Bilan des sorties VO lues • Juillet à décembre 2021

Chaque mois, je partage les sorties VO qui ont attisé ma curiosité et j’en lis un certain nombre d’entre elles durant l’année. Mon avis ne se retrouve pas toujours sur le blog, d’autant plus que j’accumule aussi un énorme retard dans la publication de mes articles. Ce dernier est l’occasion de faire un tour d’horizon des dernières sorties que j’ai lu entre juillet et décembre. J’ai fait un premier billet pour mes lectures de janvier à juin. [lien]

Mes lectures sont rangées par mois de sortie, d’où le fait que l’article commence à janvier. En cliquant également sur les mois, vous tomberez sur les sorties correspondantes.

Janvier

Livres lus

Publié en français sous le titre Le train des enfants, il s’agit d’un roman historique sur un fait méconnu de l’après guerre en Italie où des familles napolitaines envoyaient leurs enfants plus au nord. J’ai eu du mal à accrocher au style de l’auteur. Le roman est écrit à la première personne du singulier et selon le point de vue d’un enfant d’une dizaine d’années. Je n’ai pas réellement eu d’atomes crochus avec lui, ou son histoire.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The last garden in England de Julia Kelly
  • The Historians de Cecelia Eckbäck
  • In the garden of spite de Camilla Bruce

Février

Livres lus

Je suis totalement passée à côté de ce roman. J’ai eu du mal avec l’histoire, mais surtout avec le personnage principal, Megan. Nos expériences de vie sont totalement différentes et cela m’a quelque peu empêché de réellement ce livre à sa juste valeur. Je ne comprenais pas Megan qui m’a plutôt énervée, son comportement et ses revendications. J’ai fini par abandonner.

J’étais impatiente de découvrir ce nouveau roman de Sylvain Neuvel. Cet auteur m’a introduite à la science-fiction, il y a quelques années, avec sa première trilogie autour de géants venant de l’espace… Malheureusement, ce premier tome de sa nouvelle série ne m’a pas du tout charmé alors qu’il avait de nombreux éléments en sa faveur : le contexte historique, des personnages principaux venus d’un autre monde, l’écologie… Cependant, c’est très lent, très scientifique et je n’ai pas compris grand chose. J’ai tout de même envie de retenter.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • While Paris slept de Ruth Druart

Mars

Livres lus

L’auteur s’inspire d’une histoire vraie, celle de sa famille. C’est un roman que j’aurais vraiment voulu apprécier, mais, malheureusement, je n’ai pas du tout apprécié ce roman. Il y a des passages qui sont très longs et qui n’apportent rien à l’intrigue. Je ne me suis absolument pas attachée aux deux personnages principaux, Nina et Pietro, dont l’histoire d’amour est au coeur du livre.

Sorti en français sous le titre Le village perdu.

Lien vers mon article

Il a également été traduit en français, et publié sous le titre de La petite boutique aux poisons. Une excellente lecture ! J’ai beaucoup aimé suivre ce mystère et découvrir petit à petit les réponses avec le personnage principal. Les changements de narrateur sont bien amenés et ils apportent quelque chose à l’intrigue. J’ai vraiment apprécié ces trois personnages féminins, qui sont attachants. Le coup de coeur n’est pas très loin.

J’avais noté ce titre, car c’était un roman historique qui changeait de ce que j’ai l’habitude de lire en terme de lieux et d’époque. Le livre commence bien, avant de s’essouffler très vite. Il manque de perspectives à long terme et il en devient rapidement ennuyeux.

Ceux que j’aimerais lire en 2022

  • The Rose Code de Kate Quinn (pré-commandé et en attente de réception)

Avril

Livres lus

Je l’ai mis dans les nouveautés VO, mais sans faire attention qu’il a déjà été publié en français en 2019. Le livre s’intitule Le Voyageur.

[Lien vers mon article]

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The dictionary of lost words de Pip Williams
  • The Mary Shelley Club de Goldy Moldavski
  • Ariadne de Jennifer Saint (PAL)

Mai

Livres lus

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant ce livre, notamment du point de vue des créatures fantastiques. Néanmoins, cette histoire m’a totalement transporté dans la ville de Prague (que j’ai encore plus envie de visiter depuis). C’est prenant et dynamique. J’ai trouvé l’univers très sympa et les personnages attachants. Un très moment de lecture et je ne dirai pas non à un autre tome.

Encore un autre roman qui est sorti en français avant l’anglais. Il est disponible depuis 2019 sous le titre Les trois vies de Josef Klein. En le commençant, je m’attendais à un vrai roman d’espionnage avec de l’action, beaucoup de rebondissements, mais le roman ne prend pas du tout cette direction. Malgré tout, c’est une lecture que j’ai aimé faire et que j’ai trouvé intéressante.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Madam de Phoebe Wynne

Juin

Livres lus

J’attendais l’automne pour découvrir ce roman. Il y a de très bonnes idées : des sorcières dont les pouvoirs dépendent des saisons, l’écologie avec le temps qui se dérègle, et une école de magie… Le livre a un rythme très lent et contemplatif, qui s’accorde bien avec le passage des saisons. Néanmoins, l’intrigue est redondante et même à une centaine de pages de la fin, il n’y a pas de grosses révélations ou une énorme révélation pour venir donner un petit coup de fouet à l’intrigue.

Publié en français, sous le titre Les Muses. Encore un thriller autour des universités qui ont renfermé beaucoup de tueurs en 2021. J’ai été happée dès les premières pages et j’ai beaucoup aimé le fait de s’inspirer de la mythologie grecque.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Daughter of Sparta de Claire M. Andrews
  • The Wolf and the Woodsman d’Ava Reid

Juillet

Livres lus

Encore un très bon thriller psychologique, très prenant. Le fait de connaître dès le début l’identité du tueur n’est pas un problème, car l’auteur apporte tout de même beaucoup de tensions et de suspens. Quasiment un coup de coeur.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The Book of Accidents de Chuck Wendling
  • Half sick of shadows de Laura Sebastian
  • The forest of vanishing stars de Kristin Harmel
  • The Final Girl Support Group de Grady Hendrix

Août

Livres lus

Je découvre cette auteur avec ce roman qui m’a tenu en haleine du début à la fin. J’ai adoré les va-et-vient entre aujourd’hui et quand les personnages étaient étudiants. Le suspens est parfaitement maîtrisé d’un bout à l’autre et une mention toute particulière pour la révélation finale qui m’a vraiment étonnée.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • The real Valkyrie: The hidden history of Viking warrior woman de Nancy Marie Brown
  • The women of Troy de Pat Baker
  • The woods are always watching de Stephanie Perkins

Septembre

Livres lus

J’ai traîne ce livre pendant plus d’un mois sans avoir réussi à lire plus de cent pages. Au final, j’ai abandonné alors que je suis plutôt amatrice de romans d’horreur, mais je n’ai pas du tout réussi avec celui-ci qui m’a clairement ennuyé. Le début est très lent et il n’a pas su capter tout de suite mon attention.

