderie pour un Noël celtique

La thématique que notre famille a choisi pour ce Noël est celle d’un Noël celtique. Pour l’occasion, j’avais envie de faire quelques décorations brodées pour le lustre en bronze. Lors des derniers confinements, je me suis sérieusement mise à la broderie. De tous les travaux d’aiguilles que j’ai testé, c’est le seul qui me plaît réellement et que je n’ai pas abandonné.

Les modèles ont été trouvés en fouillant sur Pinterest. J’ai suivi le code couleur du thème : rouge et vert, qui rappelle Noël, mais également le tartan. C’est aussi l’occasion de tester les fils métalliques de la marque Cultura que je trouve plus facile à maîtriser que les DMC. Les photographies montrent les différentes étapes de création.