Je sors de ma zone de confort avec cette romance de Hannukah. C’est tout mignon et parfait pour le mois de décembre. J’ai vraiment bien accroché à l’histoire et aux personnages. Il y a juste un petit passage problématique au regard du conflit israélo-palestinien, mais il ne faut pas oublier aussi que l’auteur est de confession juive.

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • All these bodies de Kendare Blake (PAL)
  • The girl behind the wall de Mandy Robotham (PAL)

Octobre

Livres lus

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Medusa de Jessie Burton (PAL)
  • Whe we fought: Inspiring stories of resisting Hitler and defending freedom de Jerry Borrowman
  • The lighthouse witches de C.J. Cookes

Novembre

Livres lus

Ceux que j’aimerais lire :

  • All of us villain d’Amanda Foody et Christine Lynn Herman
  • Parting the veil dePauletteKennedy
  • The Haunting of Leigh Harker de Darcy Coates

Décembre

Livre lus

Ceux que j’aimerais lire en 2022 :

  • Learwife de J.R. Thorpe
  • Accidental gods: On men unwillingly turned divine d’Anna della Subin
  • The Bright Ages: A new history of medieval Europe de Matthew Gabriele et David M. Perry
  • The Ballerinasde Rachel Kapelke-Dale
  • Hidden Treasures de Michelle Adams
  • The sorority murders d’Allison Brennan
  • Inheritance of secrets de Sonya Bates

Bilan 2021

2021 a été une année chargée et cruciale, notamment sur le plan professionnel. Je suis retournée en Haute-Savoie, où j’ai pu accomplir d’autres missions. J’ai passé le concours de catégorie B dans la culture. Je ne l’ai pas eu d’un point, mais j’y suis allée sans réviser, donc je suis plutôt contente. D’autres projets n’ont pas abouti, comme mon entreprise, mais ce n’est que partie remise.

En cliquant sur [lien], vous avez accès à l’article correspondant.

Moins de confinements (non que je m’en plains) et un peu plus de responsabilité au travail… J’ai beaucoup moins lu que l’année précédente [Bilan 2020]. J’ai lu 185 livres pour un total d’environ 60.000 pages. Sur Goodreads, je m’étais fixée un objectif d’une centaine de livres lus… Largement dépassé ! Comme l’année, j’étais curieuse de connaître quel était le genre littéraire le plus lu, ou la thématique la plus représentée dans mes lectures…


Encore une fois, les essais représentent le plus gros de mes lectures, puisque j’en ai lu 43, soit environ 24% des livres lus cette année. Les thématiques varient très peu, en revanche : beaucoup d’histoire (Moyen-Âge et Renaissance, surtout pour le travail et Seconde Guerre mondiale, la période historique qui me fascine le plus), et d’art (je prépare le concours de conservateur du patrimoine) et un peu d’essais politiques ou de philosophie. Même si c’est le genre le plus lu, c’est clairement celui qui est le moins représenté sur le blog.

Mes trois essais préférés de 2021 : Eichmann à Jérusalem d’Hannah Arendt ; Le marché de l’art sous l’Occupation d’Emmanuelle Pollack ; Charlotte Salomon. Vie ? ou théâtre ?

En 2020, le deuxième genre littéraire le plus lu a été les classiques. J’en ai un peu moins lu cette année, seulement une vingtaine au compteur. J’ai continué ma découverte des Rougon-Macquart. J’avais pour objectif de terminer la série en 2021, mais cela n’a pas été le cas. J’ai bien avancé, il m’en reste une dizaine à lire. J’ai également relu un certain nombre de mes pièces de Shakespeare préférées, m’inspirant un objectif pour 2022.

Mes trois classiques de 2021 : Guerre & Paix de Léon Tolstoï [lien] ; Faust de Johann von Goethe ; L’Assomoir d’Emile Zola


Au niveau des thématiques, la Seconde Guerre mondiale reste en tête des thématiques, tous genres confondus. J’ai lu 43 ouvrages dans ce domaine. Je pensais, en revanche, avoir lu beaucoup plus de livres autour des réécritures mythologiques ou de contes, mais elles représentent en définitif même pas une dizaine de livres… J’ai eu quelques livres sur ce sujet à Noël et j’ai une idée de série d’articles dans ce domaine, donc sûrement plus de lectures à venir. En revanche, j’ai lu énormément autour d’un sujet bien spécifique : des thrillers psychologiques prenant place dans des lycées, mais surtout des universités… J’ai eu de nombreux coups de coeur dans le domaine !

Trois ouvrages coups de coeur autour de la Seconde Guerre mondiale : The Berlin Girl de Mandy Robotham [lien] ; Par amour de Valérie Tuong Cong ; Le fauteuil de l’officier SS de Daniel Lee

Trois ouvrages coups de coeur autour des réécritures : Lore d’Alexandra Bracken [lien] ; Near the bone de Christina Henry [lien] ; L’Odyssée de Pénélope de Margaret Atwood


Mes trois meilleures lectures de 2021

Il n’est malheureusement pas chroniqué sur le blog, mais ce petit ovni littéraire a su me passionner d’un bout à l’autre. Il retourne quelque peu le cerveau et il faut se laisser porter, accepter qu’il ne faut pas toujours tout vouloir comprendre pour apprécier ce roman. Cependant, l’univers est absolument incroyable et je lirai très prochainement le deuxième tome, Numérique.

Ce classique de la littérature américaine m’a terrorisé pendant des années, et j’ai enfin sauté le pas. Je m’en veux presque d’avoir attendu aussi longtemps avant de le découvrir. Il m’a tenu en haleine et j’ai adoré le personnage de Scout. Elle est d’une intelligence vive et elle est très attachante. Le fait que le procès ne prenne pas autant de place que ce à quoi je m’attendais ne m’a pas dérangé.

Le roman s’inspire d’une histoire vraie et n’est pas sans rappeler La vague de Todd Strasser que j’avais lu quand j’étais adolescente et qui m’avait profondément marqué. C’est également le cas pour celui-ci. Il permet au lecteur de se poser des questions, de s’intéresser à ce qu’il aurait fait à la place des différents personnages… Des mois après, il me trotte encore dans la tête.

Genevieve Gornichec • The Witch’s Heart (2021)

The Witch’s Heart • Genevieve Gornichec • Ace Book • 368 pages • Février 2021

Angrboda’s story begins where most witches’ tales end: with a burning. A punishment from Odin for refusing to provide him with knowledge of the future, the fire leaves Angrboda injured and powerless, and she flees into the farthest reaches of a remote forest. There she is found by a man who reveals himself to be Loki, and her initial distrust of him transforms into a deep and abiding love.

Their union produces three unusual children, each with a secret destiny, who Angrboda is keen to raise at the edge of the world, safely hidden from Odin’s all-seeing eye. But as Angrboda slowly recovers her prophetic powers, she learns that her blissful life—and possibly all of existence—is in danger.

With help from the fierce huntress Skadi, with whom she shares a growing bond, Angrboda must choose whether she’ll accept the fate that she’s foreseen for her beloved family…or rise to remake their future. From the most ancient of tales this novel forges a story of love, loss, and hope for the modern age.


Dès que je vois qu’un roman est une réécriture d’un conte ou d’un écrit issu de la mythologie, j’arrête de réfléchir. Il me le faut absolument. Genevieve Gornichec s’inspire des mythes et légendes nordiques, en essayant de lui donner un angle plus féministe, à la manière de Madeline Miller avec son Circé, par exemple. Ce dernier a d’ailleurs été un coup de coeur. The Witch’s Heart a été une catastrophe d’un bout à l’autre. L’auteur donne l’impression d’avoir tenté de surfer sur une mode, mais sans y réussir.

Genevieve Gornichec fait revivre la sorcière Angrboda, épouse de Loki et mère de trois enfants dont Hel. Sa place au sein de la mythologie nordique aurait pu faire d’elle un personnage extrêmement intéressant et les premières pages du roman ont également été prometteuses. La sorcière connaît la trahison des dieux, notamment d’Odin. Elle a été brûlée vive plusieurs fois. Ce sont autant d’éléments qui auraient pu faire d’Angrboda un personnage vraiment passionnant à suivre, avec un certain caractère et sans concession… Et pourtant, elle est loin de ce à quoi je m’attendais : une sorcière puissante, sombre et torturée. Je retiens de ce personnage une femme qui préfère rester dans sa grotte plutôt que de faire quoi que ce soit, qui se contente de s’occuper de ses enfants et qui ne fait que ce qu’on lui dit de faire. Je n’ai pas du tout trouver quelque chose à sauver dans ce personnage qui est à mourir d’ennui. J’ai eu envie de la secouer et elle a rendu cette lecture houleuse.

En effet, jusqu’à ce que je décide d’abandonner le livre aux environs de la moitié, il n’y a pas grand chose qui se passe. Les saisons se succèdent et se ressemblent : Loki va et vient, sa seule et unique amie vient lui rendre visite et faire affaire avec elle, elle a un enfant… À aucun moment un élément vient donner un coup de fouet à l’intrigue, déranger cette routine pesante. Il y a peu d’actions ou de rebondissements. Cependant, il est difficile de retrouver ces éléments avec un personnage qui n’a aucune curiosité ou goût pour l’aventure. L’auteur ne lui donne aucune perspective et cela s’en ressent à la lecture concernant l’intrigue. Même après une centaine de pages lus, je ne savais pas à quoi Angrboda aspirait. Je me suis beaucoup ennuyée et peut-être que l’histoire allait se révéler passionnante et prenante, mais encore faut-il en arriver là.

Un autre reproche concerne la manière dont le livre est écrit. En effet, The Witch’s Heart se présente comme une succession chronologique de scènes parfois très courtes. Cela donne un rythme très hâché. L’histoire manque cruellement de fluidité, rendant le tout peu agréable à lire. Cette réécriture a vraiment eu du mal à m’emporter et je n’arrive pas y trouver un seul point positif (à part la couverture). The Witch’s Heart est une énorme déception, alors que le roman avait de bons arguments en soi.

Alexandra Bracken • Lore (2021)

Lore • Alexandra Bracken • Disney Hyperion • 480 pages • Janvier 2021

Every seven years, the Agon begins. As punishment for a past rebellion, nine Greek gods are forced to walk the earth as mortals, hunted by the descendants of ancient bloodlines, all eager to kill a god and seize their divine power and immortality. Long ago, Lore Perseous fled that brutal world in the wake of her family’s sadistic murder by a rival line, turning her back on the hunt’s promises of eternal glory. For years she’s pushed away any thought of revenge against the man–now a god–responsible for their deaths.

Yet as the next hunt dawns over New York City, two participants seek out her help: Castor, a childhood friend of Lore believed long dead, and a gravely wounded Athena, among the last of the original gods.

The goddess offers an alliance against their mutual enemy and, at last, a way for Lore to leave the Agon behind forever. But Lore’s decision to bind her fate to Athena’s and rejoin the hunt will come at a deadly cost–and still may not be enough to stop the rise of a new god with the power to bring humanity to its knees.


Ce roman avait tout de suite attiré mon regard par cette magnifique couverture avec la tête de la Gorgone. Une nouvelle réécriture de la mythologie grecque, qui ramène les dieux de l’Olympe dans notre époque… Lore a un petit côté Percy Jackson qui a rencontré les Hunger Games. Le livre tient ses promesses dès les premières pages.

L’univers mis en place par Alexandra Bracken m’a tout de suite plu. J’ai toujours aimé cette idée de garder un élément du passé qui soit toujours d’actualité. La tradition et les croyances de la Grèce antique sont toujours vivantes à travers l’Agon, cette chasse aux dieux voulue par Zeus en punition de leur rébellion. Les chasseurs sont des descendants des principaux grands héros grecs, comme Persée, Hercule ou Ulysse et Achille. Déjà, rien que ces deux points ont été plutôt positifs, à mon avis, et ils fonctionnent parfaitement dans ce roman. L’aspect mythologique donne un côté épique à ce combat entre les hommes et les dieux. Il est également violent et sanglant. Alexandra Bracken ne cache rien de la violence et des trahisons que l’Agon engendre pendant huit jours. Il y a une règle que j’ai beaucoup aimé, rajoutant beaucoup de tension : lorsque les dieux entrent dans l’Agon, ils deviennent mortels. Si un des chasseurs tue un dieu, il devient un nouveau dieu et absorbe les pouvoirs de l’ancien. C’est un point qui est globalement très bien développé et pensé. J’ai trouvé que d’autres, en revanche, étaient plus confus, comme la manière dont se termine définitivement l’Agon.

Le roman a beaucoup de grosses scènes d’action. Certaines séquences sont réellement dignes d’un film hollywoodien avec des hélicoptères, des explosions à tout-va, des destructions… Malheureusement, entre ces grands moments, il y a des périodes un peu plus lentes, qui cassent parfois le rythme. Cependant, j’ai conscience qu’ils sont aussi nécessaires, car ils permettent aux personnages de planifier leurs prochains mouvements, de reprendre leur souffle et panser leurs blessures. Ils sont aussi bienvenus, car ils donnent l’occasion d’en apprendre un peu plus sur Melora, ce qui est arrivé à sa famille… Il y a quelques rebondissements et révélations qui m’ont laissé abasourdie. Ma curiosité était constamment piquée et les pages se tournent facilement.

Les personnages principaux, comme secondaires, restent aussi un point du roman que j’ai apprécié. J’avais un peu peur de retrouver un quelconque triangle amoureux ou des relations amoureux ou amicales qui se développent trop vite, notamment du fait de l’urgence de la situation. Or, elles sont souvent déjà préexistantes à l’intrigue. Elles m’ont semblé crédibles et elles continuent à se développer tout au long de l’Agon. Ils sont une bonne dynamique, malgré leurs désaccords, des volontés contradictoires. Lore est un personnage intéressant, qui évolue au fur et à mesure.

Lore était un roman que je comptais découvrir depuis sa sortie et je ne regrette pas cette lecture. Elle a été prenante avec un univers original, plutôt bien développé et des personnages attachants. Le coup de coeur n’était vraiment pas loin, mais c’est un bon ouvrage autour de la mythologie grecque.

Sorties VO • Août 2021

A lesson in vengeance • Victoria Lee • Delacorte Press • 3 août • 384 pages

Felicity Morrow is back at Dalloway School.

Perched in the Catskill mountains, the centuries-old, ivy-covered campus was home until the tragic death of her girlfriend. Now, after a year away, she’s returned to graduate. She even has her old room in Godwin House, the exclusive dormitory rumored to be haunted by the spirits of five Dalloway students—girls some say were witches. The Dalloway Five all died mysteriously, one after another, right on Godwin grounds.

Witchcraft is woven into Dalloway’s history. The school doesn’t talk about it, but the students do. In secret rooms and shadowy corners, girls convene. And before her girlfriend died, Felicity was drawn to the dark. She’s determined to leave that behind her now; all Felicity wants is to focus on her senior thesis and graduate. But it’s hard when Dalloway’s occult history is everywhere. And when the new girl won’t let her forget.

It’s Ellis Haley’s first year at Dalloway, and she’s already amassed a loyal following. A prodigy novelist at seventeen, Ellis is a so-called “method writer.” She’s eccentric and brilliant, and Felicity can’t shake the pull she feels to her. So when Ellis asks Felicity for help researching the Dalloway Five for her second book, Felicity can’t say no. Given her history with the arcane, Felicity is the perfect resource.

The Dead & the Dark • Courtney Gould • Wednesday Books • 3 août • 352 pages

Something is wrong in Snakebite, Oregon. Teenagers are disappearing, some turning up dead, the weather isn’t normal, and all fingers seem to point to TV’s most popular ghost hunters who have just returned to town. Logan Ortiz-Woodley, daughter of TV’s ParaSpectors, has never been to Snakebite before, but the moment she and her dads arrive, she starts to get the feeling that there’s more secrets buried here than they originally let on.

Ashley Barton’s boyfriend was the first teen to go missing, and she’s felt his presence ever since. But now that the Ortiz-Woodleys are in town, his ghost is following her and the only person Ashley can trust is the mysterious Logan. When Ashley and Logan team up to figure out who—or what—is haunting Snakebite, their investigation reveals truths about the town, their families, and themselves that neither of them are ready for. As the danger intensifies, they realize that their growing feelings for each other could be a light in the darkness.

The Turnout • Megan Abbott • Putnam’s Son • 3 août • 352 pages

Ballet flows through their veins. Dara and Marie Durant were dancers since birth, with their long necks and matching buns and pink tights, homeschooled and trained by their mother. Decades later the Durant School of Dance is theirs. The two sisters, together with Charlie, Dara’s husband and once their mother’s prize student, inherited the school after their parents died in a tragic accident nearly a dozen years ago. Marie, warm and soft, teaches the younger students; Dara, with her precision, trains the older ones; and Charlie, back broken after years of injuries, rules over the back office. Circling around each other, the three have perfected a dance, six days a week, that keeps the studio thriving. But when a suspicious accident occurs, just at the onset of the school’s annual performance of The Nutcracker, a season of competition, anxiety, and exhilaration, an interloper arrives and threatens the delicate balance of everything they’ve worked for.

Once there were wolves • Charlotte McConaghy • Flatiron Books • 3 août • 272 pages

Inti Flynn arrives in Scotland with her twin sister, Aggie, to lead a team of biologists tasked with reintroducing fourteen gray wolves into the remote Highlands. She hopes to heal not only the dying landscape, but Aggie, too, unmade by the terrible secrets that drove the sisters out of Alaska.

Inti is not the woman she once was, either, changed by the harm she’s witnessed—inflicted by humans on both the wild and each other. Yet as the wolves surprise everyone by thriving, Inti begins to let her guard down, even opening herself up to the possibility of love. But when a farmer is found dead, Inti knows where the town will lay blame. Unable to accept her wolves could be responsible, Inti makes a reckless decision to protect them. But if the wolves didn’t make the kill, then who did? And what will Inti do when the man she is falling for seems to be the prime suspect?

The family plot • Megan Collins • Atria Books • 17 août • 320 pages

At twenty-six, Dahlia Lighthouse has a lot to learn when it comes to the real world. Raised in a secluded island mansion deep in the woods and kept isolated by her true crime-obsessed parents, she has spent the last several years living on her own, but unable to move beyond her past—especially the disappearance of her twin brother Andy when they were sixteen.

With her father’s death, Dahlia returns to the house she has avoided for years. But as the rest of the Lighthouse family arrives for the memorial, a gruesome discovery is made: buried in the reserved plot is another body—Andy’s, his skull split open with an ax.

Each member of the family handles the revelation in unusual ways. Her brother Charlie pours his energy into creating a family memorial museum, highlighting their research into the lives of famous murder victims; her sister Tate forges ahead with her popular dioramas portraying crime scenes; and their mother affects a cheerfully domestic façade, becoming unrecognizable as the woman who performed murder reenactments for her children. As Dahlia grapples with her own grief and horror, she realizes that her eccentric family, and the mansion itself, may hold the answers to what happened to her twin.

In my dreams I hold a knife • Ashley Winstead • Sourcebooks Landmark • 31 août • 368 pages

A college reunion turns dark and deadly in this chilling and propulsive suspense novel about six friends, one unsolved murder, and the dark secrets they’ve been hiding from each other—and themselves—for a decade.

Ten years after graduation, Jessica Miller has planned her triumphant return to southern, elite Duquette University, down to the envious whispers that are sure to follow in her wake. Everyone is going to see the girl she wants them to see—confident, beautiful, indifferent—not the girl she was when she left campus, back when Heather’s murder fractured everything, including the tight bond linking the six friends she’d been closest to since freshman year. Ten years ago, everything fell apart, including the dreams she worked for her whole life—and her relationship with the one person she wasn’t supposed to love.

But not everyone is ready to move on. Not everyone left Duquette ten years ago, and not everyone can let Heather’s murder go unsolved. Someone is determined to trap the real killer, to make the guilty pay. When the six friends are reunited, they will be forced to confront what happened that night—and the years’ worth of secrets each of them would do anything to keep hidden.

The Witch Haven • Sasha Peyton Smith • Simon & Schuster • 31 août • 448 pages

In 1911 New York City, seventeen-year-old Frances Hallowell spends her days as a seamstress, mourning the mysterious death of her brother months prior. Everything changes when she’s attacked and a man ends up dead at her feet—her scissors in his neck, and she can’t explain how they got there.

Before she can be condemned as a murderess, two cape-wearing nurses arrive to inform her she is deathly ill and ordered to report to Haxahaven Sanitarium. But Frances finds Haxahaven isn’t a sanitarium at all: it’s a school for witches. Within Haxahaven’s glittering walls, Frances finds the sisterhood she craves, but the headmistress warns Frances that magic is dangerous. Frances has no interest in the small, safe magic of her school, and is instead enchanted by Finn, a boy with magic himself who appears in her dreams and tells her he can teach her all she’s been craving to learn, lessons that may bring her closer to discovering what truly happened to her brother.

Frances’s newfound power attracts the attention of the leader of an ancient order who yearns for magical control of Manhattan. And who will stop at nothing to have Frances by his side. Frances must ultimately choose what matters more, justice for her murdered brother and her growing feelings for Finn, or the safety of her city and fellow witches. What price would she pay for power, and what if the truth is more terrible than she ever imagined?

The woods are always watching • Stephanie Perkins • Dutton Books • 31 août • 304 pages

A traditional backwoods horror story set–first page to last–in the woods of the Pisgah National Forest in the Blue Ridge Mountains.

Two girls go backpacking in the woods. Things go very wrong.

And, then, their paths collide with a serial killer. 

The bookseller’s secret • Michelle Gable • Graydon House • 17 août • 400 pages

In 1942, London, Nancy Mitford is worried about more than air raids and German spies. Still recovering from a devastating loss, the once sparkling Bright Young Thing is estranged from her husband, her allowance has been cut, and she’s given up her writing career. On top of this, her five beautiful but infamous sisters continue making headlines with their controversial politics.

Eager for distraction and desperate for income, Nancy jumps at the chance to manage the Heywood Hill bookshop while the owner is away at war. Between the shop’s brisk business and the literary salons she hosts for her eccentric friends, Nancy’s life seems on the upswing. But when a mysterious French officer insists that she has a story to tell, Nancy must decide if picking up the pen again and revealing all is worth the price she might be forced to pay.

Eighty years later, Heywood Hill is abuzz with the hunt for a lost wartime manuscript written by Nancy Mitford. For one woman desperately in need of a change, the search will reveal not only a new side to Nancy, but an even more surprising link between the past and present…

The Women of Troy • Pat Baker • Doubleday • 24 août • 304 pages

Troy has fallen. The Greeks have won their bitter war. They can return home victors, loaded with their spoils: their stolen gold, stolen weapons, stolen women. All they need is a good wind to lift their sails.

But the wind does not come. The gods have been offended – the body of Priam lies desecrated, unburied – and so the victors remain in limbo, camped in the shadow of the city they destroyed, pacing at the edge of an unobliging sea. And, in these empty, restless days, the hierarchies that held them together begin to fray, old feuds resurface and new suspicions fester.

Largely unnoticed by her squabbling captors, Briseis remains in the Greek encampment. She forges alliances where she can – with young, dangerously naïve Amina, with defiant, aged Hecuba, with Calchus, the disgraced priest – and begins to see the path to a kind of revenge. Briseis has survived the Trojan War, but peacetime may turn out to be even more dangerous…

The Real Valkyrie: The Hidden History of Viking Warrior Women • Nancy Marie Brown • St Martin’s Press • 31 août • 336 pages

In 2017, DNA tests revealed to the collective shock of many scholars that a Viking warrior in a high-status grave in Birka, Sweden was actually a woman. The Real Valkyrie weaves together archaeology, history, and literature to imagine her life and times, showing that Viking women had more power and agency than historians have imagined.

Brown uses science to link the Birka warrior, whom she names Hervor, to Viking trading towns and to their great trade route east to Byzantium and beyond. She imagines her life intersecting with larger-than-life but real women, including Queen Gunnhild Mother-of-Kings, the Viking leader known as The Red Girl, and Queen Olga of Kyiv. Hervor’s short, dramatic life shows that much of what we have taken as truth about women in the Viking Age is based not on data, but on nineteenth-century Victorian biases. Rather than holding the household keys, Viking women in history, law, saga, poetry, and myth carry weapons. These women brag, “As heroes we were widely known—with keen spears we cut blood from bone.” In this compelling narrative Brown brings the world of those valkyries and shield-maids to vivid life.

The last Mona Lisa • Jonathan Santlofer • Sourcebook Landmark • 17 août • 400 pages

August, 1911: The Mona Lisa is stolen by Vincent Peruggia. Exactly what happens in the two years before its recovery is a mystery. Many replicas of the Mona Lisa exist, and more than one historian has wondered if the painting now in the Louvre is a fake, switched in 1911.

Present day: art professor Luke Perrone digs for the truth behind his most famous ancestor: Peruggia. His search attracts an Interpol detective with something to prove and an unfamiliar but curiously helpful woman. Soon, Luke tumbles deep into the world of art and forgery, a land of obsession and danger.

A gripping novel exploring the 1911 theft and the present underbelly of the art world, The Last Mona Lisa is a suspenseful tale, tapping into our universal fascination with da Vinci’s enigma, why people are driven to possess certain works of art, and our fascination with the authentic and the fake. 

Bilan des sorties VO lues • Janvier à Juin 2021

Depuis un peu plus d’un an, je propose un tour d’horizon des sorties VO (en anglais) qui me tentent énormément. J’en lis un certain nombre, mais sans toujours les chroniquer sur le blog. Le mois de Juin vient de toucher à sa fin et, avec lui, la moitié de l’année. L’occasion parfaite pour un petit bilan mi-parcours des parutions déjà lues et celles que j’aimerai encore découvrir.

En cliquant sur les mois, vous accédez à l’article sur les sorties VO correspondant.

Janvier

Livres lus

The House on Vesper Sands – Padraic O’Donnell

On the case is Inspector Cutter, a detective as sharp and committed to his work as he is wryly hilarious. Gideon Bliss, a Cambridge dropout in love with one of the missing girls, stumbles into a role as Cutter’s sidekick. And clever young journalist Octavia Hillingdon sees the case as a chance to tell a story that matters—despite her employer’s preference that she stick to a women’s society column. As Inspector Cutter peels back the mystery layer by layer, he leads them all, at last, to the secrets that lie hidden at the house on Vesper Sands.

J’avais hâte de pouvoir le lire, car il avait de bons arguments : un policier historique, la période victorienne, un meurtre qui semble mettre en oeuvre des forces occultes… Mais au bout d’un gros tiers, l’intrigue n’a toujours pas démarré et le livre commence à devenir trop lent et mon attention descendait en flèche. Même en dépassant la centaine de pages, je n’avais pas le sentiment que l’intrigue avait réellement commencé alors que quasiment un tiers était lu.

The Heiress, The Revelations of Anne de Bourgh – Molly Greeley

As a fussy baby, Anne de Bourgh’s doctor prescribed laudanum to quiet her, and now the young woman must take the opium-heavy tincture every day. Growing up sheltered and confined, removed from sunshine and fresh air, the pale and overly slender Anne grew up with few companions except her cousins, including Fitzwilliam Darcy. Throughout their childhoods, it was understood that Darcy and Anne would marry and combine their vast estates of Pemberley and Rosings. But Darcy does not love Anne or want her.

After her father dies unexpectedly, leaving her his vast fortune, Anne has a moment of clarity: what if her life of fragility and illness isn’t truly real? What if she could free herself from the medicine that clouds her sharp mind and leaves her body weak and lethargic? Might there be a better life without the medicine she has been told she cannot live without?

In a frenzy of desperation, Anne discards her laudanum and flees to the London home of her cousin, Colonel John Fitzwilliam, who helps her through her painful recovery. Yet once she returns to health, new challenges await. Shy and utterly inexperienced, the wealthy heiress must forge a new identity for herself, learning to navigate a “season” in society and the complexities of love and passion. The once wan, passive Anne gives way to a braver woman with a keen edge—leading to a powerful reckoning with the domineering mother determined to control Anne’s fortune . . . and her life.

Le livre prend place dans l’univers de Jane Austen et notamment Pride & Prejudice, en s’intéressant à la cousine de Fitzwilliam Darcy, Anne de Bourgh. Pas un coup de coeur car, malheureusement, le roman souffre de trop nombreuses longueurs. Cependant, Anne est un personnage attachant à suivre, surtout quand elle sort de son cocon. L’aspect historique est également bien développé.

Lore – Alexandra Bracken

Every seven years, the Agon begins. As punishment for a past rebellion, nine Greek gods are forced to walk the earth as mortals, hunted by the descendants of ancient bloodlines, all eager to kill a god and seize their divine power and immortality.

Long ago, Lore Perseous fled that brutal world in the wake of her family’s sadistic murder by a rival line, turning her back on the hunt’s promises of eternal glory. For years she’s pushed away any thought of revenge against the man–now a god–responsible for their deaths.

Yet as the next hunt dawns over New York City, two participants seek out her help: Castor, a childhood friend of Lore believed long dead, and a gravely wounded Athena, among the last of the original gods.

The goddess offers an alliance against their mutual enemy and, at last, a way for Lore to leave the Agon behind forever. But Lore’s decision to bind her fate to Athena’s and rejoin the hunt will come at a deadly cost–and still may not be enough to stop the rise of a new god with the power to bring humanity to its knees.

Lore est un roman d’action qui s’inspire de la mythologie grecque. Ce n’est pas totalement un coup de coeur, mais j’ai vraiment passé un bon moment. Il y a une bonne dose d’actions, de rebondissements… L’idée de départ est originale et bien développée.

Don’t tell a soul – Kirsten Miller

All Bram wanted was to disappear—from her old life, her family’s past, and from the scandal that continues to haunt her. The only place left to go is Louth, the tiny town on the Hudson River where her uncle, James, has been renovating an old mansion. But James is haunted by his own ghosts. Months earlier, his beloved wife died in a fire that people say was set by her daughter. The tragedy left James a shell of the man Bram knew—and destroyed half the house he’d so lovingly restored.

The manor is creepy, and so are the locals. The people of Louth don’t want outsiders like Bram in their town, and with each passing day she’s discovering that the rumors they spread are just as disturbing as the secrets they hide. Most frightening of all are the legends they tell about the Dead Girls. Girls whose lives were cut short in the very house Bram now calls home. The terrifying reality is that the Dead Girls may have never left the manor. And if Bram looks too hard into the town’s haunted past, she might not either.

En un seul mot… Creepy. L’histoire est dérangeante à souhaite et il y a quelques moments qui font bien frissonner. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de devoir le mettre de côté, quand j’étais toute seule en soirée. L’auteur maîtrise parfaitement le suspens et à chaque page tournée, je voulais connaître la vérité, car il y avait quelques bizarreries qui interviennent durant la lecture… J’ai adoré l’évolution de l’intrigue et le livre est un coup de coeur.

Ceux que j’aimerais lire

Our darkest night de Jennifer Robson ; The Divines d’Ellie Eaton ; The last garden in England de Julia Kelly ; Faye, faraway d’Helen Fisher ; The Historians de Cecilia Eckbäck ; In the garden of spite de Camilla Bruce ; The Children’s train de Viola Ardone.

Février

Livres lus

The Paris Dressmaker – Kristy Cambron

Paris, 1939. Maison Chanel has closed, thrusting haute couture dressmaker Lila de Laurent out of the world of high fashion as Nazi soldiers invade the streets and the City of Lights slips into darkness. Lila’s life is now a series of rations, brutal restrictions, and carefully controlled propaganda while Paris is cut off from the rest of the world. Yet in hidden corners of the city, the faithful pledge to resist. Lila is drawn to La Resistance and is soon using her skills as a dressmaker to infiltrate the Nazi elite. She takes their measurements and designs masterpieces, all while collecting secrets in the glamorous Hôtel Ritz—the heart of the Nazis’ Parisian headquarters. But when dashing René Touliard suddenly reenters her world, Lila finds her heart tangled between determination to help save his Jewish family and bolstering the fight for liberation.

Paris, 1943. Sandrine Paquet’s job is to catalog the priceless works of art bound for the Führer’s Berlin, masterpieces stolen from prominent Jewish families. But behind closed doors, she secretly forages for information from the underground resistance. Beneath her compliant façade lies a woman bent on uncovering the fate of her missing husband . . . but at what cost? As Hitler’s regime crumbles, Sandrine is drawn in deeper when she uncrates an exquisite blush Chanel gown concealing a cryptic message that may reveal the fate of a dressmaker who vanished from within the fashion elite.

Je ressors extrêmement déçue par ce roman. En soi, il avait de quoi me plaire : la mode et plus particulièrement la Maison Chanel, Paris sous l’Occupation, la Résistance et le destin de deux femmes… Malheureusement, l’auteur alterne non seulement les deux points de vue, et deux époques différentes : le début de la guerre et 1944. Cela fait quatre trames différentes, et elles ne sont pas d’égal intérêt. J’ai eu du mal à m’attacher à Simone et Lila.

The Shadow War – Lindsay Smith

World War II is raging, and five teens are looking to make a mark. Daniel and Rebeka seek revenge against the Nazis who slaughtered their family; Simone is determined to fight back against the oppressors who ruined her life and corrupted her girlfriend; Phillip aims to prove that he’s better than his worst mistakes; and Liam is searching for a way to control the portal to the shadow world he’s uncovered, and the monsters that live within it–before the Nazi regime can do the same. When the five meet, and begrudgingly team up, in the forests of Germany, none of them knows what their future might hold.

As they race against time, war, and enemies from both this world and another, Liam, Daniel, Rebeka, Phillip, and Simone know that all they can count on is their own determination and will to survive. With their world turned upside down, and the shadow realm looming ominously large–and threateningly close–the course of history and the very fate of humanity rest in their hands. Still, the most important question remains: Will they be able to save it?

Il y a de bonnes idées : la Seconde Guerre mondiale, des forces occultes et un monde parallèle, une mission impossible… L’intrigue possède beaucoup trop de personnages et de points de vues différents pour que la lecture soit agréable. Je m’y perdais. Par ailleurs, les personnages sont plus des archétypes que réellement travaillés et nuancés. L’histoire traine en longueur alors que je m’attendais à plus d’action.

The Witch’s Heart – Genevieve Gornichec

Angrboda’s story begins where most witches’ tales end: with a burning. A punishment from Odin for refusing to provide him with knowledge of the future, the fire leaves Angrboda injured and powerless, and she flees into the farthest reaches of a remote forest. There she is found by a man who reveals himself to be Loki, and her initial distrust of him transforms into a deep and abiding love.

Their union produces three unusual children, each with a secret destiny, who Angrboda is keen to raise at the edge of the world, safely hidden from Odin’s all-seeing eye. But as Angrboda slowly recovers her prophetic powers, she learns that her blissful life—and possibly all of existence—is in danger.

With help from the fierce huntress Skadi, with whom she shares a growing bond, Angrboda must choose whether she’ll accept the fate that she’s foreseen for her beloved family…or rise to remake their future. From the most ancient of tales this novel forges a story of love, loss, and hope for the modern age.

J’adore les réécritures, que ce soit de contes ou de la mythologique. Genevieve Gornichec s’inspire d’une des épouses de Loki, Angrboda la sorcière. Ce type d’ouvrages se veut dans une lignée féministe, mais il rate quelque peu son effet. J’en ai lu la moitié avant d’abandonner. Le livre a été d’un tel ennui que je suis même étonnée d’avoir eu la patience de tenir jusque là.

Ceux que j’aimerais lire

While Paris slept de Ruth Druart ; The house upstairs de Julia Fine ; The invisible woman d’Erika Robuck ; A history of what come next de Sylvain Neuvel ; All Girls d’Emily Layden ; The kitchen front de Jennifer Ryan.

Mars

Livres lus

After Alice felll – Kim Taylor Blakemore

New Hampshire, 1865. Marion Abbott is summoned to Brawders House asylum to collect the body of her sister, Alice. She’d been found dead after falling four stories from a steep-pitched roof. Officially: an accident. Confidentially: suicide. But Marion believes a third option: murder.

Returning to her family home to stay with her brother and his second wife, the recently widowed Marion is expected to quiet her feelings of guilt and grief—to let go of the dead and embrace the living. But that’s not easy in this house full of haunting memories. Just when the search for the truth seems hopeless, a stranger approaches Marion with chilling words: I saw her fall.

Now Marion is more determined than ever to find out what happened that night at Brawders, and why. With no one she can trust, Marion may risk her own life to uncover the secrets buried with Alice in the family plot. 

Un roman rempli de secrets de famille avec une atmosphère loure. Malgré quelques lenteurs qui peuvent parfois ponctuer le livre, les pages se tournent facilement, car l’envie de savoir ce qui est arrivé à Alice est plus forte, tout comme celle de découvrir le ou les secrets du frère de Marion et de son épouse. Pas un coup de coeur, mais une bonne lecture.

The Women of Château Lafayette – Stephanie Dray

A founding mother…
1774. Gently-bred noblewoman Adrienne Lafayette becomes her husband’s political partner in the fight for American independence. But when their idealism sparks revolution in France and the guillotine threatens everything she holds dear, Adrienne must choose to renounce the complicated man she loves, or risk her life for a legacy that will inspire generations to come.

A daring visionary…
1914. Glittering New York socialite Beatrice Astor Chanler is a force of nature, daunted by nothing–not her humble beginnings, her crumbling marriage, or the outbreak of war. But after witnessing the devastation in France and delivering war-relief over dangerous seas, Beatrice takes on the challenge of a lifetime: convincing America to fight for what’s right.

A reluctant resistor…
1940. French school-teacher and aspiring artist Marthe Simone has an orphan’s self-reliance and wants nothing to do with war. But as the realities of Nazi occupation transform her life in the isolated castle where she came of age, she makes a discovery that calls into question who she is, and more importantly, who she is willing to become. 

Lafayette revient à la mode après la sortie de la comédie musicale Hamilton. Stephanie Dray en fait l’élément central de son nouveau roman en explorant le destin de trois femmes durant la Révolution française, la Première et la Deuxième Guerre mondiale. Même si les époques sont totalement différentes pour ne pas être confondues, certaines sont plus intéressantes que d’autres. Néanmoins, cela reste un livre que j’ai abandonné.

Ceux que j’aimerais lire

Under the light of the Italian moon de Jennifer Anton ; Vera de Carol Edgarian ; The lost village de Camilla Sten ; The Rose Code de Kate Quinn ; The lost apothecary de Sarah Penner.

Avril

Livres lus

Sistersong – Lucy Holland

535 AD. In the ancient kingdom of Dumnonia, King Cador’s children inherit a fragmented land abandoned by the Romans.

Riva, scarred in a terrible fire, fears she will never heal.
Keyne battles to be seen as the king’s son, when born a daughter.
And Sinne, the spoiled youngest girl, yearns for romance.

All three fear a life of confinement within the walls of the hold – a last bastion of strength against the invading Saxons. But change comes on the day ash falls from the sky, bringing Myrddhin, meddler and magician, and Tristan, a warrior whose secrets will tear the siblings apart. Riva, Keyne and Sinne must take fate into their own hands, or risk being tangled in a story they could never have imagined; one of treachery, love and ultimately, murder. It’s a story that will shape the destiny of Britain.

Le résumé me faisait penser à une pièce de Shakespeare : trois soeurs aux destins différentes et dramatiques. J’ai adoré suivre l’histoire de ces soeurs, d’apprendre à les connaître, leurs secrets, leurs rêves et leurs espoirs. Elles sont différentes et je ne saurai dire laquelle a été ma préférée. Elles m’ont plu pour des raisons diverses. J’ai adoré à la fois le contexte historique (la Grande-Bretagne après la chute de l’Empire romain) et fantastique (la présence de magie et de Merlin). Le coup de coeur n’était pas loin, mais c’est un très bon roman que je ne regrette pas d’avoir découvert.

Ceux que j’aimerais lire

Ariadne de Jennifer Saint ; Near the bone de Christina Henry ; Ophelia de Norman Bacal ; The Mary Shelley Club de Goldy Moldavsky ; The last bookshop of London de Madeline Martin ; The Dictionnary of lost words de Pip Williams.

Mai

Ceux que j’aimerais lire

The Radio Operator d’Ulla Lenze ; Madam de Phoebe Wynne ; The lights of Prague de Nicole Jarvis.

Juin

Ceux que j’aimerais lire

The Wolf and the Woodsman d’Ava Reid ; Daughter of Sparta de Claire M. Andrews ; The nature of the witches de Rachel Griffin ; The Maidens d’Alex Michaelides ; For the Wolf d’Hannah F. Whitten.

Andy McDermott • Nina Wilde & Eddie Chase, À la poursuite de l’Atlantide (2007) ; Le tombeau d’Hercule (2008) ; Le secret d’Excalibur (2008)

Une aventure de Wilde et Chase, À la poursuite de l’Atlantide (2007) ; Le tombeau d’Hercule (2008) ; Le secret d’Excalibur (2008) • Andy McDermott • Bragelonne

Après des années de recherches, Nina Wilde, une jeune archéologue new-yorkaise, est parvenue à localiser l’Atlantide.

Malheureusement, elle est désavouée par ses pairs. Alors, quand le célèbre mécène Kristian Frost lui propose de financer son expédition, elle saute sur l’occasion. En compagnie d’Eddie Chase, un ancien agent des services secrets britanniques, et de la sublime Kari, la fille de Frost, elle s’embarque dans une folle aventure archéologique. Mais le sinistre Giovanni Qobras a juré de trouver l’Atlantide avant elle et de s’emparer du secret qu’elle recèle depuis plus de onze mille ans…

De l’Iran au Brésil, des fonds de l’océan aux sommets de l’Himalaya, la quête de l’Atlantide mène à tout. A la mort, à l’amour… aux mystères les mieux protégés !


Adolescente, je lisais beaucoup de ce type de thrillers ésotériques ou romans d’aventures autour d’un grand mythe de l’Humanité. J’y reviens de temps à autre depuis quelques mois. J’avais notamment très envie de me plonger dans cette série d’Andy McDermott, dont les quatre premiers tomes ont été publiés en France, sur une quinzaine en version originale.

Ces trois premiers livres s’intéressent à l’Atlantide, au héros grec Hercule et à la légendaire épée du roi Arthur, Excalibur. Ils sont dans la lignée de ceux que j’ai pu lire et l’auteur utilise les mêmes recettes déjà éprouvées : des secrets archéologiques, suivre des indices pour résoudre un mystère, une écriture très « visuelle » ou cinématographique qui rappelle les films d’action et d’aventure de Nicolas Cage, par exemple. Malheureusement, ce sont des formules redondantes et qui apparaissent clairement d’un tome à l’autre… Surtout quand la lecture de ces derniers est très rapprochée dans le temps. J’en ai quasiment lu un par semaine. J’ai beaucoup moins apprécié ma lecture du troisième tome, notamment pour cette raison. Une fois que le lecteur comprend les ficelles qui reviennent très fréquemment, il anticipe les rebondissements et les révélations. Par exemple, un des ingrédients qui revient inlassablement est qu’un des membres du groupe qui part en expédition est un traître. À chaque fois, la justification de ses actes est la volonté de dominer le monde en annihilant une partie de la population. Peut-être qu’en laissant quelques mois entre chaque tome, j’aurai plus facilement apprécié les deux suivants à leur juste valeur.

À chaque livre, le lecteur retrouve Nina Wilde et Eddie Chase. Wilde est une jeune archéologique qui pense savoir comment retrouver l’Atlantide et Chase est son garde du corps pour cette aventure. J’ai eu beaucoup plus de mal avec ce dernier et ma première impression ne s’est pas améliorée au fil des tomes, loin s’en faut. Sa vulgarité et sa grossièreté sont lassantes, tout comme son sens de l’humour lourd à souhait. Il fait une petite crise existentielle dans le troisième tome qui sonne fausse. Globalement, je n’ai pas eu l’impression qu’il évoluait, ne serait-ce qu’un peu au fil des tomes. Contrairement à Nina Wilde. Si dans le premier tome, elle est souvent montrée comme une demoiselle en détresse, cela change dans les deux suivants où elle apprend à se défendre et elle est moins dépendante de Chase (malheureusement, pas au point de le laisser au bord de la route). Dans leur relation amoureuse, j’ai eu le sentiment que c’est elle qui se remet plus facilement en question pour faire réussir et avancer leur couple. Chase n’est pas un personnage qui évolue rapidement et, qui garde son côté macho, voulant toujours avoir le rôle de protecteur. Dans le troisième tome, celui autour d’Excalibur, il fait une grosse scène de jalousie quand Nina décide de partir sans lui en exploration alors qu’il lui a explicitement interdit, soit disant pour sa protection… Bienvenue au XXIe siècle où une femme peut faire ce qu’elle veut. C’est un aspect qui m’a énormément rebuté.

À la poursuite de l’Atlantide, le tout premier tome de la série, est clairement celui que j’ai le plus apprécié. Sûrement parce qu’il avait encore l’attrait de la nouveauté et que je ne connaissais pas encore toutes les ficelles utilisées par Andy McDermott pour développer et résoudre son intrigue, justifier les actions des méchants… Il reste encore un effet de surprise dans les événements et les trahisons. J’ai également beaucoup aimé la manière dont le mythe de l’Atlantide est exploité. L’auteur propose une vraie chasse au trésor où j’ai avancé pas à pas avec les personnages, en suivant des indices.

Le tombeau d’Hercule m’a quelque peu déçue par son aspect mythologique. Ce n’est pas tant par le choix de l’histoire, adorant la mythologie gréco-romaine depuis toute petite, mais par la façon dont l’auteur semble oublier pendant une bonne partie du roman que ses personnages sont à la recherche du tombeau d’Hercule, alors que dans le premier tome, l’objectif, l’Atlantide, est constamment mentionné. Le lecteur le garde à l’esprit. J’ai souvent perdu de vue cette quête et les explications ne sont pas aussi bien développées que dans le premier livre à mon goût. Je reste sur ma faim concernant cet aspect. Quelques chapitres avant la fin, l’auteur semble se réveiller et se remettre dans les rails. Par ailleurs, la justification du camp des « méchants » (c’est clairement des histoires très manichéennes) ressemble beaucoup trop à celle du premier tome : une élite veut dominer le monde et tuer une partie de la population…

Enfin, je pensais que Le secret d’Excalibur allait remonter un peu le niveau et que j’allais réellement l’apprécier. Le mythe du roi Arthur fait partie également de mes préférés. C’est un des premiers que j’ai lu. Partir à la découverte et à la recherche d’Excalibur était un rêve, un retour en enfance. Mon reproche pour le second tome concernant le manque d’explications autour de la figure d’Hercule ou de son tombeau est totalement oubliée ici. L’objectif n’est jamais perdu de vue, on est retourné dans une quête au trésor, par étape, avec des indices. Ma déception tient plus à l’intrigue. Le schéma est exactement le même que pour les livres précédents en termes de rebondissements et de final qui se voit venir à des kilomètres à la ronde. La cerise sur le gâteau est qu’Eddie Chase est tout bonnement insupportable dans ce tome. J’ai réellement fait une overdose de ce dernier et quand il ne vient pas pour l’exploration d’un site, j’en étais soulagée. Je ne comprends également pas ce que l’auteur a avec les femmes enceintes jusqu’aux yeux, qui viennent en renfort de Chase, avec des sous-entendus graveleux sur sa paternité et le fait qu’il ait une femme dans chaque pays. C’est plus que moyen la première fois, mais au bout de la troisième ou quatrième fois, c’est usant et énervant. Ça n’apporte rien à l’intrigue.

Ces trois premiers tomes m’ont quelque peu vacciné pour lire la suite, même en version originale. Je n’ai pas envie de retrouver le personnage principal masculin, j’ai encore aussi trop en tête les trames de l’intrigue pour pouvoir me plonger dans un. Le quatrième tome vient d’être publié, L’Alliance de la Genèse. Cependant, Andy McDermott ne m’a pas totalement détourné de mon envie de me replonger dans des thrillers ésotériques, ayant les romans de Steve Berry, Jacques Ravenne et Éric Giacometti dans ma liste d’envie.